tag:blogger.com,1999:blog-7832840390793064359.post5523399060558930038..comments2024-03-25T22:31:48.575+01:00Comments on BIJOUX ET PIERRES PRECIEUSES: Van Cleef & Arpels: Louis Arpels!jean-jacques RICHARDhttp://www.blogger.com/profile/12733448419372065934noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-7832840390793064359.post-46462896430813182652010-01-04T10:15:13.365+01:002010-01-04T10:15:13.365+01:00Bonjour,
J'ai suivi vos post sur le VCA avec ...Bonjour, <br />J'ai suivi vos post sur le VCA avec beaucoup d'intérêt depuis presque son début. J’ai profité de mes vacances de Noël pour réfléchir un peu sur l’ensemble des contenus de vos post dédiés à ce sujet. Des questions ont surgit au fur et à mesure sur les enjeux de la démarche entreprise par les VCA. Les voici :<br /><br />-comment ont-il surmonté les critiques des confrères du métier qui étaient d’origine français de couche (dont certains avaient une tradition dans le métier de plusieurs siècles) en sachant qu’ils n’étaient des juifs devenus récemment des citoyens français, dans une France en transition vers un laïcisme qui reconnaissait enfin (mais avec beaucoup de difficulté) le statut civil de gens appartenant à des minorités religieuses ? Ce n'est pas un peu ironique que les Arpels (des français qui désirent connaitre et s'installer ailleurs) se naturalisent aux USA tandis que les VC (des nouveaux français) restent et décèdent en France malgré l'époque de Vichy ?<br /><br />-comment ont-il pu se financer pour passer d’une petite boutique à une installation dans un hôtel de luxe et ensuite mettre en place des succursales dans des villes à tourisme à haute gamme ? En étant innovateurs dans ce sens là, cela était forcement un pari économique. Obtenir un crédit en France ce n’est pas gagné pour des artisans ayant des rêves de grandeur. On est tout de suite appelé à la raison et à la réalité. Auraient-t-ils des amis politiques pour les aider à en accéder, si cela était le cas ?<br /><br />-comment cela s’est passé la prise de risque au VCA en promouvant des nouvelles tactiques de ventes (publicités en plus dans des grands journaux) au dépit des conventions collectives de la profession (héritière d’une tradition et fierté artisanale) ? Que Rachel V.C. ait rentre dans l'affaire malgré sa formation d'infirmière, cela n'est pas banal dans un milieu où l'accès à la reconnaissance se fait par des maitres-artisans octroyant une autorisation via une formation qualifiante. <br /><br />-la documentation atteste qu’ils ont contacté plutôt des clients huppés et royales de l’Angleterre, l’Inde et l’Arabie qui arrivaient à la boutique de Paris (et celles des villes touristiques haute-gamme). Alors, comment ont-ils pu contacter à l’avance cette clientèle raffinée en n'étant que des artisans devenus des commerciaux ... aux yeux d’une réticente et décadente aristocratie locale ? Pour se présenter à cette clientèle, ils ont dû forcement cultiver (emprunter) une image aristocrate. Qui faisait alors le lien entre eux et ces étrangers en sautant par au-dessus de la chaine locale ? La photo qui montre à « Alfred VAN CLEEF et Esther ARPELS au cabaret TABARIN », aussi simple qu’elle soit ne révèle-t-elle une image qu’ils ont dû cultiver et qui n’est pas tellement habituelle chez des artisans ?Unknownhttps://www.blogger.com/profile/06090689324418637198noreply@blogger.com