vendredi 7 mai 2021

Le Glaive Impérial de Napoleon et le "Régent"


Le Glaive de Napoleon est représenté sur ce tableau de Ingres

J ai été surpris de constater que les révolutionnaires avaient conservé non seulement les joyaux royaux, mais aussi ceux qu' ils avaient confisqués aux nobles disparus ou saisis lors de leur fuite.
Surpris encore plus de constater que les Robespierre, Danton etc, se servaient de ces joyaux pour les faire démonter et en faire recréer d 'autres pour les offrir  aux chefs d'état avec qui ils  souhaitaient  contracter des alliances, par exemple le Sultan de l empire Ottoman ou les Bey de ce même empire et autres
La révolution n'avait pas guillotiné le Joaillier de Louis XVI , devenu le citoyen "Mesniere" ni  le citoyen Nitot , pas plus que Bapst.

Les révolutionnaires demandèrent des inventaires précis de ces biens confisqués, s'en servirent,  puis vint Napoleon  qui se servit aussi de tous ces diamants et pierres de couleur pour constituer des collections de joyaux à offrir à sa famille, et à ses fidèles. Mais comme toujours, ces pièces admirables furent très souvent démontées pour refaire d autres joyaux.

Parmi elles le Glaive de Napoleon de 1812.


Lors de son sacre, le 18 Mai 1804, Napoléon 1er arbore le Régent sur la garde de son épée, mais cette épée fut démontée le 15 juin 1812 pour faire le glaive impérial lors du couronnement de l'Empereur.
En 1811 Napoléon voulut détruire l' épée du sacre et c'est Vever à nouveau qui nous explique ce qu'elle devint:

"Quoi qu'il en soit, pour ce qui concerne l'épée, Napoléon ordonna en 1811 qu'elle fût démontée et que le Régent, ainsi que les autres diamants qui l'enrichissaient, fussent employés pour faire un nouveau glaive.

C'est alors que F.-R. Nitot fils, successeur d'Étienne Nitot, qui était mort en 1809, demanda et obtint de conserver cette épée au lieu de la détruire, et qu'il remplaça les pierres fines par des imitations. Un procès-verbal du 15 juin 1812 constate la remise qui en fut faite au joaillier, pour la valeur de l'or à fondre, soit 900 francs, que l'on porta en déduction sur la facture de 82.910 francs, dont il est question plus loin.



En 1811  , Pierre comte de Montesquiou, comte de Montesquiou-Fezensac. est le grand Chambellan de Napoléon , c'est lui qui va confier ce travail à François Régnault Nitot et ses fils , joailliers de "l' empereur et l' impératrice , et des Enfans de France, du Roi et de la Reine de Westphalie"
Sur le tableau ci-dessus, figurent les diamants nécessaires à la fabrication du Glaive de Napoléon , avec l emplacement ou ils se trouvent, par exemple le plus beau "Le Régent"  comme vous pouvez le lire, sur le pommeau , pesait 136 Karats (écrit avec un K)

Le Régent fut porté pour la première fois par Louis XV lors de la réception de l'ambassade de Turquie en 1721. Il fut ensuite provisoirement serti sur la couronne du sacre de Louis XV, le 25 octobre 1722. Peu après son mariage avec Marie Leczinska le 5 septembre 1725, le roi commença à porter le diamant sur son chapeau, habitude qu'il conserva jusqu'à la fin de son règne. Pour le sacre de Louis XVI, le 11 juin 1775, on réalisa une nouvelle couronne semblable à celle de Louis XV et ornée du Régent en face frontale. Tout comme son grand-père, Louis XVI arbora le diamant sur son chapeau. Volé en 1792 puis retrouvé en 1793 caché dans une charpente, il fut mis plusieurs fois en gage par le Directoire puis le Consulat avant d'être définitivement récupéré par Napoléon Bonaparte en 1801. Il fut alors utilisé pour embellir l'épée du Premier consul réalisée par les orfèvres Odiot, Boutet et Nitot. En 1812, Le Régent devint un des ornements du glaive de l'empereur Napoléon Ier, réalisé par Nitot. Suivant les changements de régime, il fut serti sur les couronnes de Louis XVIII, Charles X et Napoléon III puis sur le diadème grec de l'impératrice Eugénie.

13 diamants importants démontés de l ancienne épée de l Empereur furent remontés sur le glaive.




Le Glaive de Napoleon Par Nitot

Mais on découvre aussi l inventaire des diamants figurant sur les différents ornements.

C'est à dire 2994 diamants brillants, plus 21211 roses en diamants (les roses étaient appelées Roses de Hollande)
Le rapport précise que 371 diamants , sortis du trésor provenaient de la couronne de Rubis démontée.(je pense que c'est celle de Joséphine de Beauharnais)




L' intendance générale qui commanda l'expertise le 13/11/1812, en dehors de l or fourni, note les droits de garantie, la façon du bijou d'or et la ciselure, la façon des diamants au nombre de 5531 pierres( était- ce le prix du serti? ou d une retaille des diamants?) le prix de la lame du glaive, la monture du glaive et de l'étui.



Il fallait un Baudrier, pour suspendre le tout à l épaule et à la ceinture de Napoléon, ce Baudrier était en velours blanc, brodé en or enrichi de diamants et de brillants taillés en rose.
et 9 diamants.




Le prix de façon (puisque les matières sont fournies) est de 300 frs pour le travail de l'or et la façon sur diamants est de 2600 frs (qu'entendait il ? retaille de diamants où sertissage?)  reste la broderie sur l'étui pour 800 frs  Le prix total estimé du Glaive de Napoléon est de 82.910 frs 14 centimes. ce qui ferait de nos jour (quoique les sites de conversion de francs en Euros ne soient pas très justes) environ 250.000€




Joseph Chaumet dans ses mémoires nous explique :
Le RÉGENT, cette fois, a pris place au pommeau du glaive. De grosses roses qui ornaient le baudrier, brodé de lauriers et d'abeilles d'or, provenaient de l'épée du sacre de Louis XVI. La fusée n'était qu'une mosaïque de diamants disposés en palmettes autour de deux brillants, un
sur chaque face. La garde rappelait la forme du glaive que l'Empereur portait le 2 décembre 1804 à Notre-Dame et que David a reproduit, avec, sur la face, une aigle éployée et couronnée, enserrant des foudres, au-dessus d'un écusson blasonné de l"N" majestueuse. Elle se terminait aux  extrémités par deux motifs de diamants. Au revers, les mêmes palmettes sur la fusée et, sur la garde, une guirlande de lauriers; à l'écusson, les armes de l'Empire.
Le fourreau portait une sobre décoration a compartiments géométriques, cercles encadrant des étoiles alternées avec des abeilles, hexagones allongés cernant des foudres, le tout endiamanté å l'avers, ciselé au revers. Le briquet était d'or ciselé au revers et rehaussé de diamants å la face.
La lame, enfin, latte å gouttières, était damasquinée au droit de lauriers et d'aigles et, au revers, de la devise << Honneur et Patrie >>.
La facture de Nitot, datée du 16 novembre 1812, conservée aux Archives Nationales, s'élève, pour le glaive et son fourreau, å 74.036 fr. 69, et pour le baudrier à 8.874 fr 32, soit ensemble 82.91 1 fr 01, -les pierres ayant été fournies par la Couronne.

Qu'est devenu ce GlaiveAu début de 1814, la France est envahie dans le sud et à l'est par une alliance composée de la Grande-Bretagne, la Russie, la Prusse, d'autres états allemands de la Confédération du Rhin et l' Autriche. C'est la 6e coalition.
Quand l' impératrice Marie Louise se rendit compte que les alliés approchaient, Marie Louise et  sur ordre de Napoléon, elle quitta Paris avec son fils et se réfugia à Blois.

C'est là qu'avant de continuer un voyage plein de périls, Marie Louise prit le parti de porter sur elle le plus possible des diamants de la Couronne, afin de les sauver des cosaques qui infestaient la région.
La pièce la plus importante de ces joyaux était le glaive impérial, sur la poignée duquel le Régent se trouvait monté et dont la lame embarrassante était très difficile à dissimuler. M. de Méneval, qui, comme MM. d'Haussonville et de Gontaut, avait suivi l'Impératrice dans sa fuite, fut chargé par Marie-Louise de démonter cette épée.
Il raconte, dans ses Souvenirs, qu'il dut se résoudre, pour pouvoir l'emporter, à séparer la lame de la poignée. N'ayant aucun instrument à sa disposition, il mit la lame sous un des chenets de la cheminée de l'appartement de l'Impératrice, et, faisant une pression, il parvint facilement à la briser, car elle était en laiton. M. de Méneval put ainsi cacher sous son vêtement cette poignée qui représentait une valeur de plus de douze millions, et rejoindre l'Impératrice, qu'il accompagna jusqu'à Orléans.
Autre source, Henri Vever précise "la version que M. Paul Bapst m'indique comme étant celle qu'il a toujours entendu raconter dans sa famille, est un peu différente. D'après lui, ce serait le roi Jérôme qui, après avoir inutilement tenté de faire sauter le Régent avec son couteau, aurait brisé la poignée du glaive."
Le père de Marie Louise, François Ier, empereur d'Autriche restituera ensuite le Régent à la France et à Louis XVIII .



Francois Régnault Nitot mourut  au 15 place Vendôme  là ou se trouve l'hoôel Ritz de nos jou

L histoire des Nitot vous interesse? Lisez


Et la suite

vendredi 30 avril 2021

Un joaillier Rambour peut en cacher deux autres

Récemment j avais rectifié une erreur,   car nombreux sont ceux qui citent ou vendent et revendent un bijou comme étant de "Beaudouin" alors qu il est de "Rambour"
J ai donc fait des recherches sur André Rambour, et ma surprise c'est qu'il y avait , le père, et
les deux fils, qui étaient Joailliers.


Revendu par la  Galerie Macklowe:  https://www.macklowegallery.com/



Mais cet André Rambour, d ou venait il? Quand avait il débuté ? , une salle des ventes indique sa naissance en 1891, un peu jeune pour participer à l exposition universelle, alors j' ai cherché des généalogies, mais je n'ai rien  trouvé, mais par un mariage,  je trouve l acte de naissance de Jeanne Rambour fille de Charles Rambour bijoutier. Est ce un hasard où un lien familial?



Mais pour son père né entre 1850 et 1860 pas d archives numérisées à Paris, elles ont disparues. Donc, j ai cherché un mariage avec les tables décennales et j ai fini par trouver Charles Rambour, qui à la naissance de sa fille était voyageur de commerce, et dont le père "Jules Gabriel Rambour " était bijoutier. 
Alors? André Rambour? il me faudra trouver son acte de décès en 1933 pour constater que lui aussi était le fils du bijoutier Jules Gabriel Rambour .
Peu de choses sur le père Jules Rambour sauf qu il était installé bijoutier à Lyon

Personne ne s'est intéressé à  André et Charles Rambour, alors il existe  peu de données c'est pourquoi le peu de bijoux revendus sont tous datés de 1900, mais je ne suis pas sûr des dates citées.



André Rambour s'installe en 1891, son poinçon de Maïtre est insculpé le 20 février.
Ou a t il fait son apprentissage? peut être chez son père.



Voici son poinçon, A.R. et une pomme


A propos du joaillier Beaudouin, j avais écris ceci: a propos d'un commentaire.
AUGUSTE BEAUDOUIN; une broche Art Nouveau en métal émaillé jaune et ornée de perles, modelée en lys stylisé de la vallée, dans la boîte d'origine Tessier of London ajustée, longueur de goutte environ 3,3 cm, environ 7g.
Vente des commissaires-priseurs et évaluateurs Adam Partridge: jeudi 31 octobre 2019 
Dommage que les poinçons n'aient pas été relevés.
mais la Vente de Brightwells: mercredi 18 mars 2020 [Lot 00196] décrivait : éventuellement dessinés par Georges Le Turcq : Je pensais que c'etait un bijou fabriqué par Georges le Turcq pour Antony Beaudouin qui a insculpé son poinçon.

Mais je me suis  aperçu que tout était  erroné car "Sonya"  qui tient le site et la maison "Tadéma Gallery" de main de maitre, avait relevé les poinçons sur ce bijou, le voici ci-dessous, si les commissaires priseurs se décidaient a publier les poinçons relevés sur les bijoux, il y aurait moins d'erreurs!



A.R. et une pomme




En ce qui concerne Charles Rambour, il semble que, de voyageur de commerce  en 1879  il soit devenu bijoutier avant 1884 en s'associant avec Georges Pouplier qui était un fabricant d articles de petite bijouterie, par opposition a la "Bijouterie riche" 



Puis en 1893 chacun va de son coté , Georges Pouplier insculpe un poinçon, tandis que Charles Rambour va lui faire de la petite bijouterie et de la bijouterie en plaqué




Il n en rejoint pas pour autant son frère et chacun vont faire carrière .

En 1897 André est membre du bureau de la Chambre Syndicale de la BJO.  Felix Despres en 1897 reçut la légion d honneur et ses amis offrirent un dîner chez Ledoyen. Au dessert, l'un des convives, orfèvre distingué, se leva et donna lecture au nouveau chevalier de l'amusante lettre d'excuse suivante, manière de toast fantaisiste dans lequel se retrouvent la plupart des noms de ceux qui étaient présents.

« Mon cher ami,  Empêché d'éleVever vous l'hommage de Massinpathie, pour le confrère éminent et Labouriau que vous êtes, je pense avec regret aux nombreuses bouteilles que dé-Boucheron en votre honneur des collègues plus favorisés, aux félicitations qui de Jacta-ble, seront adressées Aucoc de la joaillerie, comme il convient de vous appeler.
« Mais je tiens à vous assurer que, Desprès ou de loin, aujourd'hui comme Debain, Hénin-porte en quelle circonstance, mon dévouement vous est acquis, et si quelque esprit jaloux jetait, Chambin savoir pourquoi, une note discordante dans ce concert amical, eh Boin ! qu'il Chaveton qu'on se  Moche des manifestations d'une basse envie qu'il ne saurait pro-Paget dans nos cœurs. « On le lui prouvera au besoin en Langoulant comme il convient, c'est le plus sûr moyen d'avoir raison , qui restera aussi Coulon qu'un renard qu'une poule aurait pris.
« Je M arrêt et Lefebvre-aimant sans réclamer Marest, je boucle ma Falize et, sans Rambour ni trompette, je file à la campagne attendre que le Froment-Meurice ».





Au premier janvier 1900  Charles est au 26 rue Saintonge et André  au 81 boulevard de sébastopol.




Broche Art Nouveau 'Flora'
Or et diamant, H  2,30 cm (0,91 pouces) |  L  3,40 cm (1,34 pouces)
Origine c. 1900:  Marque du fabricant 'A.R' avec une pomme
Ecrin étui ajusté :ÉtatTrès bien
Littérature illustrée dans leur  livre qui doit sortir prochainement 
Beatriz Chadour-Sampson & Sonya Newell-Smith, Tadema Gallery London Jewellery from the 1860s to 1960, Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart 2021, p. 162



La Galerie Tadéma a revendu  cette broche de ANDRÉ RAMBOUR
Broche Coquelicot Art Nouveau : Or, émail, diamant, perle :H  4,60 cm (1,81 pouces) |  L  3,50 cm (1,38 pouces) , c. 1900
Poinçon de Maître 'AR' avec une pomme 
Littérature: illustrée dans leur prochain livre:
Beatriz Chadour-Sampson & Sonya Newell-Smith, Tadema Gallery London Jewellery from the 1860s to 1960, Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart 2021, p. 103
cf. Les Salons de Paris 1895-1914, Jewellery II: The Designers LZ, pp.175-6 autres bijoux de Rambour




C'est encore la maison Tadéma qui a revendu  ce Pendentif / Broche Art Nouveau Lily-of-the-Valley d'André Rambour en Or, émail, diamant, perle . H  3,50 cm |  L  2,80 cm 
Origine France. 1900 . Poinçon  AR avec une pomme
Coffret d'origine ajusté: la soie marquée: A.RAMBOUR, 81 Boulevard de Sébastopol, Paris Haut de caisse marqué: 'MR 18 Mars 1903'
Littérature : illustrée dans leur prochain livre:
Beatriz Chadour-Sampson & Sonya Newell-Smith, Tadema Gallery London Jewellery from the 1860s to 1960, Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart 2021, cat. non. 119




Revendue par la galerie Tadéma de Londres bague d' André Rambour - Bague
Diamant Perle Émail Or L  1,30 cm (0,51 pouces)
env 1900 poinçon de maitre du  fabricant indistincte
écrin de la bague. 24 diamants taille rose 0,45 cts env.
cf. Les Salons de Paris 1895-1914, Jewellery II: The Designers LZ


Cette broche a été dessinée par Descomps pour André Rambour



Cette broche semblable , n'est pas reprise en ciselure mais plusieurs sont proposées à la vente




La maison d'enchères Pestel de Bord  a revendu  ce bijou d' ANDRÉ RAMBOUR 
Chaîne jaseron et pendentif lotus pouvant se porter en broche en or jaune 18 carats (750 millièmes), le pendentif ajouré serti de diamants taillés en rose et d?un rubis rond. Poinçon d?orfèvre. Hauteur de la broche pendentif : 4 cm Longueur de la chaîne : 47 cm Poids brut : 27,8 g...




André Rambour | Un pendentif Art Nouveau en or et émail avec une scène d'eau et deux personnages.  vers 1900.





Un pendentif Art Nouveau en or 18 carats et émail français par André Rambour. Le pendentif est conçu comme une jeune fille dans un iris en émail qui est suspendu par une chaîne à maillons fantaisie et un dessus en feuillage émaillé. Contrôle français et poinçons de maître. Vers 1900. Montré dans l'exposition Poster House (New York) "Alphonse Mucha: Art Nouveau./Nouvelle Femme", 20 juin-6 octobre 2019. 




Collections de Charles Rambour en 1900 dans la "Revue de la Bijouterie, joaillerie, orfèvrerie" 




Charles Rambour est exposant à l Exposition Universelle de 1900 à Paris, ou il obtint une médaille d'argent.



Très intéressante broche revendue par la maison Christie's :

Broche Art Nouveau en Or, Diamant et Perle d'André Rambour  Vers 1900, essai français et poinçons de maître, 4,5 cm de large Avec poinçon d'André Rambour sur l'épingle



Les deux frères sont membres de la société des livres d'art , a laquelle d'ailleurs beaucoup de joailliers adhèrent



1900 photographie d'une broche pendentif de André Rambour.



1903-1905, je la trouve très proche du pendentif au dessus d'André Rambour Broche pendentif en or jaune 18K 750‰ de forme triangulaire à décor stylisé de feuilles de ginkgo biloba rehaussé de perles probablement fines non testées, d'un diamant de taille ancienne et de diamants de taille rose. Épingle amovible, crochet rabattable et anneaux de suspension. Dimension : 4 x 3,60 cm



1900 cette broche serait de André Rambour



Dans la revue de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie du 1 er janvier 1900, cette broche pendentif de André Rambour, apparemment émaillée, or avec diamants et une jolie briolette




A nouveau la Galerie Tadéma de Londres qui a revendu  cette Broche Coquelicot Art Nouveau
Or, émail, diamant, perle
H  4,60 cm (1,81 pouces) |  L  3,50 cm (1,38 pouces)
Origine Français, c. 1900
Des marques 'AR' avec une pomme ' Ecrin ajusté
Littérature
illustrée dans leur  prochain livre:
Beatriz Chadour-Sampson & Sonya Newell-Smith, Tadema Gallery London Jewellery from the 1860s to 1960, Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart 2021, p. 103
cf. Les Salons de Paris 1895-1914, Jewellery II: The Designers LZ, 




André Rambour en  1901 reçoit les palmes d 'officier d'Académie.




Janvier 1901 revue de la BJO
M. Rambour a donné lecture de son intéressant rapport sur les concours professionnels, qui font honneur à la corporation, et en a proclamé les résultats. Concours professionnels. — Grands concours.
Bijouterie. — PRIX FROMENT-MEURICE (400 fr.) : François Jacquier ; 2e prix (100fr.) : Georges Maninck.
Orfèvrerie. — PRIX MARTIAL-BERNARD (400 fr.) : Luc Forbeaux ; 2e prix (100 fr.) : Alph. Chevallier ; 3e prix (50 fr.) : Georges Tischbauer.
Dessinateurs. — 1er prix de 500 fr. : Georges Bouillant ; 2e prix ex-oequo (100 fr. chacun) : Douy-Pascault, Louis Fuchs ; 3e prix (50 fr.) : Paul Liénard. Concours entre jeunes ouvriers âgés de moins de vingt et un ans.



Boucle de Ceinture d'André

(Suite de l article)  Ont obtenu chacun une 1re prime : Bijouterie, Didillon ; Joaillerie, Thiéblemont, Repiquet; Orfèvrerie, Virion, Singer; Ciselure, Bonnafoux, Hertzog; Email, Page.
M. Massin prend ensuite la parole pour expliquer qu'une distinction honorifique, consistant en une plaquette de vermeil de grand module, a été instituée pour être décernée exceptionnellement au mérite professionnel. C'est un hommage rendu par la corporation tout entière à la personne qui aura été choisie pour cet honneur.
M. Massin retrace la vie de M. Le Saché, fabricant-joaillier, un de nos maîtres les plus distingués, qui a créé et exécuté depuis plus de trente ans un nombre considérable d'oeuvres très remarquables. On remet à M. Le Saché, au nom de la Chambre Syndicale et de la Société d'Encouragement, au milieu des applaudissements unanimes de l'Assemblée, la grande plaquette de vermeil qui lui est offerte par la corporation.
M. Martial-Bernard donne lecture de son très éloquent rapport sur les prix de mérite, si émouvant dans sa simplicité. Les pensions viagères de la Société d'Encouragement sont attribuées, celle de 500 fr. à M. Dalmage, ancien ouvrier bijoutier, et le prix de mérite MELLERIO DIT MELLER (400 fr. de rente viagère), à Mme Rochebilière, ancienne employée. Le prix EMILE HUGO, de 400 fr., est décerné à M. Vioix, ouvrier orfèvre, quatre-vingt-un ans; le prix SAVARD, de 300 fr., à Mme Varrier, polisseuse ; le prix MOCHE, de 300 fr., à Mme Bellard, polisseuse, 68 ans ; le prix de la Société d'Encouragement, de 200 francs, à M. Boucherat, ouvrier orfèvre, soixante-quatre ans.


(Suite de l article)  M. Andrieu, de la maison Debain, et M. Reversez, de la maison Degrois, ont reçu chacun une plaquette d'argent grand module, à l'occasion de leur cinquantenaire dans la même maison. Ces « noces d'or » sont bien rares et honorent à la fois les ouvriers et les patrons. M. Roujon a remis, au nom du Ministre du Commerce et de l'Industrie, la médaille trentenaire à tous ces braves gens, ainsi qu'à plusieurs autres, MM. Cadot, Hénocq, Morisco, Garnier, Abel-Coindoz, etc., etc. Pour services spéciaux rendus à l'occasion des concours professionnels, M. Arvisenet, ciseleur, et MM. Chariot, émailleurs, ont reçu une plaquette d'argent, et M. Lambert, chef d'atelier de la maison Tétard, une plaquette de bronze.
Cette soirée a été réussie à tous les points de vue et a laissé à chacun le meilleur souvenir.
La reproduction de toutes les gravures contenues dans cette Revue est absolument interdite en France et à l'étranger


En 1901 dans la revue de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie, regardez la bague au centre de la page.











Bague Art Nouveau de André Rambour 

Or, émeraude, rubis, diamant H  2,30 cm (0,91 pouces)   Princesse byzantine de style MuchaLittérature

Les Salons de Paris 1895-1914, Bijouterie II: Les Créateurs LZ illustré p. 176


Cette bague et d'autres de André Rambour aurait été inspirée par les dessins d'affiches de "MUCHA"




Cette page sur André Rambour,  est tirée du livre sur l art nouveau par l association britannique des Antiquaires  en 1902.

1901 la  Revue de la BJO écrit.
quelques jolies pièces de M. Fontana, dont l'absence a été très regrettée à l'Exposition de 1900 ; celles de M. Coulon, un des triomphateurs de ladite Exposition, dont nous reproduisons un délicieux spécimen: des bagues intéressantes de M. André Rambour, d'une grande variété de formes et d'un sentiment bien moderne, dans lesquelles la ciselure, l'émail, les pierres les plus diverses sont employées de la manière la plus agréable ;





1903 dans l almanach du commerce et de l industrie : Les deux frères y sont réunis


1903 cette annonce était dans le Bottin


1903  Revue de la BJO



1903  Revue de la BJO



1903  Revue de la BJO



1903  Revue de la BJO


1913 Charles Rambour dépose un brevet  pour des Patins a double ailette pour bouton de chemise et manchettes




Ce système est toujours en vente à l heure actuelle chez Cookson CLAL

Système chemise patin à ailette, Or jaune 18k. Réf. 7556, la paire.

Code du produit: NNPG904


Je crois que tous les artisans joailliers ont eu à réparer les Patins de Charles Rambour




C'était breveté pour 15 ans 



En 1931 le successeur de la Veuve de Charles Rambour est Mr Brunet



Le 21/10/1933 meurt André Rambour : publié dans le Journal


Son décès à  l'état civil de Paris



1934 la faillite de anciens établissements Pouplier/Rambour Charles

Un commentaire, ci-dessous si vous avez un compte Google ou m 'écrire à richard.jeanjacques@gmail.com

 

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