Cartier, Van Cleef & Arpels, Boucheron, Chaumet, d'excellentes maisons! Mais ce ne furent pas les fournisseurs de madame tout le monde, ou du français moyen!
Gross & Langoulant
les Falize, les Fouquet, les Vever et Lucien Gaillard – comme des bijoutiers moins célèbres – Edmond Henri Becker, Charles Boutet de Monvel, Paul Follot et bien d’autres ont été des créatifs mais il ne faut pas oublier des fabricants comme Auguste Lion "industriel" de la bijouterie inventeur entre autres du "tuyau à Gaz" sur lequel j'ai écrit:
https://www.richardjeanjacques.com/2022/07/auguste-lion-inventeur-du-collier.html, ou Gross & Langoulant qui au XIX eme employa jusqu'a 300 compagnons bijoutiers et inventa de nombreuses machines pour produire a petits prix.
Une grande importance pour les métiers du bijou, car les ultras riches qui achètent chez les grands de la rue de la Paix ne représentent pas 1% de la population.
Le 23 novembre 1835 Laurent Gross, 33 ans, instituteur à Masevaux dans le Haut Rhin, déclare avec sa femme, Dame Marie-Anne Schneiderlin, la naissance de leur enfant qu'ils prénomment Conrad Auguste.
Comment et ou a-t-il été formé au métier de bijoutier, l'était il, ou a t il créé une maison de bijouterie sans l' être lui-même? Je n'ai pas trouvé, sauf qu 'en 1860, il succède à E.Roussel bijoutier au 79 rue du temple, il a alors 25 ans .
Mais pourquoi ce nom de GROSS & LANGOULANT ?Auguste Gross a épousé Louise Alexandrine Langoulant le 10 août 1857, Paris, 75004, Paris à l'âge de 22 ans, Alexandrine était polisseuse en bijouterie.
En1860,Conrad Auguste Gross a donc créé sa propre maison de bijouterie-or le 28 janvier 1860 et dans son dossier de Légion d'Honneur il déclare que ce fut fait "sans autres ressources que ses économies d'employé à son travail."
Acte de naissance de Alfred Eloi (prénom prédéstinant) Langoulant qui sera dirigeant de la maison
Gross & Langoulant
En 1866 , Alfred Eloi frère de Louise Alexandrine Langoulant, né en 1851, entre dans la maison Gross comme employé, il deviendra plus tard le fondé de pouvoir d'Auguste Gross.
Depuis 1860 Auguste Gross a amélioré constamment ses moyens de fabrication, sachant tout faire pour des prix bas, pour une clientèle populaire, bien que sa production soient d'une belle exécution.
En revanche après la guerre de 1870, il est déclaré habiter au 79 rue du temple à Paris
Au milieu des années 1870, devant le succès de ses articles vendus à bas prix, Gross transforme ses ateliers et recourt à la « force motrice » pour produire davantage, « alors que les produits de cette industrie ne s’étaient jamais obtenus que par le travail manuel ». Le polissage au tour remplace le polissage à la main. Simultanément, il ajoute aux installations de la rue du Temple une usine neuve à Bonneuil, en bordure de la Marne, au sud-est de Paris. Une fabrique présentée comme « modèle », entourée de maisons pour le personnel, selon le principe des cités ouvrières des environs de Mulhouse. Auguste Gross deviendra d’ailleurs maire de Bonneuil quelques années plus tard.
Dans la Revue "l'Ecrin" de 1869 un échantillon de productions de GROSS, il a inondé le monde de ces produits
N°1: Nous profitons de la visite que nous venons de faire dans les ateliers de notre excellent fabricant chaîniste, M. Gross , rue du Temple, 79, dans lesquels nous en avons rencontré un, qui est véritablement magnifique ; et nous en donnons, au n° 1 de nos gravures, la reproduction exacte.
La forme de ce collier est, comme la plupart d'entre eux, à anneaux forçat ; seulement ici un des anneaux est en or rouge poli, tandis que le suivant est en or cannelé mis en couleur. Cette diversité de ton produit un excellent effet, et ajoute à sa richesse d'exécution. On adapte généralement au bout de chaîne un médaillon ou une croix. Un médaillon dans le genre des deux dont nous allons parler tout à l'heure, est d'un goût plus distingué et, par conséquent, beaucoup mieux porté; car il est à remarquer que ce genre de gros, collier ne se porte pas par toutes les classes...,
N°2: Mais arrivons à sa nouvelle chaîne giletière, que nous reproduisons à notre n° 2.C'est, comme on peut le voir, une très belle gourmette corde, or de couleur, avec losange poli or rouge au milieu. Il est bon de remarquer combien la partie cordée or de couleur s'allie avantageusement avec l'avivé or rouge des losanges. M. Gross excelle dans ce genre.
N°3: Maintenant, voici, à notre n° 3 , encore une très jolie chose à signaler à nos abonnés. C'est une charmante Eugénie-corde à puits à gland et médaillon retombant, garnis de perles, dont le sertissage est pris dans l'épaisseur de l'or, ce qui rend le serti d'une très grande solidité); les perles qui garnissent le médaillon, sont séparées entre elles par des filets en émail noir qui en relèvent le chatoyant orient. Les coulants et la barrette sont également montés avec perles et ornés d'émaux. Cette chaîne est très jolie, d'un goût très distingué et d'une grande délicatesse de travail ; en somme, c'est une bonne création que vient de faire là M. Gross. Cette Eugénie coûte 35 fr. de façon, et pèse 26 grammes 40, ce qui la met à 111 fr. 50 c. Le même genre à colonne ne coûte que 28 fr. de façon, ce qui réduit de 7 fr. le prix total de la chaîne.

En effet le 19 juillet 1870 pour un conflit diplomatique mineur, Napoléon III avait déclaré la guerre à la Prusse et l'Empereur ayant capitulé le 2/09/1870 un armistice est signé le 21-01-1871 , nous perdons l 'Alsace et la Lorraine, de ce fait Conrad Auguste Gross devient allemand.
Mais il est installé à Paris et opte le 2 mai 1872 à 37 ans, opte pour la nationalité Française.
A cette date il emploie régulièrement 200 personnes
Dès 1873 Auguste Gross obtient une médaille du mérite à l'exposition universelle de Vienne et en 1878 une médaille d'argent à l'exposition universelle de Paris .
1880
Sur cette publicité il est question de LEONTINE, C'est un des meilleurs spécimens de l’industrie de la chaîne, une Léontine. Cet ornement « tient le milieu entre le collier et le crochet de ceinture » explique Henri Vever. La montre est suspendue par un coulant à une grande chaîne accrochée au décolleté par une petite broche. La Léontine sert à la fois de collier, de porte-montre et de crochet de ceinture.
La spécialité bijoutière de la chaîne ne cesse de croître tout au long du XIXe siècle, notamment sous le Second Empire. Les chaînes d’or ou d’argent s’utilisent en colliers ou en bracelets mais surtout en supports de montre. Le bracelet-montre n’existe qu’à titre expérimental et son essor ne date que du XXe siècle. La montre du XIXe siècle se porte accrochée à une chaîne, un ornement utile par définition, destiné à la fois aux hommes et aux femmes. La clientèle est nombreuse et variée, la chaîne se développant à tous les niveaux de qualité, du luxe (ornée de perles et de diamants) au très bon marché (en acier, en métal doré) en passant par la chaîne fine (en or ou en argent massif). S’adaptant à tous les niveaux de fortune, elle correspond aussi à tous les goûts, car les formes et les modèles se renouvellent en permanence.
L’engouement du public ne se dément pas sur les marchés d’exportation. L’enquête sur la Fabrique de Paris organisée en 1860 par la Chambre de commerce (Chambre de commerce de Paris, Statistique de l’industrie à Paris, 1864) fait état des principaux genres de chaînes exportées : châtelaines (chaînes de montre très ouvragées, ornée de motifs) chaînes de gilet, bracelets de fantaisie ou de joaillerie, objets qui s’accrochent aux chaînes : groupes, breloques, clés, cachets…
Les chaînistes emploient des méthodes semi-industrielles pour obtenir de la petite série. Les plus renommés d’entre eux, Jules Moche ou la maison Gross, Langoulant et Cie manifestent, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, un constant souci d’innovation technique (Jacqueline Viruega)
Ces chaines Léontine avec les glands, la clé de montre et coulants qui permettent de régler la longueur de la chaine , à l 'intérieur le "frein" était en liège
Dans la revue l'ECRIN moniteur de la joaillerie de 1868 :il est question de la Leontine de Gross:
REVUE INDUSTRIELLE
! La grande nouveauté de la saison, celle qui, en fait de chaînes giletière, sautoir ou Léontine, est le plus porté, en ce moment, est, sans contredit, l'article à glands. La création de ce genre n'est pas aussi nouvelle qu'on veut bien le dire. Depuis longtemps déjà, il se faisait pour la Turquie, l'Egypte, pour tout le Levant. C'est depuis peu seulement que quelques fabricants l'ont '• lancé dans le commerce parisien où il y obtient une véritable vogue. Nous donnons aujourd'hui, au n° 1 de nos gravures, une très jolie Léontine, corde à puits, à glands, I avec coulants et glands or de rapport et pierres (rubis douI blés). Puis, au n° 2, une sultane à glands, type primitif du genre, la chaîne est une colonne simple parfaitement exécutée et le gland et le coulant sont tout or avec ors ciselés. Ce genre de chaînes est très joli et très gracieux et mérite certainement tout le succès qu'il obtient. \ Ce sont des ateliers de la maison Gross, fabricant chainiste, rue du Temple, 79, que sortent ces deux chaînes; non qu'il soit le créateur de ce genre, il serait même bien difficile de dire quel est le fabricant qui, le premier, en a conçu l'idée. Au n° 3, est une chaîne giletière, cordon cachet Nicolo, à trois rangs; deux en colonne simple et le troisième, celui du centre, en mille anneaux. Cet assemblage est assez nouveau et produit un assez bon effet à l'oeil; le coulant, baril émail, filets et couronne, ors rapportés et pierres rubis, est d'une conception assez récente; on faisait bien déjà le coulant baril à filets émaillés, mais sans la couronne qui en constitue toute la nouveauté. Ce cordon sort également de la maison Gross.
Monsieur Gross, fabricant chaîniste, rue du Temple, 79, dont nous avons déjà avantageusement parlé dans un de nos précédents numéros, nous écrit pour nous prier, à l'occasion des assortiments de fin d'année que MM. les horlogers et bijoutiers de la province ne tarderont pas à faire, de bien vouloir prêter l'appui de notre publicité au tableau ci-dessous de ses prix.Ce tableau permettra à nos abonnés d'établir eux-mêmes et à distance, leurs prix de revient, et comme façon et comme poids d'or, et peut leur éviter, pour ces articles du moins, les frais toujours dispendieux d'un déplacement.
M. Gross offre, afin qu'on puisse se convaincre à l'avance de la bonne fabrication et du bon marché de ses produits, d'envoyer par retour du courrier, à toute personne qui lui en fera la demande, un certain choix d'articles de sa fabrication en condition. La chose est trop avantageuse pour nos abonnés, pour que nous ne nous empressions pas de la leur faire connaître.
A propos de la LEONTINE
Toujours attachée au corsage soit par un « clé bâton », soit par un crochet auquel étaient suspendus un médaillon, diverses breloques, des glands d'or ou des breloques, généralement composées de la clé de la montre et d'un minuscule sceau. Un « pantin » (courte chaîne de quelques centimètres) reliait le crochet aux pendentifs. Pendant un temps, il fut à la mode de remplacer le « bâton » ou le crochet qui fixait la chaîne au corsage par une broche ronde plate assortie au boîtier de la montre. La broche, portée de manière visible, était souvent composée d'un disque de jaspe, de lapis-lazuli ou de grenat, orné d'un petit motif décoratif ou d'une pierre précieuse. Ce type de chaîne était appelé « Léontine », du nom d'une actrice à succès qui joua dans « La Grâce de Dieu » au Théâtre de la Gaîté .

Quant à la REGENCE!!!!
D’autres entrepreneurs trouvent alors place au 79 rue du temple dans l’hôtel de Montmor. Louis Rouche, un fabricant de lampes. Becker, un spécialiste de l’« ébénisterie de fantaisie ». Legrand, un joailler. L'orfèvre Alphonse Debain. Daudé, qui propose des appareils « à poser les œillets métalliques et à ferrer les lacets ». Et Auguste Gross, un des premiers à avoir industrialisé la production des chaînes, bracelets, médailles et autres bijoux en or.
Poinçon de Auguste Gross lettres A.G. symbole un fouet, tous les successeurs garderont ce symbole
En 1883 la maison est devenue très importante, inconnue jusqu'à ce jour et Auguste Grosse s'associe avec son jeune beau frère Alfred Langoulant ainsi que Désiré Gross son gendre et Armand Gross son neveu, alors la nouvelle raison sociale devient GROSS, LANGOULANT & Cie.
Leurs ateliers vont développer la mécanisation qui permet d'employer indifféremment les hommes comme les femmes. En outre la maison possède une équipe de mécaniciens qui fabrique et entretient l'outillage ce qui permet de créer un grand nombre de modèles variés avec des nouveautés créées chaque jour, le tout avec pour l'époque une belle rotation puisque le stock est en moyenne d'un million de francs pour une production annuelle de quatre millions de francs

Travail français de la fin du XIXe siècle Bracelet en or jaune et or rose 750millièmes à maillons gourmettes alternativement lisses et rainurés. Fermoir à cliquet et chaînette de sécurité. Poinçon de l’Atelier GROSS & LANGOULANT. Tour de poignet : 19cm. Largeur: Revendu par Gros & Delettrez Paris
Travail français d’époque Art Nouveau Bracelet en or jaune et or gris 750 millièmes composé de maillons articulés à décor de branches de trèfles, rehaussés d’un diamant taille ancienne en serti clos perlé. Fermoir à cliquet et huit de sécurité. Numéroté « 2965 ». Poinçon de l’Atelier GROSS & LANGOULANT. Longueur : 17cm. Largeur : 1,5cm. P. Brut : 43,2 g.... Revendu par la maison Gros & Delettrez
Auguste Gross vers 1900
1884
Vers 1890 fabrique de nombreuses chimères ce bijou est dans les collections du British Muséum
Travail français des années 1890 Bracelet jonc croisé rigide ouvrant en or jaune 750‰ et argent 800‰, les extrémités à motifs feuillagés sertis de diamants taillés en rose et terminés par des grenats piriformes cabochons, le tour de poignet partiellement rainuré. Ouverture par charnière. Fermoir à cliquet. Poinçon losangique de l'Atelier GROSS & LANGOULANT partiellement lisible. Tour de poignet : 16,5cm. Largeur : 2cm. P. Brut : 36,6 g. Revendu par la maison Gros & Delettrez
Bracelet à maillons ouverts « Têtes de nymphe et satyre », travail français des années 1880-1900, en or jaune 750‰, les têtes ciselées en vis-à-vis sont soulignées de pommes de pin et de torsades. Poinçon diamant de l'atelier GROSS & LANGOULANT. Tour de poignet : 21 cm. Largeur du motif : 1,3 cm. Poids : 47,7 g.
Profil du bracelet "Tête de Nymphe et satyre"
1891 Chimere de Gross,Langoulant et Cie
ces « broches chimères » connurent un immense succès et furent produites en Allemagne comme en France. Une page de modèles étroitement apparentés, tirée du catalogue commercial publié par le syndicat des bijoutiers parisien
Travail français Bracelet jonc rigide ouvrant en or jaune uni 750‰. Poinçon losange de l'Atelier GROSS & LANGOULANT. Tour de poignet : 18cm. Largeur : 1,7cm. P. : 20,2 g. (Chocs et enfoncements).... Revendu par Gros & Delettrez

Motif décoratif de style « Guirlande » en or rose 750‰, platine 850‰ dispensé, diamants taillés en rose et perle baroque en pampille, monté sur une broche épingle de nourrice. Transformations. Epingle signée « CARTIER PARIS » et numérotée « 12292 ». Poinçon losangique de l'Atelier GROSS & LANGOULANT. Dimensions : 3,3x3,5cm. P. Brut : 6,9 g. Avec un écrin de la Maison Cartier non d'origine....
Revendu par la maison Gros & Delettrez.
1900 dans "la mode et le bijou" la fameuse loi de Brumaire si discutée pendant deux siècles, Alfred Langoulant essayait de défendre les bijoutiers français
Tres belle bague Dragon de Gross Langoulant & Cie revendue par la galerie TADEMA
Bracelet en or jaune 18k (750 millièmes) formé d'une maille fantaisie à décor cannelé et agrémentée de motifs en pointes de diamant, chaînette de sureté (très légers enfoncements). Poinçon de maître d'Auguste Gross Poids brut : 37,6 g. Long.: 20,7 cm. La maison GROSS, remplacée par GROSS, LANGOULANT & Cie en 1884 fut médaille d'or à l'exposition universelle de 1889 (Paris) et travailla pour René Boivin. revendu par la maison Millon.
En 1889, elle obtient en particulier le monopole des reproductions en miniature de la tour Eiffel, qui surgit alors de terre à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris.
Cette bague similaire à celle citée plus avant, a été vendue au Royaume-Uni, indiquant qu'elle avait été fabriquée par Gross et Langoulant, en France vers 1900. Cette bague présente de légères différences. Leur bague semble avoir été redimensionnée, les motifs de dragons ne sont pas aussi complets
Gross Langoulant & Cie sont exposants hors concours à l 'Exposition universelle de 1900
1901 Bracelets et chaines en 1901
Bracelet gourmette en or jaune 18k à maille gourmette sorcière partiellement martelée, chaînette de sécurité (petite oxydation). Poinçon orfèvre : Gross et Cie, Paris 3ème arrondissement. Long. : 17 cm environ - Poids : 15,2 g
1902 dans le journal le Figaro
1902-07-29
Les Nouveaux décorés à l'exposition de Glasgow M. Alfred LANGOULANT
Encore un Parisien de Paris. Quoi qu'on en dise, il y a tout de même pas mal de gens qui sont nés à Paris. Fabricant bijoutier, le nouveau chevalier, qui est âgé de cinquante-trois ans, est, depuis 1883, associé et directeur de la maison Gross Langoulant et C'o, une importante usine de bijouterie située dans la rue du Temple et où il occupe 300 ouvriers avec lesquels il n'a jamais eu le moindre conflit. La maison qu'il dirige comme associé depuis 1883 après y avoir débuté en 1866 comme apprenti, et comme fondé de pouvoir en 1878, a obtenu en 1889, à l'Exposition universelle de Paris, une médaille d'or, et en 1897, à Bruxelles, un diplôme d'honneur. M. Langoulant est président de la Commission de contrôle du Syndicat de la bijouterie, et dans ces délicates fonctions il a rendu de réels services â la corporation. Membre des Comités et du jury à l'Exposition universelle de Paris en 1900, il fut déjà, à ce moment-là, proposé pour la croix de chevalier de la Légion d'honneur, et l'Exposition de Glasgow n'a fait qu'augmenter encore ses titres à la décoration

1902
1902 Légion d'honneur pour Alfred Eloi Langoulant, Conrad Auguste Gross l'obtint aussi mais je n'ai pas trouvé son dossier dans la base Léonore Il avait été proposé par Louis AUCOC.
Broche en or 750/1000° à décor de branches de gui rehaussé de perles blanches probablement fines. Broche à transformation pouvant former bouton de plastron ou pendentif. Poinçon de Maître Auguste Gross, Langoulant et Cie. Travail français Art Nouveau vers 1900, l(Dimensions : 3x3cm environ). 7,7 g. brut
Dos de cette broche avec son système plastron
1904 Alfred Langoulant et la maison Gross participent à l'exposition de Saint Louis
Travail français d’époque Art Nouveau Bracelet en or jaune et or gris 750 millièmes composé de maillons articulés à décor de branches de trèfles, rehaussés d’un diamant taille ancienne en serti clos perlé. Fermoir à cliquet et huit de sécurité. Numéroté « 2965 ». Poinçon de l’Atelier GROSS & LANGOULANT. Longueur : 17cm. Largeur : 1,5cm. P. Brut : 43,2 g....
Leurs bijoux sont difficiles a dater, car le poinçon malgré le même symbole a duré pratiquement 100 ans et les commissaires priseurs comme les professionnels de la joaillerie ancienne se sont peut être trompés entre toutes les dénominations de cette saga
1903
1903
1900 à 1903
Exposition de Saint Louis aux Etats Unis
1904 Dans le Figaro
Bonneuil et à droite le Moulin de Bonneuil domicile de Conrad Auguste Gross, il fut Maire de ce village Lors de son mandat de Maire, il s'occupera notamment de la voirie et des accès à la commune et de son éclairage public. et y décèdera.
1905 exposition Universelle de Liège , les productions de Gross Langoulant & Cie tiré de la revue de l' horlogerie Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie Pierres précieuses et des industries qui s'y rattachent.
1905 expo de Liège
A côté de la vitrine de M. Louis Aucoc Fils, MM. Gross, Langoulant et C ie , nous offrent une exposition tout à fait remarquable. Ce qui frappe plus particulièrement, c’est une chaîne monstre avec cachet en or qui constitue à elle seule une œuvre d’art du plus haut intérêt et dénote une habileté professionnelle peu commune. En effet, malgré ses dimensions exagérées, cette magnifique pièce est d’une extrême légèreté; elle no pèse que 175 grammes. Si on considère que, toutes proportions gardées, le poids normal de ladite chaîne serait de 300 grammes en creux et de un kilogramme en massif et que, d’autre part la réduction de poids augmente considérablement la difficulté du travail, on peut se rendre compte de l’habileté qu’ont dû développer les ouvriers de MM. Gros, Langoulant et Cie pour arriver a produire un pareil chef-d’œuvre qui ne laisse absolument rien à désirer sous le rapport de l’élégance et de la finesse d’exécution. Inutile d’ajouter que cette pièce fait l’admiration de tous et notamment des connaisseurs. Un lot de jolis cachets et de chaînes en or et argent de toutes dimensions ainsi qu’une belle collection de broches haute fantaisie, font de l’exposition de la maison Gross, Langoulant et Cie, un très harmonieux ensemble.

CARTIER par Gross
Pendentif cœur galbé en or jaune pavé d'env. 1,20 carat de diamants Signé Cartier Paris, numéroté,
H : 2 cm - l : 1,4 cm Pb : 2,97 g (18K-750/1000)
Accompagné de son écrin et d'une chaîne maille allongée en or jaune non signée, poinçon de maître Gross et Cie
Le moulin Bateau de Bonneuil domicile de Auguste Grosse
1906-1907 la maison Gross-Langoulant devient Gross-Poilevé & Cie.
Page de catalogue
1906 Une grande grève de la bijouterie mais chez Langoulant on travaille
1907 Alfred Langoulant décède à 56 ans , sa veuve le remplace
1908: Le poinçon reste le même
Moulin Bateau de Bonneuil
1909 Revue de la Bijouterie
Le fondateur Conrad Auguste Gross décède a l'âge de 73 ans

Une autre époque: La maison Gross et Poilevé avait été mis à l index de la Fédération des chambres syndicales HBJO et des détaillants de France pour avoir vendu directement a des particuliers le tribunal leur avait donné raison, j ai moi même plus de 100 ans après observé que de nombreux fabricants vendaient directement a des particuliers au salon de la bijouterie, y reconnaissant d'anciens clients.
1914 Concours de chaine de bijouterie, concours dont les pièces étaient éxecutées chez Gross & Poilevé.
Résultats du concours.
1920 la maison dévient Gross Javey et Cie
Epingle de cravate en or jaune 18K (750°/00) et platine. Tête ornée d’un scarabée serti de diamants taillés en rose, surmontés d’un cabochon de pierre rose Travail français des années 1920(de 1920 à 1933) Poinçon de maître AG pour Gross, Javey & Compagnie maison installée au 79 rue du Temple, 75003 Paris. cette maison a travaillé pour plusieurs grands de la Place Vendôme dont la maison Cartier
Longueur de l’épingle : 7 cm Dimension du motif : 1 x 0,5 cm Poids brut : 3.27 g Revendue par la maison Diamantiques.
Cette Maison« Gross » associé à « Javey » a travaillé pour Van Cleef & ArpelsLa collaboration avec VCA commence en 1925 et se termine en 1932.
Une douzaine de pièces ont été livrées, presque que des bracelets et juste une bague, avec emploi de pierres précieuses typiques du tournant 1925 : jade, corail, chrysoprase…
1916 une photographie de la Rue du Temple ou l on peut voir la publicité de la maison Gross sur l'Hotel de Montmor.

L’hôtel de Montmor (ou Montmort), rue du Temple. Ce somptueux édifice datant de 1623 abrita un temps diverses productions, avant de retrouver récemment sa vocation première d’habitation chic. Avec son porche cintré, ses deux pavillons, son escalier grandiose dans le corps de logis central, son balcon en fer forgé, son fronton triangulaire orné d’une allégorie de la vérité, sa cour et son jardin, qui pourrait imaginer que l’endroit fut il n’y a pas si longtemps une usine ?
A l heure actuelle cet hôtel a été entièrement et magnifiquement restauré, malheureusement transformé en appartements et fermé par un digicode.

1930
1936
D'après le vendeur la date de fabrication de ce bracelet Cartier serait 1940:
Cartier, Paris Bracelet en or 18 carats, lapis-lazuli Composé de maillons en or de forme coussin, bordés de perles de lapis-lazuli mesurant environ 6,0 mm, longueur 7½ pouces, signé Cartier, Paris, poinçon d'atelier pour Gross et Cie, Paris, poinçons d'essai français.
Années 45-50 fabrication Gross pour Cartier
LOT 12 Cartier Gross, Christie’s
Carquois en agate, flèches et arc en or sertis de rubis et de diamants.
Métal : Or jaune 18 carats
Diamants : 10 diamants taille rose
Pierres : 10 rubis carrés, 1 agate sculptée
Dimensions : 5,0 x 1,7 cm
Signature : Cartier France (partiellement indistincte) Poinçons : poinçon de joaillier pour Gross et Langoulant Poids brut : 9,1 grammes
Années 45-50 fabrication Gross pour Cartier .
J'ai pu relever dans la Revue Azur de 1972 l'existence de la maison Gross & Cie, mais non en 1980
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