dimanche 9 février 2025

La maison Emile LAGUESSE, puis Jules Paul CASAULTA, son fils Jules Prosper CASAULTA, CASAULTA & Cie avec Maxime QUENTIN, et enfin Jean CHARBONNIER.


Ce joaillier n'a exercé (hors sa période d'apprentissage) que 14 ans avant de devenir un homme de lettres, écrivant chansons , et pièces de théatre à succès.
Ou sont passés les bijoux qu'il fabriquait?  Mais avant lui!


En 1873 le journal "Le Pays : journal des volontés de la France", nous apprend que Jules Paul Casaulta  épouse Melle Delforge qui habite la même rue que lui, La Rue de Bièvre à Paris , petite rue  qui va de la Seine  au boulevard Saint Germain. Pour moi qui suis né à Rouen, mon attention est attiré par ce Jules Paul Casaulta est né le 2-8-1851 à la Mailleraye sur Seine.
Il fut bijoutier de 1873 à 1899, puis rentier de 1913 à 1914,  Il est décédé le 04/11/1914 
Bijoutier au 16 rue de Bièvre puis Rue de Bretagne en 1874 et Rue Notre Dame de Lorette en1891.


10 mois après, le 08-09-1874,  va naître  Jules Prosper Antoine Casaulta, fils de Jules Paul Casaulta  et Marie Celestine Desforge. Jules Paul est bijoutier il est noté sur l acte de naissance que c'est en présence du grand oncle de l'enfant  Jean Baptiste Colombe Deschamps Bijoutier.



Jules Prosper Casaulta  habite chez ses parents au 11 rue de Bailly qui déménageront 59 rue des archives.


Jules Prosper Casaulta obtient son poinçon  le 29 aout 1891  et  le 16-12-1898, et va participer aux différents Salons de Paris et surtout celui de 1902 ou il est particulièrement remarqué




1902 dans la Revue "L'art Décoratif pour tous"

Un pendentif « Les Bleuets ». L'ensemble du motif rappelle vaguement les bleuets émaillés de l'intérieur qui entourent une tête de femme peinte sur émail. Comme pierres, perles et brillants.


Ce même pendentif dans la Revue de la Bijouterie Joaillerie en 1922 .

J'aime beaucoup les bijoux de M. Casaulta. L'ensemble exposé est très intéressant ; les bagues plairont sûrement aux femmes. Il en est de même d'un joli peigne or et ivoire, où trois nymphes dansent une farandole dans un massif de lys rouges, ainsi que des broches avec iris et libellules  , le pendentif bleuet Tullie jouiront vraisemblablement de la même faveur. Si je me trompe, qu'on ne s'en prenne qu'à moi, car je n'ai entendu aucune réflexion.


1902 dans l'Art décoratif pour tous


Très beau peigne de Casaulta, qu'est il devenu?

M. Casaulta nous montre qu'il n'ignore rien de toutes les ressources du métier ; nous reproduisons trois bijoux de cet artiste :Un peigne « La Farandole » où trois petites figures d'or ciselé dansent en se posant et s'accrochant dans une mêlée de lys rouges. Le fond est en émail translucide ; deux brillants ornent ce peigne monté sur trois dents d'ivoire et terminé au sommet par une opale en forme de poire.

3° Une broche « Femme aux fraises », une plaque d'or émaillée genre Limoges, s'encadre dans cette broche dont les quatre petites feuilles émaillées vertes s'harmonisent avec une émeraude carrée que surmonte la broche; le pendant est formé de petits brillants et de saphirs blancs en poire.






Le 20 janvier 1902 Jules Casaulta recherche une bonne à tout faire , on notera son adresse en 1902, 59 rue des Archives à Paris.


1905 dans "Le Rappel"


1907


1907 dans la Revue de la Bijouterie Joaillerie


1908 Bulletin des convocations et ordres

Le poinçon de Casaulta est biffé en 1908


Il est remplacé par celui de la nouvelle association Casaulta  & Compagnie, le symbole de la Tour est conservé pour cette association entre Casaulta et Maxime Quentin


Ce poinçon est biffé le 30 septembre 1911


Maxime Quentin prend des parts dans le fond de Bijouterie du 11 rue Bailly et dépose un nouveau poinçon  mais garde le différend,  les initiales sont les Initiales  MQ et l' adresse 11 rue Bailly.
Profession Fabricant bijoutier  Symbole  "Une tour" Date d'insculpation 30 aout 1911.

Cela correspond à un grand changement dans la carriere de Jules Casaulta, il abandonne la joaillerie


Il prend un nom d'emprunt Jack Cazol et se tourne vers l' ecriture de chansons, et de pièces de théatre.
C'est assez rare pour le signaler, plus près de nous, André Hardellet (les alliances Nuptia et la chanson "Le Bal Chez Temporel") https://www.richardjeanjacques.com/2010/05/andre-hardellet-le-bijoutier-poete.html

On doit a Jack Cazol les paroles de nombreuses chansons de la fin du XIXe siècle et du début du XXe

Il exerçait la profession paternelle de bijoutier à Paris lors de son mariage en 1899.
Exempté du service militaire pour infirmité (il souffrait d'un pied bot), il fut maintenu en position d'exemption par le conseil de révision en 1915. Il parvint néanmoins à souscrire un engagement spécial en novembre 1916 en tant que secrétaire à la 20e Section de secrétaires d'État-Major et de recrutement. Il sert dans un emploi sédentaire à l'intérieur et est rendu à la vie civile en février 1919


Gros succès: Cette jolie bonbonnière du 12, boulevard des Italiens, présente à son public un spectacle tout à fait. sensationnel: Un lever de rideau plein d'esprit, de Jean Bonot, Un Satyre ä la manque. En matinée seulememt, "La Petite Danseuse", deux actes poignants de Guy d 'Abzac. Un vaudeville hilarant de Casaulta , "Service delit," qui est d'ailleurs admirablement bien joué par Mmes Renée Rose, Biély MM. Darcey, Marck et Bruly. Pour terminer "L'Art vu ä Nu!" de Jack Cazol., menée avec 
verve et entrain par Champell secondé par Made Dorival  et Darcey. Citons aussi les merveilleuses danseuses, Lise Valton, Valdora et Miss Mabel May, engagées spécialement par Mr Marcel Julien.

1912 
MATINEE THEATRALE. - Les représentants dé la Lutte Sociale sont, revenus émerveillés de la matinée du « Cercle Artistique » ainsi que là foule des spectateurs qui s'entassaient dans la grande salle du gymnase, dont l'agencement et les décors étaient splendides. 
La matinée a débuté par plusieurs morceaux du répertoire de l'union Musicale, dirigée par le sympathique M. Julienne et la distinguée pianiste Mme Loew, ils ont été très applaudis à l'ouverture du rideau, la désopilante comédie intitulée La tasse de thé, est interprétée d'une façon admirable par M. et Mlle Durand, Avare et Huhert, qui ont mérité les applaudissements que la salle entière leur a prodigués. Pendant l'entr'acte, l'orchestre de l' Union Musicale nous a tenus sous le charme de son talent jusqu'au lever du rideau sur le Barbier de Séville, exécuté et interprété par nos jeunes artistes d'une façon irréprochable ; les costumes étaient d'une fraîcheur admirable ; il est impossible de signaler plus particulièrement l'un des artistes, tous ont charmé l'auditoire par leur diction et interprétation. Grégoire, dans lé difficile rôle du vieillard Barthola, donnait l'illusion d'un véritable vieillard ; que dire du rôle du désopilant Figaro, si bien interprété par Passefond ; du comte Almavivâ, l'amant de Rosine, dans son splendide et riche costume, admirablement joué par Casaulta, et de Mlle Bouchez, au-dessus de tous éloges, dans le rôle si long, si difficile de Rosine, si belle dans son magnifique costume brodé d'or ;ët Raison, que éloge lui faire dans le. rôle ingrat de Dom Bazile, qu'il a interprété d'une façon si vraie, car en tous temps les Bazile du clergé ont agi de- même, semant la calomnie et extorquant l'argent par tous les moyens, ce sont eux qui ont dit " que l'argent n'a pas d'odeur "


1913


1931




En 1936  Jean Charbonnier va reprendre la maison du 11 rue Bailly,  la déplacer 98 rue Beaubourg, il est le gendre et successeur de Maxime Quentin


Jean Charbonnier reprend lui-aussi le symbole de la Tour et change les initiales du poinçon et devient fabricant spécialisé de fermoir pour colliers et bagues de fiançailles classiques





C'est sa carte de visite et au dos, photo ci-dessous de ses fabrications



 1942 L'ordre nouveau du maréchal Pétain, de Laval et de Darlan n'a de cesse de liquider, dans tous les sens du terme, tout ce qui, de près ou de loin, peut avoir un quelconque lien avec la franc-maçonnerie. Pour Pétain, un Juif n’est jamais responsable de ses origines, un franc-maçon l’est toujours de son choix. Les chiffres, sont eux aussi éloquents : 3 000 fonctionnaires perdent leur emploi, plus de 1 000 sont assassinés par les Allemands et 64 000 francs-maçons sont fichés.



1942


Ce collier de perles fines revendu en 2024 par la maison Artcurial plus de 14.000€ qu'il faut remercier d avoir cherché et publié le poinçon de Maître. Ce collier composé de 90 perles fines disposées en chute, le fermoir en or gris 18 carats orné de trois diamants taillés en brillant.
Travail français, Poinçon du joaillier Jean Charbonnier, successeur de Casaulta & Cie
Long. : env. 52 cm
Certificat LFG (2024) : perles fines d'eau de mer, pas d'indication de traitement, couleur légèrement crème à doré clair, lustre bon.

Jean Charbonnier est toujours dans l'annuaire AZUR de 1948, mais aussi en 1968 et 1972 indiqué Charbonnier et Cie en 1981 son poinçon est toujours indiqué dans l'Azur mais il n'est plus cité dans les adresses

Si vous avez des documents, des photos de bijoux , ayez la gentillesse de me transmettre des copies sur : richard.jeanjacques@gmail.com :


dimanche 26 janvier 2025

Maison GUILLOT Frères, et descendants.


Cliquez pour agrandir toutes les photos 


J ai découvert sur le site de mon ami Chrysian Varujan (la maison Gorky à Paris)
https://www.gorkyantiq.fr/  cette parure entièrement démontable et transformable, pas de poinçon, mais un écrin marqué Guillot Frères. Je ne connais pas du tout cette maison et vérifie ainsi l' adage : plus on apprend , plus on se rend compte qu'on ne sait rien.

Henri Vever dans son histoire de la bijouterie ne le cite pas, la Revue de la bijouterie Joaillerie Orfèvrerie non plus , pas plus qu'Art et décoration ou d'autres. Je recherche aux Archives.

D'après les archives du cimetière du Père Lachaise , François Guillot voit le jour le 20 septembre 1823, à Saint Cloud (Hauts-de-Seine). C’est le fils de François Guillot et de Marie Jeanne Augustine Quentin, son épouse.
Il épouse le 21 juillet 1853, à Meudon (Hauts-de-Seine), Félicité Virginie Bray, dit Vitu, (1832-1910) 

C'est en 1850 que Jacques Guillot fait insculper un poinçon le 5 aout, au 75 rue Neuve des Petits Champs ce poinçon ne sera biffé qu'en 1902 après son décès  les initiales étaient  J.G. et le symbole une Cuve Guilloire.


Georges François Jacques Guillot

1857 Guillot Frères sont exposants à l'Exposition universelle sous Napoléon III


Un Guillot frères que je trouve en 1859  dans la revue "La Fabrique" me pousse à demander à Gorky ce que je ne peux lire sur la photo de l'écrin , il me répond que c'est le "18 rue Moulins à Paris"


De même dans un annuaire de 1859


1864 dans "Paris Adresses" donc cette maison a existé pendant plusieurs années.


Je trouve une photo de la Rue des Moulins en 1868,  elle est longue , mais de nos jour plus courte, il n'y a pas de N°18, j ai parcouru cette rue dans les deux sens , rien, en revanche au 2 rue des moulins....


Au dessus du porche est restée l'enseigne de "Caillot & Peck" merveilleuse maison, très ancienne à laquelle j ai consacré un article: https://www.richardjeanjacques.com/search?q=Caillot+et+Peck


Une autre photo datant de 1876-77 de la butte des Moulins en train, d'être arasée.
Entre 1639 et 1641, Michel Villedo, un maçon de la Creuse, achète des terrains dans le 1er arrondissement, de part et d'autre de la rue sainte Anne. Il nivelle ceux-ci et trace de nouvelles rues dont, à l'est, celle qui porte son nom, la rue Villedo, dénommée ainsi en 1655.
Plus tard, à l'ouest, il arrase la butte des Moulins, dont il reste un faible vestige dans la rue Thérèse : depuis l'avenue de l'Opéra, le promeneur affronte un petit talus assez pentu, d'environ deux mètres. Ce nivellement aurait eu lieu à partir de 1667.   L'architecte (Michel Villedo, ou plutôt l'un de ses fils, car il est mort en 1667) trace une voie nouvelle qui prolonge vers le nord l'ancienne rue des Moulins pour rejoindre la rue des Petits-Champs. La plupart des rez-de-chaussée sont ornés d'arcades à entresol, mais elles ne sont pas parfaitement régulières, étant laissées à l'initiative des entrepreneurs. Placée sous de hauts patronages, la rue s'est d'abord appelée « rue Neuve de Richelieu » puis « rue Royale Saint-Roch ». En 1793, ce dernier nom fut évidemment supprimé, la rue fut réunie à l'ancienne rue des Moulins dont elle forma la suite, en poursuivant sa numérotation.

Le 27 juin 1876, un décret relatif à l’achèvement de l’avenue de l'Opéra déclare d’utilité publique « la suppression des rues de l’Évêque, des Orties, des Moineaux, du Clos Georgeau et d’une partie de la rue des Moulins ». Il s'agissait de sa partie sud, la plus ancienne, qui a disparu ; seule la partie nord, celle des Villedo, fut conservée et prit une nouvelle numérotation à partir de la rue Thérèse.

Explication un peu longue mais qui expliquerait le changement d'adresse  de Guillot Frères qui va se déplacer au 19 rue des Moulins. De l'autre coté de la rue


1878  Guillot Frères  est au 19 rue des moulins, d'après le dictionnaire de poche des adresses


Ce doit être aussi l'une des raisons de la dissolution de la société Guillot Frères en 1879


En 1879 dans le Moniteur des faillites, dissolution de la société de  messieurs Guillot frère joaillier au 19 rue des Moulins le liquidateur est Monsieur Guillot  à partir du 17 décembre 1879.


Collier en or et argent, orné de cinq fleurs alternées de pampilles, sertis de diamants de taille ancienne et taillés en rose. Transformable en broche, bracelet ou ornement de cheveux.
Poids: 75g.  Dans leur écrin d’origine, chiffré et couronné de la maison GUILLOT FRÈRES-PARIS


 Gorky note "Vers 1870 Second Empire" nous savons maintenant avec l adresse de l'écrin cela ne peut excéder 1877. Voici le détail de ce bijou démontable, les motifs du collier peuvent être portés dans la chevelure grâce à un système adaptable.


Avec ces premiers renseignements je me suis tourné vers les sites de généalogie et j ai découvert une descendante de cette famille de Joailliers.
Bonsoir .Il doit s'agir effectivement de mon arrière-arrière grand-père, Francois Guillot. Je sais peu de chose sur lui, sauf qu'ils étaient joailliers rue de la  Paix, je crois. Mon grand-père, Jacques Guillot, a continué l'activité de bijoutier joaillier, mais, lui, en boutique. Il possédait un magasin boulevard Maleshherbes. L'activité s'est arrêtée à son décès en 1973.
Vous pouvez bien entendu publier la photo de François Guillot. Mais quel est votre lien avec notre famille? Tout renseignement complémentaire m'intéresse!  Bien cordialement.

Car je vais découvrir que ce sont des joailliers de père en fils depuis 1800 environ avec François Guillot  il était né en 1777. Décédé en 1853, à l'âge de 76 ans, il vivait de ses rentes.
Son fils qui se prénomme aussi François: Né le 24 septembre 1823 - Saint-Cloud, 92064, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, France   Décédé le 10 mai 1902, à l'âge de 78 ans il était joaillier.
Suivi par Georges François Jacques Guillot né en 1860 mort en 1943 Joaillier
Puis Jacques Félix Eugène Marie Guillot de 1892 à 1973
Et le dernier Pierre Marcel Marie Guillot né le 17-02-1920 à Paris  et décédé à Lannion a 84 ans le 30 mai 2004 noté: Bijoutier, Acheteur, Financier. 


C’est un bracelet  en or et argent transformable en diadème, serti  de diamants taille ancienne et taillés en rose et  orné  de perles fines .Dans son écrin à la forme. Pas de poinçon . Ce doit être Georges (François Jacques) Guillot (1860-1943) qui a ses débuts était installé  au 20 rue Sainte Thérèse puis rue des Moulins


L'accessoire permettant de le transformer en diadème


Ce bracelet voit son écrin adressant la maison au 3 rue des Moulins à Paris et entre parenthèses "ancien 19" apparemment un changement de numérotation de  cette rue coupée en deux , lors de la percée de l" avenue de l'opéra


Donc passé 1880??,


L' écrin qui pourrait nous permettre de retrouver qui est ce Comte dont les initiales sont L.A.L.


Georges Guillot en 1919 s'installe au 31 boulevard Malesherbes.


Georges François Jacques GUILLOT  


Gorky antiquités: indique pour ce bijou:  Collier ‘Noeud’ en platine, orné de diamants de taille ancienne et de taille rose Poids 31g. Vers 1920 Belle Epoque  Dans son écrin d’origine signé GUILLOT. Bijoutier Joaillier au 20 rue Sainte Thérèse Paris





Ce doit être Georges Guillot qui l'a fabriqué  Il est installé depuis 1902 au 3 rue des Moulins à Paris il avait succédé a son père Jacques Guillot et en 1903 aurait fondé une société Guillot Frères et Cie
Je l ai trouvé dans l annuaire "Azur"  de 1930.  Guillot joaillier bijoutier 31 boulevard Malesherbes .
1931 dans la revue azur Guillot est joaillier en boutique boulevard Malesherbes au 31, son téléphone est Anjou 10 85.
J ai parcouru ma collection d'Azur et Guillot Joaillier fabricant en boutique est Boulevard Malesherbes en 1936, en 1954 et en 1972  l'activité de Jacques Guillot s'est arrêtée en 1973 suite à son décès

C'est lui  Jacques Félix Eugene Maris Guillot qui avait succédé à Georges Guillot dans les années40
Nous savons par son dossier militaire qu'il était né  le 21 mars 1892 à Paris 1er qu'en 1913 il résidait
 à Triel sur Seine (78) et sa profession était  : bijoutier
Fils de Georges François Jacques et Marie Zélie Angèle Martin, Jacques habitait  à Triel sur Seine (78) chez ses parents. Il avait été:  Cité à l’ordre du régiment n°5 C 19.4.18 : Malgré de violents feux de mitrailleuse, a assuré sa mission de liaison avec bravoure le 24 mars 1918.
Cheveux et sourcils : châtains foncés. Yeux : bruns  Front : fuyant Nez : moyen Bouche : grande
Menton : saillant Visage : plein Taille : 1m 81.

 
Tous les Guillot eurent le même symbole pour leur poinçon de Maître , une "Cuve Guilloire"  qui était une cuve dans laquelle s'opère la première fermentation de la bière, et les initiales de Georges Guillot étaient G.G.
Quand le moût est refroidi, on le verse dans une cuve appelée guilloire, et on y ajoute une certaine quantité de levûre qui varie suivant la saison. C’est alors que la fermentation s’opère ; elle s’achève dans des tonneaux dont on laisse les bondes ouvertes. — (Edmond NivoitNotions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869
J ai essayé d'imaginer ce poinçon, Georges l'avait fait insculper le 19 novembre 1902  et le poinçon avait été biffé le 10 janvier 1942.

La famille Guillot possède une chapelle-caveau au cimetière du père Lachaise



Le fronton de la chapelle est orné d’une croix entourée de feuillages, en bas-relief, de facture inconnue. La chapelle est décorée d’un vitrail avec un Saint Evêque, signé par Rouvière.
Inscriptions : Famille F. GUILLOT


Ici reposent :
François GUILLOT, décédé le 10 mai 1902 dans sa 79ème année.
Mme Vve François GUILLOT, née Félicité Virginie VITU, décédée le 8 janvier 1910 dans sa 78ème année.
Georges GUILLOT, 1860-1943.
Jacques GUILLOT, 1892-1973.
Madeleine GUILLOT née TISSIER, 1893-1975.
Mme Georges GUILLOT, née Marie MARTIN, 1869-1943.
Mme Louise GUILLOT, 1862-1947.



J'espère que d autres bijoux viendront complèter mon article et dans ce cas, ayez la gentillesse de m adresser les renseignements à richard.jeanjacques@gmail.com


La maison Emile LAGUESSE, puis Jules Paul CASAULTA, son fils Jules Prosper CASAULTA, CASAULTA & Cie avec Maxime QUENTIN, et enfin Jean CHARBONNIER.

Ce joaillier n'a exercé (hors sa période d'apprentissage) que 14 ans avant de devenir un homme de lettres, écrivant chansons , et pi...