vendredi 12 avril 2013

Le Bracelet Chaine d'Ancre d'Hermes a 75 ans


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Après avoir traité, l'alliance trois anneaux de Cartier, la Minaudière de Van Cleef & Arpels, et autres, c'est certainement l'un des bijoux (avec le bracelet Mors) le plus connu de la Maison Hermès

75 ans qu'il se décline surtout en argent, mais aussi en or, en plusieurs tailles, lisse ou tressé.
D'ou vient la pérennité de ce bijou?

Un petit retour sur l histoire de la maison fondée par Thierry Hermes, maison toujours tenue par la famille ...bien que..LVMH soit entré par une petite porte qui pourrait...!!



Thierry Hermès est né en 1801 à Krefeld  en Allemagne. Cette ville, sur la rive gauche du Rhin alors annexée à la France, était réputée pour son artisanat de tissus imprimés.



Annuaire du commerce des soies de 1868,
l'entreprises existait a cette date, cliquez
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Son père était commerçant et fabricant dans la soie a Crefeld en Prusse, Thierry ne désirait pas rester à Crefeld et de plus d'après Jean Diwo, il ne voulait pas répondre à l appel du service militaire en Prusse
 Vers l'âge de vingt ans, Thierry Hermès se rend à  Paris où, en 1837 il ouvre une  manufacture, rue basse du rempart (elle n’existe plus) près de l'église de la Madeleine et ,pourtant une rue ou habitaient le grand orfevre Odiot, L'éminent Joaillier Bapst, et aussi Maurice Meyer Joaillier de l Empereur . Il s’installe comme  artisan harnacheur sellier, et  conçoit, fabrique et vend des harnais et des équipements pour les chevaux. 
Dans les années 1830, Thierry Hermès vivait  à Pont-Audemer, dans l'Eure ou une forte communauté juive a développé dès le XII eme siècle une activité importante de tannerie, il reviendra y vivre  après la défaite de 1870. Il s'éteint à Neuilly en 1878.
Puis avec Charles Emile Hermès (1830-1916), fils de Thierry, l'entreprise, implantée désormais rue du faubourg Saint Honoré depuis 1880, diversifie sa production vers la fabrication d'articles d'équitation, de couvertures de cheval, de casaques de courses en soie .

Foire de Milan en 1911 Stand Hermes

Emile Hermes, Photo de Roger Schall

Les descendants de Thierry Hermès, Adolphe (1866-1933) et Emile Maurice Hermès (1871-1951) vont parier sur l'essor de l'industrie du bagage par le développement de l'automobile. Mais Emile va racheter la part d'Adolphe et dirigera seul la maison.A partir de la culture sellière transmise par son père notamment la couture au « point sellier » Il crée un style. Dans les années 1920, la maison Hermès étend la signature Hermès au vêtement féminin et masculin, à l'horlogerie, à la bijouterie, aux accessoires de sports ou de ville, à la décoration intérieure.


1924 ci-dessus, dans "l'Expansion commerciale de la France" que de noms célèbres, Roger Sandoz,Emile Hermès, Cartier Joaillier, Mr André Bouilhet, Durand Ruel, Le Bottin, Lalique et Vuitton.

Revue "Femmes Seules " de 1928

En 1929, la styliste Lola Prusac crée les premiers carrés de soie et développe une ligne de vêtements dédiés aux sports émergents de l'époque : plage, ski…

Toile de Mondrian

En 1933, Lola Prusac crée une ligne de sacs et bagages inspirés des œuvres du peintre néerlandais Mondrian véritable révolution dans la maison.


Journal "Fémina" de 1931




Le "Bulletin des Musées de France" lancait un appel entre autres à Emile Hermes pour des acquisitions de généreux donateurs aux Musée. En attendant le Bulletin les remerciait pour leurs prêts d'oeuvres.





En 1935, depuis plusieurs années déjà, Emile Hermes faisait passer des annonces de recherches de Tableaux ou objets d art ayant trait au cheval dans la revue "Annuaire de la Curiosité et des beaux arts"

Couverture de " Paris Alger Magazine"
l'explication est ci-dessous en 07/1935


"Femina " de 1938



Deux des gendres d'Émile Hermès vont développer cette diversification vers de nouveaux produits : Jean-René Guerrand et Robert Dumas (1898-1978), puis son petit-fils Jean-Louis Dumas-Hermès (1938-2010) vont faire de leur entreprise une griffe internationale.




C'est le 3 mars 1938 que Robert Dumas et Jean Guerrand Hermes, vont déposer ce modèle du bracelet chaine d'Ancre par le dépot 1678 à la société du droit d'auteur aux artistes rue Taitbout à Paris



Ci-dessus, publicité de 1939 dans le journal "La Renaissance" cliquez pour agrandir l image

En 1940, Emile Hermes se retire à Cannes,officiellement les enfants, petits enfants puis Mr Dumas le rejoignent  à Cannes , mais  les affaires continuent.


Le figaro du 16/10/1940

Figaro du 16/10/1941

C'est en 1941 que Madame Menetrel (la femme du médeçin très influent du Maréchal Pétain), explique que son mari a reçu une très belle serviette en cuir de la maison Hermes (Note du Colonel Bonhomme) Vuitton avait dû à l' époque,  enrager, après tous les efforts qu'il avait fait pour être le meilleur collabo.( d'après madame Bonvicini)


16/10/1941
La couture se dévellope

Chaussure à talon compensé

Pourquoi avoir choisi cette couleur orange pour tous ses emballages, non par génie du marketing mais parce que sous l'occupation, le colorant et le carton se faisant rare, la marque a pris ce qu'elle trouvait chez ses fournisseurs : un gros stock de cartons orange. C'est resté!




2/1/1942 dans le Figaro

Hermès achète beaucoup d'espaces publicitaires y compris dans " Je suis partout", le principal journal collaborationniste et antisémite français sous l'occupation Allemande. Le dernier numéro paraît en août 1944 et ses rédacteurs seront ensuite jugés et condamnés.
Il y fait publier des messages comme "Hermes se tient à votre disposition pour vous suggérer les Cadeaux utiles et agréables qui charmeront vos amis"


Foulard "A la gloire de la cuisine française 1942

Foulard "Retour à la Terre" 1941/1942  selon les termes
du Maréchal Pétain.

Hermes est omni-présent dans le journal "l'illustration" qui est contrôlé par le bureau de propagande du Maréchal Pétain.


Emile Hermès avait racheté des terrains en restanques sur les hauts de Cannes et y fit construire cette vaste maison.

Photo de Ghost Angel

Revenons à ce bracelet Chaine d'Ancre.

Entre 1931 et 1938, Mr Dumas ne se sépare pas d'un petit cahier de croquis sur lequel il note ses idées, c'est en 1937 se promenant au bord de la mer, sur un qui du port de Saint Aubin sur mer,  qu'il aurait consigné sur son cahier,  le dessin d'une chaine d'ancre,

ces chaines de bateaux qui existent dans le monde entier, et qui sont fabriquées par les chinois maintenant.


Fermoir Clavier que Mr Emile Hermès a du bien connaitre dans sa jeunesse

Quelques temps après il consigne dans son cahier de croquis une idée de fermoir ressemblant entre autres à, un Brandebourg, ou un fermoir de Kabig breton, ou plus loin dans l histoire, à ces attaches de vêtements chinois sous la dynastie Han.






J'ai trouvé aux Etats unis cette planche de dessin  qui date de 1864, il semble vraiment que ce fermoir était très utilisé, en collier ou en bracelet.

Ce n'est qu'en 1938 que Monsieur Dumas va combiner ces deux éléments.
Mais c'est la Société Hermès qui dépose ce modèle en 1938, le 3 mars, auprès de la "société du droit d'Auteurs aux Artistes"
Ce modèle fut fabriqué par de nombreuses maisons pour le compte de la Maison Hermès, mais je crois pouvoir affirmer que le premier modèle a été créé par Gaetan de Perçin , j'ai connu Mr Gaétan de Perçin, mais beaucoup plus son fils Olivier de Perçin qui lui succéda, voir:

http://www.depercin.com/histoire-patrimoine.php


D'après Olivier De Perçin, Emile Hermès avait demandé à Gaetan de Perçin une maquette. Aucun fabricant ne voulait faire un modèle en argent (à cette époque) car ils travaillaient tous sur l'or ou le platine. Mais Gaetan De Perçin venait de créer sa société, sa famille allait s'agrandir avec la venue au monde d'Olivier, il fallait qu'il travaille. Il réalisa tous les premiers modèles à la main, et ne fit un outillage que lorsque Mr Emile Hermes lui demanda l'exclusivité sur ce bracelet.


Vendu par "Cresus"

L'idée fut déclinée en bague, en boutons de manchette etc


Vendu par Sotheby's

Le dépôt, protège le dessin ou modèle , à compter de la date de création pendant une durée qui se termine 70 ans après la mort de l’auteur.


La maison De Percin (qui depuis a été reprise) fabriqua un nombre considérable de bijoux pour la maison Hermes.
Elle diffusait des modèles semblables (avec une toute petite variante pour ceux qui étaient déposés) pour d'autres bijoutiers, j'ai d'ailleurs vendu nombre de ces modèles en or et en argent, car leur classicisme plaisait beaucoup. Cela allait du bracelet au collier, en passant par les boutons de manchettes, les portes clefs, les pinces billets.
Un autre bracelet d'Hermes eut beaucoup de succès, ci dessous le bracelet Mors.

Il y eut aussi les Montres Hermes, par exemple cette belle publicité de 1936


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Encore quelques belles publicités de Hermès

1924


1924




1928



Figaro 1942



Figaro 1942


lundi 1 avril 2013

Bagues de Bonaparte et Napoleon: Le vrai du faux?

Une bague qui aurait appartenu à Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine (Napoléon ne voulait pas du prénom Josephe) de Beauharnais vient d'être vendue aux enchères



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Napoléon Bonaparte  aurait acheté cette bague pour ses fiançailles avec Joséphine de Beauharnais en 1796, ornée d'un saphir poire et d'un diamant poire. L'expert de la maison de ventes "Osenat" l'avait estimée entre 8 et 12000€, elle a atteint 896.400€.

Sur quelles preuves historiques se base-t-on?
«Il n'y a pas eu d'inventaire de bijoux de José­phine. Mais l'inventaire de Napoléon III en fait bien mention» affirme JC Chataigner  du département Empire chez Osenat. La Maison Osenat n'a pas produit cet inventaire en détail.
Un connaisseur demande«Est-ce que l'anneau s'ouvre?» . 
«II le devrait et l'on doit alors lire l'inscription “Deux font un”», assure-t-il en faisant lecture du catalogue d'une exposition de Bruxelles, en 1950, où la bague de fiançailles de Bonaparte à Joséphine portait le no 129.
Mais  la bague mise aux enchères ne s'ouvre pas. 


Mr Chataigner n'a aucun doute ," la bague provient de la collection du Prince Victor et de la Princesse Clémentine de Belgique". Pourtant il n'y eut pas de fiançailles officielles entre nos deux tourtereaux qui étaient pressés par le départ en Italie de Bonaparte. 
Mais  Madame Payenneville dont j'ai bien connu la famille en tant que Joaillier à Rouen , parlait  en octobre 1934  d'un simple saphir, pourquoi ne parle t elle que d'un simple saphir?


Mais alors, l autre Bague? exposée en 1950 à Bruxelles?.
Les Musées de France  étaient absents de cette vente, dommage ! Ils nous auraient peut être éclairés, quoique!!! 
Quand à la mention "par téléphone" il arrive qu'il n'y ait personne au bout du fil, histoire de faire monter.


Cela n'est pas sans rappeler l'affaire du Sabre de Marengo dont certains doutèrent qu'il ait appartenu réellement à Bonaparte, ou ait été porté à Marengo il avait été vendu par la même salle de ventes. De nombreux articles doutent.
napoleonhttp://www.liberation.fr/culture/0101112395-le-sabre-pas-clair-de-napoleon


Prenez cette bague acrostiche "Joséphine" elle a été achetée par le Musée de la Malmaison en 1972, est elle revêtue d'un poinçon de Maitre?, un moyen de l'identifier,mais le Musée de la Malmaison note:


Je crois, mais c'est entre nous, que personne ne sait de quelle Joséphine, mais au vu du travail, je ne pense pas que ce soit Joséphine Baker, mais peut etre pas non plus de Joséphine de Beauharnais.

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Cet anneau du Sacre de Napoléon a fait couler encore plus d'encre, Napoléon et Joséphine avaient fait bénir par le Pape Pie VII, deux anneaux lors du couronnement de Napoléon.
Ci dessus, celui de l empereur sur lequel était monté une émeraude de 5 carats 14, qui symbolisait la révélation divine.
C'était le Trésor de  France qui l'avait fourni, donc une preuve, pareil pour Joséphine qui reçut du trésor un Rubis de 5 cts 33, les deux bagues furent montées par le Joaillier "Marguerite" et coutèrent à l époque or et façon comprise, 48 frs chaque. 
Il est donc possible de retrouver des traces autres que la tradition orale.
Personne ne sut ce qu'étaient devenues  ces deux bagues après le Sacre, et on ne les retrouva pas non plus dans le trésor des Joyaux de la Couronne, pas plus que dans l'inventaire de 1811.

Mais en 1946, précisément le 18 avril, coup de tonnerre bénéfique, le Joaillier de Genève,  Lucien Baszanger (descendant malheureux du Joaillier Bassenge, victime des escrocs dans l affaire du collier de la Reine)  remit à la France ce fameux anneau de Napoléon.

Cet anneau  parait il, d'après l'impératrice Marie Louise, était passé dans les mains de la maison d'Autriche, puis avant guerre, vu la menace Hitlérienne, il avait été proposé au Joaillier (Baszanger à Genève), qui l'avait acquis.

Une belle cérémonie fut organisée dans la galerie d' Appollon (là ou sont exposés les bijoux Royaux) au Louvre et Mr le ministre de la Culture Marcel Naegelen blablata dans un registre dityrambique sur les mérites du Joaillier allant jusqu'a lui adresser "Vous avez su servir la noble cause de la liberté"



Et personne n'alla vérifier  que ce n'était peut être pas l'Anneau de Napoléon, puisque l'émeraude pesait environ 20 carats alors que celle du vrai pesait 5cts,33





Quand je dis personne n'a vérifié, tous ont pris le message officiel pour vérité,  les pages ci-dessus sont de Simone Hatem dans son livre "l'empire des perles et des pierres précieuses" Cette dame fait référence dans le métier, ses ecrits servent  de base dans de nombreux livres.


Cette émeraude était gravée, comme celle de Napoléon.
Il fallut attendre 1970 pour que Monsieur le Baron Pinoteau , secrétaire de l'académie internationale Héraldique révèle dans un journal Allemand "Der Tappert" que, quand  même, une émeraude qui gonfle de 5ct33 à 20 carats!!!!, et de plus , le Baron indiquait que les armoiries gravées étaient celles de de la famille "Yengalytchev" Princes Russes d'origine Tartare et non celles que Napoléon s'était attribué .
En 1975 la bague fut retirée de la Galerie d'Appollon et depuis, de toutes les archives, même la photo n'est plus  dans le catalogue RMN.

Il y avait beaucoup de personnalités à cette réception de la remise de la bague du sacre, Mr Bourguignon, conservateur de la Malmaison déclara:

«Ce geste a d'autant plus de mérite que vous n'avez pas été le simple acquéreur de l'Anneau du Sacre, mais que vous avez contribué à le sauver: lorsque l'Anneau était encore en Autriche, Hitler était tout-puissant et avait interdit la sortie de tous les souvenirs historiques qui étaient demeurés dans la famille des Habsbourg. C'est au milieu de difficultés sans nombre que vous avez pu faire passer en Suisse le joyau qui brille aujourd'hui sous nos yeux. Vous avez plus tard refusé de le céder à Mussolini qui le convoitait.».

Mr Naegelen , le ministre en rajouta:
 «Le gouvernement de la République a du reste décidé de vous donner un haut témoignage de sa gratitude. Sur ma proposition, le ministre des Affaires étrangères prépare le décret qui consacrera bientôt votre promotion exceptionnelle au grade de commandeur de la Légion d'honneur.».

A cet éloge, M. Lucien Baszanger répondit par ces mots: «Je forme les voeux les plus ardents, Monsieur le ministre, pour que la Colombe portant le rameau d'olivier, que Napoléon Bonaparte a fait graver sur l'émeraude, soit d'un heureux présage pour votre pays et le monde.».

Monsieur Baszanger fut bien élevé au grade de Commandeur de la légion d'honneur puisqu'il avait déja reçu la légion d'honneur en 1930, notons que Monsieur Baszanger  aimait Napoleon (comme beaucoup de Suisses) et la France.


Excusez ma copie du journal vous la trouverez sur Gallica
Pourquoi la légion d'honneur ? parce qu'en 1930, il avait déjà été généreux envers notre Pays



Dans un livre sur l'émeraude en 1998, Maurice Emile Giard, grand professionnel de nos métiers écrit: A ce jour, nul ne sait ce que sont devenus les anneaux portés par Napoléon et Joséphine lors de leur couronnement. Existent-ils toujours  et si oui, quel en est(ou quels en sont) le ou les heureux possesseurs"

Or, les musées ecrivent


Historique

Cette bague était à l’origine ornée d’un rubis – emblème de la joie – qui provenait des Diamants de la Couronne, comme en provenait aussi l’émeraude qui ornait celle de Napoléon (disparue). Ces deux anneaux, montés par l’orfèvre Marguerite, furent bénis par le pape le jour du couronnement, le 2 décembre 1804.
Restée dans la descendance de Napoléon, la bague de Joséphine, dont le rubis fut, à un moment donné, substitué par un grenat, a été offerte par le roi Jérôme, frère de l’Empereur, à la princesse Marie-Clotilde de Savoie, sa belle-fille. Avant son entrée au musée, en 1979, elle appartenait à S.A.I. le prince Napoléon, alors dernier descendant du roi Jérôme et chef de la maison impériale.



Don du prince Napoléon et de sa sœur la comtesse de Witt, entré au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau en 1979.
Description
Anneau en or plein ciselé orné d’un chaton serti d’un grenat en table sur clinquant. Les épaulements sont garnis chacun de deux petits brillants. La bague repose, sur un lit de velours rouge, dans un écrin en bois précieux travaillé en forme d’écailles et quadrillé de pointes d’acier. Sur le couvercle, une plaque en vermeil porte gravé : « bague / du couronnement / de / l’Empereur NAPOLÉON / et


Donc comment identifier l objet historique en bijouterie, par l''écrin?.......
Par le poinçon de Maitre? 
A t-on réalisé de tous nos objets de musées, une spectroscopie Raman ou confié ces objets a nos labos, entre autres le LFG?
Est on sûr que les descendants d'Altesses ne font pas un commerce ?
Les  conservateurs ne sont il pas pressés d'avoir découvert une merveille et d' accorder une confiance aveugle aux Altesses actuelles.
Je connais pourtant des universitaires qui ont fait des erreurs considérables, "Hénaurmes" parce qu'ils recopient certaines données, ce qui peut arriver, amis qu'ils ne les rectifient pas quand on leur signale l'erreur!!!!!!
Je connais des experts judiciaires parisiens et j en ai même souffert une fois qui sont, ou incapables d'identifier un objet, ou et je le pense, de mèche avec les experts de salle de vente et tout ce qui entoure certains (evidemment que je peux le prouver, mais les meilleurs sont des gens très honnêtes)

Ce sont des questions que nous pouvons nous poser!

A propos du laboratoire français de gemmologie, l'histoire de la découverte d'un oeuf extra-ordinaire de Fabergé,il faut le lire en suivant le lien ci-dessous.



A lire ce qui précède, il y aurait apparemment de l avenir pour les  "fakes" historiques.

Histoire des Bassanges et des Baszanger.


Raymond YARD: Un des quatre grands fabricants américains

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