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dimanche 20 décembre 2020

Quelques Poinçons de maitres bijoutiers, joailliers

Les recherches que j’ai faîtes, à la demande de lecteurs pour identifier ou pour vérifier des poinçons peuvent être utiles à tous, par exemple ce poinçon de André Aucoc en 1887





Poinçon de Casimir Aucoc en 1839, C.A. un Coq et une étoile.


Poinçon de "Le Saché"


Même poinçon de Le Saché



Poinçon de "Le Saché" de 1885


Poinçon de Antoine Bricteux en 1882


Poinçon de Antoine Bricteux



Bricteux Antoine une belle histoire sur : https://www.richardjeanjacques.com/2018/10/antoine-bricteux-et-la-famille-bricteux.html



Poinçon de Jules Bricteux en 1921 







C'est le poinçon de maitre de Paul Liénard





Poinçon de Paul Gabriel Liénard, un joaillier méconnu que je vous propose de retrouver sur mon post: https://www.richardjeanjacques.com/search?q=Paul+Lienard




Une bague de Marchak, signée mais qui en était le fabricant ? Marchak faisait fabriquer.
Difficile à identifier. Finalement S.M? et un sabot.




Ce fabricant ! l'un des fabricants pour la maison Marchak était Samuel  Manassevitz,



Poinçon de Manassevitz en 1932
Il avait débuté à Caluire, dans le Rhone. En 1914 il résidait 31 rue Sébastien à Paris. Le 4 mai 1914 à Paris,
Retour à Lyon en 1918, il était spécialisé en petite joaillerie, bagues dormeuses, barrettes, épingle de cravate.




Actuellement la maison Marchak a été reprise par madame Dominique De Blanchard et Maître Grégoire Marchak




Un poinçon et une marque sur une timbale


C'est le poinçon de Laurent (Lorenzo Marzo) de 1901 à 1921






Quelques poinçons de Cartier avec la date






1973 poinçon des Must de Cartier



Un poinçon de fabricant difficile à identifier sur un bracelet extraordinaire de Dusausoy



J'avais cru lire ceci comme poinçon de Maitre

C'est un bracelet qui permet 27 combinaisons différentes


La façon d'utiliser les clips est infinie, comme le montre le coffret de la maison Dusausoy avec ses quatre clips en or gris, platine et diamant, pouvant former 28 combinaisons, et dont Andy Warhol s’était porté acquéreur. Figurant dans sa collection dispersée dans les années 1980 par Sotheby's, le coffret avec ses montures avait été vendu séparément de ses clips. Un marchand anglais (Barnett) a fini par rassembler le tout.


Revendu par la maison Christie's de Genève


Mais qui a fabriqué cet étonnant bracelet pour Dusausoy?


J'ai fini par le trouver, c'est Albert Chapillon et Cie


Albert Chapillon a insculpé son poinçon en 1920 et la difficulté aussi était qu' il ne soit pas installé à Paris, mais 50 faubourgs de la Seine à Nanterre   plus tard il se déplacera Rue de Clery à Paris  Puis 101 rue du temple à Paris. Comme Symbole, "une fourmi" les lettres "C.A. "de part et d'autre et en bas "&Cie" Le poinçon est biffé en 1925 car la maison est reprise par Marcel Albert


Je n'ai pu trouver de photographie du  poinçon de mon premier patron,  Jacques Candas, grand joaillier qui travailla pour les très grandes maisons Françaises et Suisses son atelier était au 60 rue Richelieu à Paris 

Son poinçon  : C.C. et le symbole, un as de trèfle dans un cercle


Le poinçon de André Candas est proche de celui de Jacques



André Candas était installé au 12 rue Sainte Anne il avait insculpé son poinçon le 4 juin 1920 et l'avait Biffé en 1925 initiales A.C. , Symbole As de trèfle. 
Il est repris par son fils Gaston le 12 aout 1925 avec comme symbole un as de trèfle dans un cercle. poinçon biffé en décembre 1942 avec la maison Candas & Cie Il travailla avec René Boivin Jacques Candas travailla pour de nombreux grands, comme Mellerio, mais aussi pour Meister à Zurich et beaucoup d autres

Et puis la chanson que tous les français connaissent : Le Bal chez Temporel: elle fut écrite par André Hardelet à qui j'avais consacré un petit article




Leon Jacques Hardellet,   son descendant est un écrivain français né le 13 février 1911 à Vincennes et mort à Paris le 24 juillet 1974 mais aussi un bijoutier.

Après avoir commencé des études de médecine, il prend la direction de l'entreprise familialeLes Alliances Nuptia  une fabrique de bijoux dans le quartier du Marais à Paris, 

. Puis il se révèle comme un écrivain de langue française à l'œuvre variée : poèmes, récits, chansons, romans, essais, nouvelles…

Il publie Lourdes, lentes…, sous le pseudonyme de « Stève Masson », en 1969. L'érotisme de ce texte choqua, dit-on, Raymond Marcellin, ministre de l'Intérieur. André Hardellet fut condamné en 1973 pour « outrages aux bonnes mœurs » par la 17e chambre correctionnelle de Paris, et en fut très affecté. Il mourut l'année suivante.



Une lectrice m'adresse ce petit dessin d'un poinçon qu'elle trouve sur un bijou.




Son poinçon dessiné est un peu carré, mais c'est assez juste, c'est le poinçon de maître de Thomas Cléricetti:  initiale T.C. et le symbole est une clé, Thomas exerçait 11 rue de Beaujolais à Paris. Il est intéressant de voir le nom de Cléricetti  associé souvent à Fontana, certainement de la famille de Maria Clericetti , mère de Thomas Fontana.



               Un copain Chinois me pose la question : Qu'est ce que ce poinçon ?




C'est un poinçon Polonais



Et ce poinçon qu'on m'adresse !  W.B.  Et lorsqu' on le sait, c'est une autruche, mais qui est ce fabricant.


Wolf Batchever  qui est ouvrier bijoutier en 1899 et qui veut être naturalisé, il le sera en 1951
Il va s'installer au 3 rue Geoffroy Marie à Paris, je l ai trouvé en 1930, en 1948, en 1954 a cette même adresse


Ceci est le poinçon d'Alexis Falize, famille sur lesquels j ai écris un article:  https://www.richardjeanjacques.com/search?q=Falize




Poinçon de Bapst & Falize


Poinçon de Falize Frères



Descriptif du poinçon de Lucien Falize en 1892



Sur cette belle montre 



Un poinçon Sté A.B. et un symbole difficile à identifier


Peu précis , mais c'est ....


La société nouvelle Perles et diamants



Introuvable dans l'Azur de 1933. Voici un acte pour une modification de cette société qui date de 1938. 



Un poinçon sur un chauffe plat


Poinçon de Halphen, en 1854 il était installé Rue de Valois au Palais Royal

Dans la revue la France des participants qui abandonnent le dividende de l'exposition universelle de 1867 Halphen est cité…de nos jours, serait-on si généreux ?

Voici la liste des maisons de commerce, des Compagnies et des personnes qui ont abandonné au Musée des arts décoratifs le dividende de l'Exposition de 1867, jusqu'à ce jour :

Banque de France; Chambre de commerce de Paris; Chambre de commerce de Tourcoing; Compagnie des Chemins de fer du Midi ; Béhic, ancien ministre; Boitielle, ancien préfet de police ; Boucherot, brasseur; Christofle, orfèvre; Delahante; Denière, bronzier; Dumas, membre de l'Institut; Duplan, manufacturier; Duvelle-roy, éventailliste ; Fourdinoy, fabricant de meubles; Gagnet ; Gagneau, bronzier ; Gouin, constructeur ; Camille Groult, fabricant de pâtes alimentaires ; Guibal, président de la chambre de commerce de Paris; Hachette, libraire Halphen, orfèvre; Hottinguer et Cie banquiers; Houette; Laveissière, A. Mame, libraire éditeur; Piver, parfumeur; Petin et Gaudet, hauts-fourneaux de Saint-Chamond; Gastinne-Renette, armurier; Léon Say, ministre des finances; Schneider et Cie , hauts-fourneaux du Creuzot, Thiébaut, fondeur; Vernes et Ce; banquiers.



Puis ce fut sa veuve en 1877.



Sur cette bague un poinçon J.B. et une roue à 10 branches :  Jean et Pierre Bellin 16 rue d'Aguesseau à Paris, très connus dans le monde entier, moins en France.



Sotheby's a revendu cette belle pendule des frères Bellin



Société "G" avec une corne d'abondance
C'est la SARL Georland rue Danielle Casanova 2075002 Paris, malheureusement mise en liquidation en 2013, un grand fabricant.



Poinçon de Henri Hector Picq 



Un article fait sur cette belle maison  



Difficile le poinçon de Sterlé, mais j'ai vérifié auprès d amis antiquaires en joaillerie






Poinçon certainement récent car en 1948 le poinçon de Sterlé était décrit ainsi
Sterlé et Cie , Bijoutier fabricant initiale S.D. Symbole : Une Nef.
Il était installé en 1948 et 1954 avenue de l'Opéra Paris.


Une fois de plus nous pouvons déplorer que les salles de vente ne décrivent  pas les poinçons, cela servirait le plus grand nombre , par exemple cette belle bague de Fertey  revendue par Mtre Thierry de Maigret. Qui écrit

Bague rouleau en platine 850 millièmes, ornée d'une émeraude rectangulaire à pans coupés de belle couleur en serti griffe, épaulée et rehaussée de chutes de diamants baguettes, carrés et demi-taille. Poinçon de maître Louis Fertey, ancien collaborateur de la maison Georges Fouquet, ayant continué sa collaboration avec Jean Fouquet (fils de Georges) après la fermeture de la maison en 1936.


Poinçon de Louis Fertey

Louis avait travaillé avec Jean Fouquet.   
Apres 1936 Jean Fouquet, continue, en effet, à signer des pièces qui sont fabriquées par divers ateliers, dont celui de Louis Fertey, ancien collaborateur de la maison.
Au début de sa carrière, Louis Fertey était installé au 6 rue royale à Paris comme façonnier. Il était né le 6 juillet 1895 à Paris c'est le 17 novembre qu'il s'installe à son compte 58 bis rue Sainte Anne, et insculpe son poinçon L.F. et une tour crénelée.
Après la Guerre Jean Fouquet a toujours des clients privés, les bijoux seront fabriqués par Charles et Pierre Fertey le fils et le petit fils de l'ancien chef d'atelier de Georges Fouquet.  Pierre Fertey succede à son grand père Louis, le 6 novembre 1953. Il garde comme poinçon le symbole de la tour crénelée et change les initiales par P.F.




Ce poinçon a pour initiales J.F.  Avec pour symbole une cocotte en papier. Cela fait partie des poinçons plus difficiles à trouver car  Ferriere  était un bijoutier qui travaillait à façon , donc pour des bijoutiers boutiquiers ou des marques. Il était installé dans les années 50 35 rue coquillère à Paris 75001.



Un poinçon avec les initiales GP et une croix.

Un grand fabricant souvent indiqué sous le nom de Gaetan Perçin alors qu il s'appelait Gaêtan De Percin une noblesse qui remontait à la bataille d'Azincourt. Un formidable découvreur de fermoirs et de système (la maison Hermès en sait quelque chose) Son fils Olivier de Perçin lui succéda, la maison est fermée.


Initiales D.B. symbole : Une croix de Lorraine

Il s'agit de Désiré Bergerat,  fabricant bijoutier les initiales sont D.B.  et le symbole une croix de Lorraine. Son poinçon a été insculpé le 24 septembre 1891 et a été biffé le 2 mars 1893. Il résidait à l'époque 29 rue des blancs manteaux à Paris



C'est le poinçon de Jean Desmarés



Jean Desmarés fabricant, initiales J.D.  le descriptif officiel est : Une pensée avec deux feuilles, le poinçon a été insculpé le 11 avril 1919




Un de mes lecteurs voit ce bracelet dans une vente publique et m'adresse par téléphone un dessin qu'il a fait.


Sur le site du ministère de la culture il n'y a pas de photo de son poinçon, mais c'est celui de Georges Lenfant., autre grand bijoutier créateur de nouvelles techniques.
Les initiales sont G.L. et le symbole est : un dé à emboutir avec une aile d oiseau:  Georges Lenfant, qui écrivit deux livres importants sur nos les techniques de nos métiers fit insculper ce poinçon en 1909 et le fit biffer en mars 1939 son atelier se trouvait au 47 rue des petits champs à Paris




Les grandes maisons ne fabriquent pas toujours tout, par exemple cette suite de douze petites cuillères finement gravées d'animaux, de fleurs et de motifs géométriques. Vendues par la Maison Boucheron et revendues par l etude de maitres Guillaume DELON et Xavier HOEBANX pas de photographie ou de descriptif du poinçon mais le nom cité par eux est : Pierre Queillé, une très grande famille d orfèvres parisiens.


Voici le poinçon de Pierre Queillé

Or si cette marchandise a été livrée à Boucheron, Frederic Boucheron ne fonda sa maison qu'en 1858, ce ne peut donc être comme l'indique le commissaire-priseur,  Pierre Queillé puisqu' il exerça jusqu'en 1846




Mais on peut comprendre la confusion en observant que son fils avait comme initiales de son poinçon les mêmes que son père, à savoir P.Q. (avec un symbole différent) C'est donc Eugène Queillé qui a fourni Boucheron.
La difficulté est que bien souvent il est possible de lire le nom, les initiales, de l'orfèvre mais sans la photo de son poinçon.

Or un excellent site que je vous recommande :http://www.silvercollection.it/, note le plus possible le descriptif et une photo du poinçon et de l'orfèvre et pour les Queillé, ajoute.

Ensuite Eugène Queillé, orfèvre, reprend l’atelier, s’installe au 8 Petite rue Saint-Roch-Poissonnière, enregistre son poinçon le 11 février 1847 (ref. N° 01562 des Archives de la Garantie, Paris). En 1874 les Queillé sont installés au 11 rue des Petits-Carreaux dans un quartier d'orfèvres ou ils continuent leur activité jusqu’en 1895, quand l’atelier est repris par Antoine Lapparra.


Des commentaires sont possibles ci-dessous si vous avez un compte Google, sinon me les adresser à : richard.jeanjacques@gmail.com

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