lundi 5 mai 2025

Le Collier "Bérénice" de Cartier pour l'Exposition de 1925: Invendu et démonté


1925  "L'EXPOSITION DES ARTS DECORATIFS"

C'est cette parure que Cartier présente à l'exposition des arts décoratifs, avec au centre ce bijou d'épaule original et d'une grande technicité.


La photographie de cet ensemble de Cartier a été publiée dans cette très belle revue consacrée à l'exposition des Arts Décoratifs de 1925 j'ai publié 18 belles photos de cette revue dans un article de 2012 : https://www.richardjeanjacques.com/2012/12/1925-lart-deco-les-modernes-suite.html qui était la suite  de 1925: https://www.richardjeanjacques.com/2012/11/bijouterie-et-joaillerie-art-deco-1925.html



Olivier Bachet dans son livre " Au commencement était le trait" que je recommande, tellement ce livre est intéressant, nous montre ce dessin de la moitié du collier en grandeur nature. A droite l'émeraude qui prendra le nom de "Taj Mahal" voir plus loin.
Un bijou futur  commence sa vie le plus souvent à partir d'un dessin, une fois assimilé ce qui va le composer, dans ce cas pour ce collier trois émeraudes importantes de 88,60carats et 153,40 carats et celle du centre de 141,22 carats, il y aura une maquette puis la fabrication.


Dans les archives de la Maison Cartier figure la photographie du collier en entier , je la dois à l'excellent livre  de Judith Ann Rudoe  qui est conservatrice au British Museum et spécialiste de l' histoire de la joaillerie . Son livre a un grand mérite, elle nous indique les poinçons de Maîtres des fabricants ayant fabriqué les bijoux de ce livre , la date de production etc, c'est tellement rare!


C'était une succession de maillons d'émail noir en losange et en triangle tous décorés d'une perle au centre et cloutés de diamants. Au centre de la pièce  une grosse émeraude hexagonale avec de part et d'autre des motifs articulés de feuilles stylisées, en diamants . Sur chaque épaule, une importante émeraude également flanquée de motifs en diamants (au centre du dessin, on aperçoit celle destinée à l'épaule droite). La bande se poursuivait derrière les épaules et dans le dos pour se terminer par
deux longs glands de perles, d'émeraudes et de diamants. Dans le registre, la piéce est appelée
« collier-bijou d'épaules ››, ce terme visant a expliciter la manière dont il devait se porter.
Lors de l'Exposition de 1925, Cartier la présenta sur un mannequin spécialement conçu pour elle, avec une glace à l'arrière pour rendre tout le tour visible Le mannequin portait également un diadème et une grande broche, tous deux sertis de diamants et d'émeraudes avec, au centre de la broche, un énorme
bouton de perle destiné à rappeler celui du bijou d'épaules  

La Gazette du bon ton**

Cette spectaculaire présentation inspira une illustration en couleurs parue dans le numéro spécial de la Gazette du ban ton consacré au pavillon de 1”Élégance lors de l'Exposition  Le journal ayant surnommé cet ensemble  "Bérénice ", le nom est depuis resté au collier et au diadème.
Le dessin du collier servit de cadre au texte publié sur la page en vis-à-vis de l”illustration.
Ces trois pièces du mannequin « Bérénice ›› utilisent des émeraudes indiennes dont plusieurs, par leur qualité exceptionnelle, suffisent à les rendre remarquables. Le diadème, ainsi, est orné de rangées verticales d'anciennes émeraudes indiennes taillées en melon, de grosseur irrégulière, avec un motif de lotus égyptien à chaque bout. Selon Nadelhoffer (1984, p. l93), il avait été dessiné par Henri Chenaud, spécialiste dans la création d”ornements de tête qui avait rejoint la maison Cartier en l908. On ne sait cependant pas s'il fut aussi le créateur du collier. Henri Chenaud (né en 1876, élève du décorateur "Rémond" travaille dans la tapisserie et la broderie avant d'entrer chez Cartier en 1908
Les trois grosses émeraudes gravées sont de merveilleux exemples de décoration florale .
Le diadème Bérénice aurait été fabriqué dans l'atelier Renault d'après Hans Nadelhoffer.


Lors de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925 à Paris, les joailliers exposaient sous la verrière du Grand Palais


La décoration de Eric Bagge.

Pavillon de l'élégance à l exposition de 1925

"Cartier" exposa lui au Pavillon de l'élégance:" "Qui de Jeanne Lanvin ou de Louis Cartier à la brillante idée d'exposer au Pavillon de l'Elegance, plutôt qu'au grand Palais avec les autres Joailliers" ainsi que nous le rappelle Hans Nadelhoffer?


Stand de Cartier au Pavillon de l'élégance  en 1925


Cette émeraude au centre du collier de 141 carats 22, fut retirée du collier en avril 1926 après l'exposition, et elle fut remontée en broche-pince en septembre 1927, elle fut vendue a Mr Montagne Stanley Napier:

Cette émeraude a probablement été gravée en Inde sous le règne de l'empereur moghol Shah Jahan (1592-1666).  Depuis, elle a été exposée dans de prestigieux musées, notamment au Grand Palais à Paris et au Victoria & Albert Museum à Londres.

Une histoire vertigineuse ! Née dans les  mines de Chivor, Muzo ou Coscuez – berceaux d’émeraudes –  en Colombie et extraite par les Conquistadors, au XVI ème, elle fut acheminée à Séville, transita par Lisbonne, fit escale à Goa – comptoir des Indes –  pour parvenir à Jaïpur au Rajasthan afin d’ y être gravée dans les ateliers royaux. Ses motifs évoquent la flore du Cachemire découverte par les Monghols, les feuilles d’acanthe font soupçonner une inspiration jésuite. 

 Elle aurait appartenu à l’empereur Chah Djahan  – l’amoureux éternel qui fit construire le mausolée du Taj Mahal à la mémoire de son épouse très aimée –  C'était un grand collectionneur de pierres vertes.

Sa trace fut perdue jusqu’en 1925  où elle  fut présentée pour la première fois à l’exposition des Arts décoratifs de Paris, montée par Cartier  façon plastron. Elle fut achetée en 1927 et disparut ..  sans parer, ni  paraître. En 2009, Christie’s la vend aux enchères pour 794500 dollars à un illustre inconnu. Aujourd’hui, retour chez Cartier !


Baptisée « Émeraude du Taj Mahal » en raison de ses gravures florales rappelant les incrustations de pierres colorées du Taj Mahal. Extrêmement créatif, ce bijou fut largement médiatisé et parut dans plusieurs publications. Il a été acquis pour la collection de bijoux Qatar Royal Al-Thani et transformé en broche. 
Les pièces invendues de l'Exposition furent redessinées par Cartier et les pierres précieuses utilisées pour créer de nouveaux bijoux. Ce fut le cas du « Collier Bérénice ». L'emplacement de ce trésor de la nature resta inconnu pendant la majeure partie du XXe siècle, jusqu'à sa redécouverte dans les années 1990.
En nombre 1928 l'émeraude d'épaule gauche fut elle aussi démontée, Cartier la remonta avec une monture très simple.
En 1929 invendue, elle fut transformée suite à une demande en pendant de collier, de feuilles d'émeraudes gravée et de boules de rubis.
L'émeraude de droite  fut démontée  en novembre 1928 réutilisée et retransformée en 1930 avec monture en diamants.
Cartier ne put la vendre et la démonta à nouveau en janvier 1938 Qu'est elle devenue???

 Restait la bande en losange, une partie des glands et la plupart des diamants restants furent d'après Judy Rudoe, remontés pour réaliser une ceinture  à la demande de son Excellence Thami Ben Mohamed El Glaoui le pacha de Marrakech .
Il est rare que Hans Nadelhoffer nous ait donné une information inexacte :
 29. L'ornement d'épaule en perles, diamants, émeraudes et onyx est orné de trois émeraudes gravées
de 153 carats, 58 carat et 141 carats. Il est transformé  en trois broches dont l'une est achetée par Le
Glaoui du Maroc.


Cartier exposa 149 autres pièces de joaillerie à l exposition de 1925


J ai tiré ces trois photos dans la revue Vogue  a partir d'Avril 1925


Expositions : La pierre et ses parures ont été présentées dans des musées prestigieux, notamment le Victoria & Albert Museum (Londres, 2015), le Grand Palais (Paris, 2017) et le Métropolitan Museum of Art (New York, 2014).

Anecdotes :L'émeraude Bérénice est réputée pour ses vertus ésotériques : elle favoriserait l'espérance, la sagesse et les entreprises amoureuses, tout en protégeant des maléfices. Cependant, elle pourrait adopter les qualités et défauts de celle qui la porte, ajoutant une dimension mystique à son histoire.

Si vous avez des compléments, des précisions, m'écrire à richard.jeanjacques@gmail.com


**Le "Bon Ton " publié par Lucien Vogel, important éditeur de l'époque  qui publia en 1906 la revue : Fémina : plus tard l'illustration des Modes  qui devient le Jardin Des Modes, de 1912-à-1915 Le Bon Ton  et à partir de 1928  VU un hebdomadaire à partir duquel Life se développe en 1936

vendredi 18 avril 2025

GEOFFROY & EISENMANN

Ces deux bijoutiers valent la peine qu'on s'intéresse à leurs poinçons pour découvrir des bijoux de leur fabrication, car curieusement ils sont très peu reconnus de nos jours

Ce bracelet célèbre attribué à VEVER avec lequel il a obtenu  un grand prix à l exposition de 1925 a été fabriqué par Geoffroy & Eisenmann. 

Georges Etienne Geoffroy est né le 25 juillet 1890 à Soisy-sous-Montmorency, 95598, Val d'Oise, Île-de-France, son père était  Epicier, puis Bijoutier.

Un lecteur m'écrivit 

Bonjour Monsieur,
je vous avais contacté il y a quelques mois à propos de la bijouterie Lacloche et de Louis Ferdinand Céline. Je vais à nouveau mettre à contribution vos compétences d'historien de la bijouterie en vous demandant si, par hasard, vous auriez quelques renseignements sur un certain Georges Geoffroy (1890-1974), bijoutier dont les bureaux (ou la boutique ?) se situaient 342 rue des Petits-Champs (actuellement 23, rue Danielle-Casanova).
Je vous remercie par avance et vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année. LS.


Je ne sais presque rien de Georges Geoffroy, bijoutier, qui était l'un des plus anciens amis de Céline
. Ils s'étaient connus lorsqu' ils apprirent le métier de Joaillier puis se retrouvèrent à Londres en 1915.



Céline (guerre de 1914

Le témoignage d'un de ses plus ancien amis, Georges Geffroy, vient éclaircir quelque peu le flou de cette période. C'est en 1915 qu'il fait la rencontre du futur écrivain : « Début 1915, je fus envoyé à Folkestone puis à Londres, où je me retrouvai attaché au Bureau des passeports. C'est là, quelques temps plus tard, que je vis arriver Louis Destouches avec sa "batterie de cuisine" (Destouches dixit) : Médaille militaire et Croix de guerre. Nous avons tout de suite sympathisé » Il accueillera pendant plusieurs mois Louis dans sa chambre meublée du 71 Gower Street
Les deux amis mènent une vie « à la fois simple et mouvementée » et où « les femmes ont tenu un rôle prépondérant », selon François Gibault. Certains soirs, ils sortent et fréquentent le « milieu français » : « Certains soirs, nous fréquentions le milieu, le "milieu français" bien entendu. », du côté de Soho où « les maquereaux français et leurs protégés étaient gentils pour nous, toujours prêts à nous offrir à dîner. »

Céline et Arletty

Ou se retrouvent au music-hall, qui attire Céline : « Ou bien Louis m'entraînait au music-hall (la batterie de cuisine suffisait pour entrer gratuitement), ou à des spectacles de ballets. ». Georges Geoffroy témoigne aussi de l'attrait de Céline pour les danseuses, que l'on retrouvera tout au long de sa vie, tant dans ses rencontres que dans son oeuvre : « Louis raffolait des danseuses. Il avait une passion pour la danse. ». Il nous en apprend aussi sur ses lectures « il lisait beaucoup [...] de la philosophie ou de l'histoire. [...] Hegel, Fichte, Nietzsche, Shopenhauer. »

Georges était il fabricant ? Dans les annuaires de la profession il était noté Bijoutier-Joaillier Fabricant. 

En 1917-1918, Geoffroy était en poste à Washington District de Columbia, travaillant pour la Haute Commission Française .


Paul Joachim Eisenmann,  lui est né le 13/09/1882au 3 rue Cretel à Paris dans le 9 ème, on sait par son dossier militaire qu'il était assez grand "1  mètre73"  A sa naissance son père était décédé , il est dispensé de service militaire étant fils unique d'une veuve, mais il fut quand même incorporé et finit son service sous-officier.  Il décèdera le 25/11/1938 dans le 7 eme arrondissement à Paris.


Son dossier militaire est exemplaire, il repart  au service pour la guerre 14-18 et finit la guerre, Croix de Guerre , et Capitaine
Grâce à son dossier militaire on apprend qu'en 1905 il habite au 21 rue Labruyère à Paris
En 1907 Il part à Londres , le 05/07/01908 il habite 176 Régent Street  


En 1910 Paul vivait au 41 Elgin Crescent  à Londres : So British


Fin 1910 Paul Eisenmann est revenu à Paris et habite rue Clapeyron au N° 15


 1913 On découvre que Paul Eisenmann est négociant et importe:  Un étui vesta en argent George V, par Paul Joachim Eisenmann, importation londonienne 1913, sous la forme d'un radiateur de voiture,  marqué Argyll, 5,2 cm, 0,6 oz/19,2 g.

Coffret Vesta en argent en forme de radiateur Napier, 1913. Argent , poinçonné des marques d'importation de Paul Joachim Eisenmann, Londres, 1913. Couvercle à charnière, décoration de grille et capuchon. Largeur : 45 mm.


Il revendait aussi des bourses en argent

Grace à ma consoeur éminente, Claudine Séroussi, qui réside à Londres, j'apprends qu'en 1915 il est enregistré comme bijoutier grossiste au 4 Golden Square, (l annuaire Anglais comme tous les annuaires étant préparé au moins un an avant, on peut considérer qu'il était là avant la guerre), puis en 1920 bijoutier grossiste au 5 Great Malboro Street.


Le père de Georges Etienne était bijoutier,  son nom Geoffroy Prénom Gabriel,  Initiales GG .
Adresse 70 rue de Turbigo Fabricant bijoutier Symbole Une toque d'avocat, au-dessous une étoile 
Date d'insculpation (pour les orfèvres) 25/02/1919.

En 1919  Georges Etienne Geoffroy  s'est rendu aux Etats unis , Il est parti de Boulogne sur mer sur le navire "Rotterdam" il est indiqué qu' il est célibataire , il arrivera le 07-09-1919  à New York.


Le 11-11-1919 insculpation d'un nouveau poinçon.
Nom Geoffroy, Initiales G Fres & Cie. Adresse 1) 16 rue Vivienne 2) 29 rue Saint-Augustin
Fabricant bijoutier Personnes associées   Geoffroy frères et Cie  Symbole  Un chéchia de zouave.

Georges Etienne GEOFFROY s'est  marié le 20 février 1922, Paris-XVIème, 75116, Paris, avec Paule Marie Amélie HERSANT 1898-1973.


Georges et Paulette ont une fille colette née le 1-03-1923

Et puis j'ai découvert dans ma collection de Revues AZUR un autre poinçon .
Nom Geoffroy et Eisenmann.  Initiales G & E Symbole une croix Gammée,  Adresse 29 rue Saint-Augustin .  Fonctions et activités : Fabricant bijoutier joaillier. Date d'insculpation  04/07/1923


Confirmation  avec cette facture du 14-04-1924 ou Geoffray et Eisenmann apparaissent comme Fabricants au 29 rue Saint Augustin en bijouterie, joaillerie, fantaisies diverses et articles pour fumeur.

En 1925 Eisenmann en janvier  a déménagé  au 29 rue Saint Augustin, puis en mai au 66 avenue de la Bourdonnais.


Le hall de la Bijouterie Joaillerie Française a l exposition internationale de 1925


Vever va y obtenir un grand prix pour un bracelet , ce bracelet a été fabriqué par Geoffroy & Eisenmann.



J ai tiré cette photo de  mes archives dans  la revue le grand Négoce, observez le  Bracelet en haut


Ce bracelet est exposé au Smithsonian Institute à New York. Il a été donné au musée par  Monsieur CT Clagett en 1993. et réalisé par Geoffroy et Eisenmann.

Ce magnifique bracelet Art déco en platine et émail est orné de 626 diamants, 73 émeraudes, 48 ​​saphirs, 20 rubis et 4 citrines. Réalisé par le joaillier français Geoffroy et Eisenmann pour Vever à Paris entre 1923 et 1925, il représente un paysage émaillé représentant un chasseur à cheval et un autre à pied chassant un lion, inspirés d'une miniature persane. Les diamants sont de taille simple européenne ancienne. Les rubis ronds forment des capitules ; les feuilles marquises à sommet chamois sont composées d'émeraudes et de citrines ; et une rivière de saphirs bleus à sommet chamois traverse le paysage. Les chasseurs et le lion sont émaillés dans les tons orange, vert, bleu, noir et marron. Cet important bracelet de Vever figurait au catalogue de l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925 à Paris et remporta le Grand Prix

Le terme Art déco est dérivé de l'abréviation de « Arts décoratifs » de cette exposition. La période Art déco (1920-1935) a donné naissance à des bijoux éblouissants, radicalement différents de ceux des périodes précédentes. On passe des couleurs douces et des lignes fluides de l'Art nouveau et de l'époque édouardienne à des couleurs vives et audacieuses et des lignes droites. De nouvelles tailles géométriques pour les pierres précieuses complétaient la symétrie et l'allure épurée des bijoux Art déco.



                                                      

Geoffroy & Eisenmann avaient réalisé une dizaine de bijoux pour le présentoir de VEVER de l 'Exposition en 1925 


Il y eut pour cette exposition des bracelets décorés de motifs en forme de nuages réalisés d'après des dessins de Jules Chadel et une série de bijoux en pierres précieuses inspirés des miniatures personnes( dont Vever fut un grand collectionneur, et ces bijoux sont de Geoffroy & Eisenmann


Dans quelles collections sont ils désormais?









Recherche d'une Sténo Dactylo en 1925 de préférence parlant Anglais pour Geoffroy Eisenmann

En 1925 pour l exposition internationale à Paris Geoffroy et Eisenmann publie un catalogue destiné à une clientèle particulière.

Catalogue de Geoffroy & Eisenmann 31 rue du 4 septembre Paris.

 
Montrouge, Draeger, (1925), in-8, en feuilles, sous couverture cartonnée bleue à décor Art-Déco argenté. Quatre planches en couleurs présentent des modèles exclusifs réalisés par Geoffroy & Eisenmann. Leurs ateliers proposaient leur propre fabrication mais aussi de transformer des parures. 







1931 dans l annuaire


Et pourtant en 1931 Georges Geoffroy s'associe avec Georges Fogt 


1931 Dans l annuaire des marques

Même s'ils sont dans les annuaires Geoffroy & Eisenmann  vont dissoudre leur société à compter du 16/10/1931


De par une meilleure observation des poinçons de Maitre J'espère recevoir des informations complémentaires sur eux : richard.jeanjacques@gmail.com
Par exemple: Geoffroy, Geoffroy frères , Il n'y aurait qu'une dizaine de pièces pour VCA entre 1919 et 1925. Il s'agit majoritairement de boîtes (cigarettes, poudres). Mais il est important de les connaitre.


Le Joaillier PEYROULA n'existe pas, rendons à PEYROULX ce qui lui appartient, un très grand talent.

Même le  Cooper–Hewitt, Smithsonian Design Museum transmet cette erreur Peyroula pour Cartier  Auguste Peyroula pour Cartier. Coffret de toi...