dimanche 26 novembre 2017

Le Grand Mazarin : regard circonspect sur ce beau diamant.





Difficile de chercher une vérité sur ce diamant. Le 23 mai 1887 eut lieu " la vente lamentable des Diamants de la Couronne organisée par l’Etat en 1887. Elle amputa vertigineusement le patrimoine national."
Ainsi commentait Mr Daniel Alcouffe, grand conservateur du Louvre. Je vous encourage à lire son avis.
http://www.latribunedelart.com/une-catastrophe-nationale-la-vente-des-diamants-de-la-couronne-en-1887

En mai 1887, le «Grand Mazarin» est vendu une première fois aux enchères, par le gouvernement français, et acquis par le joaillier Frédéric Boucheron.
75 ans plus tard, il revient sur  le devant de la scène. « en 1962, le Louvre a tenu une exposition exhaustive et méticuleusement documentée présentant les plus importants bijoux jamais façonnés en France, avec une place spéciale réservée aux joyaux de la Couronne française. Le Grand Mazarin était listé au numéro 22, entre les légendaires diamants Régent et Sancy», raconte Christie’s.
Jamais depuis il n’avait été revu. Jusqu’à ce mois d’octobre 2017 où ce superbe diamant qui se trouve actuellement dans une collection privée européenne, s’apprête à changer de propriétaire.
Il  a été vendu le 14 novembre par Christie's à Genève.  Je l ai vu sur place.

Certains ont lu qu'il pesait 19 carats 07 alors que lorsque Frédéric Boucheron l' avait acquis, il pesait 18 carats 22/32, d'autres pensent qu' il y avait plusieurs diamants du même poids dans les" Mazarins"
Cela vaut la peine de comprendre le pourquoi de ces questions.



Photo du Grand Mazarin par la  maison Christie's


Un peu d'histoire:

Jules Raymond Mazarin (Giulio Raimondo Mazzarino, Mazarino, Mazarini ou Mazzarini), né à Pescina, dans les Abruzzes, le 14 juillet 1602 et mort à Vincennes le 9-3-1661 à Vincennes, il fut un diplomate et un homme politique, d'abord au service de la Papauté puis des rois de France Louis XIII et Louis XIV.   Il succéda à Richelieu de 1643 à 1661. Le reste nous importe peu.
Ce qui nous intéresse c'est sa fortune et son amour des pierres précieuses.,
En tant que  Premier Ministre, Mazarin s’enrichit. À sa mort, il dispose d'un actif d'environ trente-cinq millions de Livres (dont 8,7 millions de livres en argent liquide et 4,4 millions en bijoux et objets précieux) Il s'agit de la plus grosse fortune du XVII ème siècle, correspondant à vingt-deux tonnes d'or, qui provient des largesses du Roi, de ses nombreuses fonctions au gouvernement mais surtout des revenus  issus de 21 abbayes qu'il dirige (en premier l abbaye de Saint Denis) et lui rapportent annuellement 572 000 livres à la fin de sa vie.
Résumons, il avait suffisamment d' argent disponible  pour pouvoir influer sur le monde politique. Progressivement, Mazarin abandonne la gestion de sa fortune personnelle à Colbert et Nicolas Fouquet.

4,4 millions de livres en Bijoux et pierreries??? dont  les Mazarins qui nous interessent.




Cardinal Mazarin


Voici la liste des diamants appelés les Dix Huit Mazarins

Passons de nombreuses années 

Mis à l’abri pendant la guerre de 1870, les Diamants de la Couronne furent exposés avec succès à Paris en 1878, à l’occasion de l’Exposition universelle, puis en 1884, au Louvre, dans la salle des Etats, Mais déjà ils étaient menacés, non par appât du gain mais par haine de la monarchie. La République encore fragile voulut priver à jamais les prétendants de la possibilité d’utiliser les Diamants de la Couronne. L’adversaire le plus efficace de ces derniers fut le fils de Raspail, le député Benjamin Raspail. Il déposa à la Chambre en 1878 une motion demandant la vente, qui fut approuvée, en juin 1882 seulement, par 342 voix contre 85. La même année 1882, fut nommée une commission d’experts chargés de préparer la vente ; elle proposa et obtint heureusement d’épargner quelques pierres et perles qui furent attribuées au Louvre (le Régent la Côte-de-Bretagne), au Muséum d’histoire naturelle et à l’Ecole des Mines. Après des discussions au Sénat, la loi d’aliénation, adoptée en décembre 1886, fut publiée au Journal officiel le 11 janvier 1887, étant signée par Jules Grévy, président de la République, et par Sadi Carnot, ministre des Finances : « Les diamants, pierreries et joyaux faisant partie de la collection dite des Diamants de la Couronne (…) seront vendus aux enchères publiques. Le produit de cette vente sera converti en rentes sur l’Etat ».


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La taille des diamants en 1780, tiré de l'Encyclopédie de la nature en 13 volumes (collection personnelle)

Suite:

A ce moment, la collection, riche de 77 486 pierres et perles, comprenait deux groupes de bijoux : le premier, le plus ancien, datant de la Restauration et le second exécuté sous le Second Empire, les Diamants de la Couronne n’ayant pas été utilisés sous la monarchie de Juillet. Au cours de la Restauration, Louis XVIII fit remonter pour ses nièces, la duchesse d’Angoulême et la duchesse de Berry, les parures exécutées pour Marie-Louise : ainsi la vente de 1887 comprenait-elle la parure de rubis et diamants, la parure de saphirs et diamants, la parure de turquoises et diamants et le diadème en émeraudes et diamants exécutés pour ces princesses, qui avaient servi aussi à l’impératrice Eugénie. Quant aux bijoux exécutés sous le Second Empire, ils débordaient d’opulence et d’imagination. C’est en particulier à l’occasion de l’Exposition universelle de 1855 que Napoléon III fit faire par les plus grands joailliers parisiens des joyaux magnifiques : une couronne pour lui, dont la monture fut brisée et fondue au moment de la vente, une couronne pour l’Impératrice, des bijoux fastueux pour celle-ci, notamment un nœud de ceinture en diamants se terminant par deux glands et une parure de feuilles de groseillier en diamants, comprenant une guirlande servant de collier, un tour de corsage et un devant de corsage. D’autres œuvres admirables furent créées dans les années suivantes, tels le peigne à pampilles en diamants (1856), le diadème russe (1864), le diadème grec (1867). On aurait pu tout avoir encore…
La vente se déroula au Louvre, dans la salle des Etats, en neuf vacations, du 12 au 23 mai 1887. Ce fut un échec financier. L’apparition sur le marché d’une telle quantité de pierres ne pouvait que les déprécier. La provenance historique des pièces, si importante commercialement de nos jours, ne fut pas prise en considération. La collection vendue était estimée à 8 000 000 F. or environ. Elle fut mise à prix à 6 000 000 F. L’Etat ayant déboursé 293 851 F. pour organiser la vente, la recette effective ne monta qu’à 6 927 509 F. Décevante pécuniairement, la vente fut désastreuse sur le plan historique, sur le plan minéralogique, étant donné la qualité de certaines pierres qu’on ne trouve plus maintenant, et sur le plan artistique, tant de chefs-d’œuvre de la joaillerie française disparaissant en même temps. Car tout concourut à faire perdre aux pierres leur identité : pour faciliter les achats, les éléments des parures de la Restauration furent vendus séparément, les décorations de Napoléon III furent démontées, la parure de feuilles de groseillier fut éparpillée. Les acheteurs furent principalement des bijoutiers (Boucheron, Bapst Frères, Tiffany etc), qui achevèrent de dépecer la plupart des joyaux pour en réutiliser les pierres.  
Texte de Daniel Alcouffe: Historien de l art français, officier de la légion d honneur, conservateur au Musée du Louvre, homme charmant qui répond aux courriers.


Photos personnelles prises sur place

Frédéric Boucheron au premier étage chez Boucheron
Donc Frédéric Boucheron, lors de  cette vente des Joyaux de la Couronne acquiert deux Mazarins , le Grand Mazarin et le huitième Mazarin.


Grand Mazarin.
 Décrit en 1691 "Un grand diamant épais, donné à la couronne par Monsieur le cardinal Mazarin, appelé le grand Mazarin, taillé en table carrée, de très belle eau un peu vineuse, net, qui manque de pierres en ses quatre coins, pesant 21 cts fort, estimé 75.000 livres." pesant 18, 22/32 cts, n° 46 de la vente, vendu 101.000 francs, acheté par Boucheron.

21 carats forts??? cela complique encore les choses, mais en vérité tous les diamants de la couronne ont été plus ou moins retaillés et l inventaire de 1774 après le décès de Louis XV, comparé a celui de 1691 révèle que le grand Mazarin avait été retaillé en "beau brillant"

Et le Huitième Mazarin
Diamant épais taillé en table de belle eau et sans défaut pesant 18 cts 1/4. Estimé 55.000 livres en 1691. Il orna la couronne de Louis XV au dessus d'une fleur de lys d'un arceau.  n° 47 de la vente, vendu 18.100 francs, acheté par Boucheron.


Cliché tiré du Recueil. Diamants, perles et pierreries provenant de la collection dite des joyaux de la couronne par Berthaud: Bibliothéque Nationale de France.
Marqués d un points noir  A gauche le Grand Mazarin  de 18ct 22/32° et a droite le diamant 6 eme Mazarin de 16 carats 9/16°




Il y eut un catalogue de cette vente, édité par le Ministère des finances et l expert était Mr Emile Vanderheym assisté de Arthur Bloche



Tiré de ce catalogue de la vente  la liste des Mazarins, certains contestent que le brillant oblong de 16 carats acheté aussi par Frédéric Boucheron soit un Mazarin, c'est l une des imprécisions de cette vente.



Cette vente lamentable qui fut contestée, avait en deuxième page, ce texte qui nous fait savoir que Sadi Carnot et Jules Grévy organisèrent cette vente pitoyable.


Grand Peigne à Pampille

Donc, à cette vente, Frédéric Boucheron  acheta le Grand Mazarin de 18 carats (de l époque) mais aussi le diamant oblong de 16 carats mais encore, une Croix de dix diamants provenant de la couronne impériale et il participa au dépeçage du grand peigne à Pampille avec Tiffany et d'autres
Au centre , en haut du peigne se trouve le diamant Hortensia.




Regardez bien sur la photo du grand Peigne, il était monté dans ce sens, ce furent les frères Bapst qui le montèrent pour l'impératrice Eugénie sur ce grand peigne à Pampilles en 1836.
mais l’Hortensia fut retiré de la vente et intégré au Musée d’Histoire Naturelle puis, enfin, au Louvre il pèse 21carats 32, de couleur pêche, vous pouvez le voir actuellement dans la galerie Apollon au Louvre
Il fut taillé en 1678 et vendu à Louis XIV qui le portait à sa boutonnière. Il tient son nom de Hortense de Beauharnais, reine de Hollande, qui l'a porté. Hortense était la très jolie fille de Joséphine de Beauharnais.

Mais en dehors de l Hortensia il y avait 201 autres diamants sur ce grand peigne pour un total de 438,50 carats .
Frédéric Boucheron acheta un diamant de 14 carats, 18100frs, un diamant de 18 carats 56.500frs, un diamant de 6 carats 28  25200frs et les deux pampilles qui se trouvaient de chaque coté de la pampille centrale pour 141.000 frs.


Cliquer pour agrandir

Au catalogue de la vente figuraient des photos, mais sur une page  de coté, dans ce catalogue gardé à la Bibliothèque Nationale, un inconnu a noté les prix enchéris avec les noms de tous ceux qui s'étaient battus pour les diamants du peigne.




Les deux Mazarins figurent dans les livres de Boucheron  comme ayant été revendus à un Baron Russe,  le Baron Von Derwiès, un sacré bonhomme;  voir :https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_von_Derwies

Sur le bon on peut voir qu'il habitait en 1888, Porte rouge à Moscou, et que Boucheron ne prit que 15 % de bénéfice.
Après le Baron Derwies, comment le Grand Mazarin est passé de ses mains, entre celles d'une grande famille européenne qui l'a vendu chez Christie's ce 14 novembre? Ce sont les mystères des ventes publiques.

Je rappelle que le deuxième diamant oblong acheté par Boucheron ne serait pas un authentique Mazarin, nous aurons peut être des précisions grâce à un lecteur de cet article, sinon!!!

Les sept gros diamants (de 17 à 30 carats) furent montés en chatons séparés pour l’impératrice Eugénie. Ils avaient précédemment orné la couronne impériale et furent présentés pour la vente comme sept Mazarins alors que, seul le grand Mazarin provenait des 18 pierres léguées à Louis XIV en 1661. Le roi le donna à son épouse puis le fit monter sur la grande chaîne de 45 gros diamants.

Donc si vous avez bien lu, on se perd avec les poids des pierres , Frederic Boucheron achète un diamant le grand Mazarin d'un poids de 18 carats 22/32 et Christie's revend le même diamant comme pesant 19carats 07?

Cette différence est due a l' avènement du système métrique et je vais tenter de vous l expliquer.

Le Système international d'unités inspiré du système métrique est le système d'unités le plus largement employé au monde (sauf aux Etats unis,au Liberia et en Birmanie). Il s’agit d’un système décimal  (on passe d’une unité à ses multiples ou sous-multiples à l’aide de puissances de 10)
 Le système d'unités consacré est donc le « système MKS », du nom de ses unités de base, le mètre, le kilogramme et la seconde.

La France, malgré Napoléon qui a traîne les pieds pour mettre cette extraordinaire réforme en place et nous avons toujours de notables exceptions.

En plomberie, les dimensions sont données généralement en fraction de pouce ;
La diagonale d'affichage des écrans électroniques (ordinateurs, TV, mobiles, etc.) s'exprime en centimètres, mais les commerçants lui préfèrent souvent l'usage du pouce ;
La vitesse en navigation maritime et aérienne se mesure en noeuds ;
Les pointures dont le calcul est dérivé du SI par une formule dont il est difficile de déterminer l'origine, 


Je possède ce pied a coulisse ancien, en bois et laiton, de cordonnier, il est marqué en 1/4 de pouces anglais, donc quand vous chaussez du 39, vous chaussez du 39 1/4 de pouces anglais.

Mais pour les carats, je me suis d abord perdu dans divers tableaux

Permettez moi de vous conseiller de lire mon article sur le carat en joaillerie:
https://richardjeanjacques.blogspot.fr/2007/01/caratkaratcaratskezako.html






Ces tableaux concernaient le carat mesure des métaux précieux, mais employaient aussi cette règle des 32°



Ce tableau  paraissait bon , mais mes essais appliqués aux pierres précieuses ne me donnaient pas de bons résultats



Encore un tableau complexe, puis,  je me souvins d un passage du livre "Diamants et pierres précieuses" par Louis Dieulafait de 1874,  heureusement, je possède ce livre.




Pour Dieulafait en France le carat vaut 0gr2055 (page de gauche en haut)
C'est l indication de poids la plus souvent trouvée dans ces années qui précèdent le système métrique

Observant une grande disparité dans la manière de définir un carat, je pense qu' il faut faire le calcul du poids total, pour voir quelle était le poids le plus proche du poids actuel

Le grand Mazarin d'après le certificat GIA pour Christie's pèse 19 carats 07 en carat métrique actuel.
En 1907, le carat (métrique) est défini par la 4e conférence générale des poids et mesures comme étant égal à 200 mg, soit 5 carats pour 1 gramme.

Le grand Mazarin vendu à la Maison Boucheron pèse  18carats 22/32°
1 divisé par 32 et multiplié par 22 est égal à 0ct 6875
Donc le grand Mazarin pèse à l' achat par la Maison Boucheron, 18carats 6875
Là ou cela se corse, c'est que sur le catalogue , il est indiqué 18 carats 19/32°
Mais restons sur cette indication de 18ct68

Le diamant acheté par Boucheron pèse (avec les données de l'époque) 18.6875 X 0.2055 = 3grs84028
Celui de Christie's en novembre 2017  ......................................... pèse 19ct07 X 0gr 20= 3 grs 814

Marc Faygen, un ami http://www.bijouxregionaux.fr/fr/  me fait remarquer que la différence est de 0,68% ou environ 1 sur 150, différence plausible quand les diamants étaient pesés avec des trébuchets et des minuscules poids en feuilles de métal





D'après le livre  "l introduction à la science " de Joseph Claudel, , 1/32 ° de carat vaut 6,4219
Donc multiplions 6,4219 par 22 nous obtenons 141 décigrammes, rajouté a 18 carats a 0.2055 = 3grs 840


Plus il y a de subdivisions et plus le poids s'égare

Conclusions : 1°) Quand on sait qu'a cette époque , chaque pays avait ses mesures, on peut crier haut et fort, Vive le Système Métrique qui a simplifié les choses. 

2°)  Je me dois d'ajouter un texte  du livre d'Emile Vanderheym, expert de la vente des Joyaux de la Couronne en 1887.

NOTICE HISTORIQUE SUR LES JOYAUX DE LA COURONNE ET OBJETS DES SACRES
EXPOSÉS AU MUSÉE NATIONAL  DU LOUVRE GALERIE D'APOLLON
PAR ÉMILE VANDERHEYM
 DIAMANT FLEUR DE PÉCHER. 
(24 + carats.)

Ce diamant figurait dans un des ornements représentant les fleurs de tête de la couronne de Louis XV, et ensuite dans le milieu du peigne de l'impératrice Eugénie. Le fac-similé figure dans une des huit fleurs de lis de la couronne royale, qui est placée dans la vitrine des joyaux de la Couronne et
des objets des sacres.
Il a été choisi par une Commission composée de MM. Crost, délégué du  Ministre des beaux-arts, Paul Bapst, Martial Bernard et Emile Vanderheym, comme présentant tous les caractères d'un diamant de collection et répondant le mieux au voeu de la loi, qui a prescrit de réserver un Mazarin pour le musée du Louvre. Quant à l'origine de ce diamant, elle est incertaine et nous ne saurions garantir qu'il ait réellement fait partie des dix-huit Mazarins légués par le cardinal à Louis XIV. Il est impossible, en effet, d'établir l'authenticité des Mazarins, ces diamants ayant été volés en 1792 . On a cherché à les reconstituer, mais il est douteux qu'on y soit parvenu.

Ci dessous ce que nous avons  perdu avec la vente des bijoux de la Couronne de France

Voici une petite partie de ce qui a été vendu, il nous reste ces photos conservées à la Bibliothèque Nationale, (source Gallica)



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