mercredi 30 décembre 2020

Louis ZORRA Joaillier, pionnier de l aviation, inventeur, pour la bijouterie et les Aéroplanes, l homme qui ne croyait pas en la Tiare du Roi Saïtapharnès



 Merveilleux bracelet, réalisé par un français dont nous savons peu de choses, sinon qu'il était sculpteur, modeleur, ciseleur, joaillier…pilote d'avion….



Louis ZORRA, joaillier français, bien que né en Italie à Asti, a fait sa carrière en France, à Paris.
J'ai pu trouver son acte de décès à Clichy et non à Paris, ce qui m'a permis de connaitre sa date de naissance, Louis Benoit Zorra est né à Asti le 4 mai 1865, fils de Ange Zorra et Rose Camérane.
Quand est-il arrivé en France ? Quel apprentissage et où ? un jour peut être
Il ne semble pas qu'il ait participé à l'exposition universelle de 1900, du moins je ne l'ai pas trouvé.
Quoique....Hans Nadelhoffer , celui qui a si bien écrit l'histoire de la maison Cartier, explique :
En 1900 une broche incrustée de perles en émail, sur or représentant une tête de jeune fille, de Zorra , artisan peu connu.  Cet article est décrit comme "nouveau style" ou "art moderne" pour les distinguer du style Guirlande 
 Une autre tête de femme "art nouveau " est produite dans l'atelier Plisson particulièrement célèbre pour ses broches reproduisant des animaux en miniature.

Ainsi donc, il n'a peut-être pas participé à l'exposition Universelle, mais Hans Nadelhoffer le cite en 1900.



En 1901, il habitait au 30 rue Volta, ce petit immeuble près de la rue Réaumur, dans quelques années son adresse sera plus prestigieuse.



Le poinçon de Louis Zorra "Une aigle Romaine dans une couronne"




L'aigle romaine, ou enseigne légionnaire, en latin "aquila", est un emblème des légions romaines porté sur un baton  tenu par le meilleur légionnaire en tête de la première cohorte


En 1902, en revanche, il participe a l'exposition internationale des Arts à Milan, ce fut une grande exposition.
La Première exposition internationale d'art décoratif moderne (en italien : Prima Esposizione Internazionale d'Arte Decorativa Moderna), s'est tenue à Turin en 1902. Elle fut le détonateur de l'art nouveau en Italie.

Pour la première fois y participaient tous les pays où l'art nouveau s'était développé : Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Danemark, Écosse, États-Unis, France, Hongrie, Italie, Norvège, Pays-Bas et Suède.



1902





La Galerie Benjamin Macklowe de New York a toujours eu un beau et bon choix de bijoux et 
Cette broche Art Nouveau de Louis Zorra, en émail plique-à-jour vert vif et nacré, exprime la beauté et la vitalité de la nature. Soulignées par deux robustes perles d'eau douce et une goutte de rosée en diamant, les branches en or qui coulent portent des raisins améthyste abondants qui débordent le cadre. Ce bijou artistique aux couleurs vives et au design fort et unifié se transforme également en pendentif et est magnifique sur une chaîne ou un ruban de velours, en tant qu'expression visuelle miniature de l'esprit Art Nouveau.



On distingue bien le système de broche qui est amovible pour pouvoir le porter en pendentif ou collier

1903 Revue de la BJO
"Une grande vitrine de M. Zorra contient une collection importante d'objets divers, chaînes émaillées, bagues ciselées, pendants de cou faciles à porter et qui ne manqueront pas de tenter quelques élégantes. Ce n'est peut-être pas du grand art, mais c'est vraisemblablement de vente facile."




1907 dans le Bottin il annonce : Modeleur, ciseleur, joaillier, bijoutier d'art



Ce bijou a été vendu par la maison Sotheby's, serti de pierres précieuses et broche / pendentif en diamant, Zorra, vers 1900
Le portrait en calcédoine sculpté d'une femme, encadré par ses cheveux et ses motifs feuillagés en or, rehaussé de grappes de diamants taille circulaire en forme de raisin, suspendant trois grappes de soufflure de perle, signé Zorra, marque de dosage français, raccord de broche détachable.

Signé ZORRA sur le devant. Raccord de broche estampillé des marques de dosage français pour l'or 18 carats. Portrait de calcédoine sculpté en excellent état. Trois grappes de soufflure de perle, une qui a été partiellement travaillée, une avec des traces de colle visibles sous un grossissement 10x à la base, quelques reflets rosés et verts visibles. Pendentif central et fixation de broche détachables. On estime que les diamants pèsent au total entre 1,50 et 2,00 carats, brillants et vifs. Signes d'usure normale de l'or, abrasions conformes à l'âge et à l'usage. En bonne condition. Poids brut environ 33 grammes.

Inspiré des traditions littéraires du XIXe siècle, le motif `` fille aux fleurs '' a été donné vie en joaillerie par des joailliers Art nouveau tels que Lalique, Vever, Aucoc, Beaudouin, Solié et Zorra. L'ivoire, la calcédoine, la coquille et le corail ont été sculptés pour le portrait central. Une petite collection d'œuvres de Louis Zorra est la propriété du Museum für Kunst und Gerwerbe de Hambourg, très probablement achetée aux Salons de Paris au tournant du siècle.
Je n'ai pu entrer en communication avec ce Musée



Un pendentif semblable est en vente actuellement à la Galerie Robert Zehill de Monaco, excellente galerie pour l'art Nouveau : http://robertzehilgallery.com/



C'est la galerie Didier Guedj qui revend ce bijou d'un très bon choix https://galeriedidierguedj.com/louis-zorra/
Broche-Pendentif Art Nouveau, à profil de nymphe en émail, or jaune, chevelure retenue par un bandeau brillanté et ornée de fleurs d’émail vert et brillants. Signée.
l45mm x h34mm



Un bon point pour cette galerie qui nous montre le dos de cette broche, on peut voir que le système pour la broche se visse et qu'on peut aussi passer une chaine pour la mettre en pendentif Didier Guedj nous indique 1900, comme tous les autres sites à propos de bijoux de Louis Zorra, ce ne peut être qu'a partir de 1901 car Zorra n'avait pas de poinçon auparavant, à moins que je ne l'ai trouvée. En effet en 1901, il avait 36 ans, qu'a t il fait avant ????


Maitre Rossini à Paris a revendu une série d'épingles, l'une d'elles a le poinçon LZ, mais je pense que les autres sont aussi de Zorra: https://www.rossini.fr/

Epingle de cravate en or jaune 18K (750) à décor d'un profil de soldat coiffé d'un casque en nacre et diamants taillés en rose.
Poinçon tête d'aigle.
Longueur : 7 cm. - Poids brut : 4,21 g.


Epingle de cravate en or jaune 18K (750) à décor d'un profil de soldat coiffé d'un casque à cimier en nacre. Poinçon tête d'aigle.
Longueur : 7 cm. - Poids brut : 5,18 g.



Epingle de cravate en or jaune 18K (750) sertie d'un galant en pierre de lune.
Poinçon tête d'aigle.
Longueur : 6,5 cm. - Poids brut : 2,22 g.



Epingle de cravate en or jaune 18K (750) à décor d'un profil de soldat à l'antique coiffé d'un bonnet en nacre à décor d'une frise.
Poinçon maitre L.Z.
Poinçon tête d'aigle.
Longueur : 7 cm. - Poids brut : 3.97 g.


Epingle de cravate en or jaune 18K (750) à décor d'une femme coiffée d'un bandeau orné d'une demi perle de turquoise, émail noir et diamants taillés en roses, la coiffe en nacre. Poinçon tête d'aigle.
Une boucle d'oreille en pierres d'imitation de couleur verte et rouge.
Longueur: 7 cm. - Poids brut : 2,83 g.





1911 Dans "le Figaro" Louis Zorra obtient son brevet de "pilote aviateur", il va se passionner pour cette nouvelle discipline et prendre des responsabilités au sein de l Aéro Club.



Cette bague très intéressante signée Louis Benoit Zorra a été vendue par la Tadema Gallery de Londres qui figurera dans la prochaine publication de la galerie. L'anneau avec c. 660 bijoux racontent l'histoire de la Tadema Gallery et des pièces splendides et importantes que Sonya et son défunt mari David Newell-Smith ont vendues pendant 40 ans et beaucoup sont maintenant dans les musées publics du monde entier. Puis-je profiter de l'occasion pour vous présenter la publication : Beatriz Chadour-Sampson and Sonya Newell-Smith, Tadema Gallery London Jewellery from the 1860s to 1960s, Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart (prévu début 2021).
This very interesting ring signed by Louis Benoit Zorra was sold by Tadema Gallery in London which will feature in the forthcoming publication on the gallery. The ring together with c. 660 pieces of jewellery tells the story of Tadema Gallery and the splendid and important pieces that Sonya and her late husband David Newell-Smith sold over 40 years and many are now in public museums worldwide. May I take the opportunity to introduce you to the publication: Beatriz Chadour-Sampson and Sonya Newell-Smith, Tadema Gallery London Jewellery from the 1860s to 1960s, Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart (due early 2021) 




Rêve t-elle? À cette année merveilleuse que fut, l'année 1900 ?




LOUIS ZORRA Bague Art Nouveau Or  H  2,80 cm (1,10 pouces) 
Origine Français, c. 1900-1 Des marques «Zorra» « Marque du fabricant » et tête d'aigle.
Rare bague Art nouveau célébrant l'exposition Paris 1900. Vendue par Tadema Gallery.


1912

Publication de "l'Aero" qui rappelle son premier brevet, car Louis Zorra va faire breveter 20 inventions que ce soit pour la bijouterie ou l aviation.

11. Perfectionnements apportés aux installations démontables et portatives, telles, notamment, que celles pour assurer le couchage dans les cantonnements ou campements volants 1919-11-13 Inventeurs Zorra Louis 

 12. Perfectionnements apportés aux installations démontables et portatives, telles, notamment, que celles pour assurer le couchage dans les cantonnements ou campements volants 1919-07-23 Louis Zorra  Andre Biscaldi Inventeurs Zorra Louis Biscaldi Andre

 13. Perfectionnements apportés aux réservoirs à essence 1919-07-03 Demandeurs Louis Zorra Inventeurs Zorra Louis

 14. Perfectionnements apportés aux installations démontables et portatives, telles, notamment que celles pour assurer le couchage dans les cantonnements ou campements volants 1919-04-03 Inventeurs Zorra Louis Biscaldi Andre

 15. Aéroplane1911-12-13 Demandeurs Louis Zorra Inventeurs Zorra Louis

 16. Propulseur aérien 1911-05-26 Demandeurs Louis Zorra Inventeurs Zorra Louis 

17. Ancre fixe-amarre pour l'aéronautique et la marine 1911-05-11 Demandeurs Louis Zorra Inventeurs Zorra Louis

 18. Aéroplane Date de publication1911-02- Demandeurs Louis Zorra Inventeurs Zorra Louis   

19. Leviers de commande à rétablissement automatique dans les appareils aériens  Bas du formulaire

Date de publication 1911-01-23 Demandeurs Louis Zorra Inventeurs Zorra Louis 

20. Dispositif protecteur et de fixation pour épingles à chapeaux et épingles de cravates Date de publication 1909-08-17 Demandeurs Louis Zorra Inventeurs Zorra Louis

 Je ne puis les citer tous, l'important est de le savoir






Son premier brevet en 1909 pour la bijouterie


En 1916 voici une partie de son brevet pour les Aéroplanes



La Danse Antique publiée par la société des amis des arts de la Somme

C'est en 1912 dans le Mémoire de la société des amis des arts de la Somme : 
Le talent de M. Henri Dubret apparaissait nettement dans sa très belle exposition. Il joue avec les émaux translucides aux couleurs opalines ; chacun de ses menus objets est un véritable chef-d'œuvre. A ses côtés, nous voyons, MM. Leo Gardet et Louis Zorra nous présentant des pièces d'une finesse merveilleuse. 



Notre Louis Zorra avait de l humour , Maitre Marc Delvaux a revendu ce bijou étonnant



Rare pendentif en argent doré stylisé d’un casque à pointe formant coupe-cigare, la partie frontale ciselée d’une tête de dragon de profil, la visière mobile formant mâchoire découvre des crocs enserrant un globe terrestre et actionne l’œil du dragon et le coupe-cigare. Au revers, il est gravé Monde bien petit pour colossal appétit. Signé L.Z. Poinçon de Louis Zorra insculpé en 1901. Exécuté vers 1914 (?). Haut. : 5 cm. Poids brut : 26,1 g. Cet orfèvre réalisa de nombreuses créations s’inspirant de l’Art Nouveau ; on retrouve certaines d’entre elles dans les musées de Pforzheim ou de Boston. Bibliographie : Vivianne Becker, Bijoux Art Nouveaux, Paris, 2000, p. 90 et p. 231, pl. 134 et pl. 148.


1919


 Le commissaire officiel certifiant ce record était louis Zorra qui avait mis au point des appareils pour ces mesures destinées à l aviation


Bracelet de coiffure indien américain en émail par Louis Zorra Une paire de figurines amérindiennes avec coiffe à plumes en émail polychrome est présentée dans un bracelet de bras design bypass serti d'un total d'environ 0,39 carat de diamants taille ronde, et rose montés sur or jaune 18 carats avec poinçons français et poinçons de maître pour Louis Zorra. Vers 1900.



Cliché adressé par Palais Royal Hong Kong




20/10/23, c'est à St Cloud, à l'occasion de la coupe Aumont-Thiéville [de g. à d.] Zorra , Auger père [pilote du ballon Marie-Jeanne], Auger fils :la photographie vient de l'Agence Rol




En fin d'article je traiterais ce sujet de la Tiare du Roi Saïtapharnes




Vivienne Becker publie dans son livre Art Nouveau, cette épingle de cravate en or sertie de diamants la date de 1900 mais son poinçon n'est insculpé qu'en 1901




La photographie de ce pendentif est parue dans le livre de Vivienne Becker qui le décrivait : pendentif en or, perles et émail, représentant une nymphe aquatique sortant d'un bassin d'émail sur lequel flotte une feuille de nénuphar.



Apparemment une autre version ? la chevelure n'est pas la même il n'y a pas de pierre minuscule au centre du front, , les fleurs sont en or

La maison de grande renommée MS Rau, 622 royal Street à la Nouvelle Orleans a revendu ce pendentif et indique :  Pièce par excellence du design Art Nouveau, ce pendentif et sa chaîne assortie sont l'œuvre du designer Art Nouveau Louis Zorra. Sculpté en or jaune 18 carats, le pendentif prend la forme d'une belle femme aux tresses fluides entourées de fleurs et de nénuphars. Elle rappelle les nymphes mythologiques de l'eau du légendaire Hylas and the Nymphs de John William Waterhouse (1896), un sujet qui se prête bien à la grâce et à la fantaisie du style Art Nouveau. L'émail Plique-à-jour remplit le pendentif tridimensionnel de teintes vertes douces qui complètent parfaitement le design général. Délicatement confectionné, le pendentif exquis incarne les plus belles qualités de l'Art Nouveau. 

Un pendentif presque identique attribué à Zorra est illustré dans Art Nouveau Jewelrypar J. Sataloff



Cette photo de ce même modèle de pendentif mais avec des fleurs en corail, se trouve dans l'excellent livre sur l'Art Nouveau en Bijouterie de Mr Sataloff qui a écrit :

Pendentif en or. Non signé mais attribué à Zorra. 6 cm. x 8 cm. La tête féminine et les cheveux lâches sont sculptés en or qui bouge aussi librement que l'eau qui retient son regard paisible et rêveur.
Les cheveux lâches tombent sur et autour des épaules pour forme le contour fluide de la piscine calme du bleu plique à jour émail ; décentré flotte un nénuphar en vert mat veiné email. La nouvelle image de la féminité rêveuse est plus loin exprimée par les fleurs émaillées rose opalescentes avec des reflets d'or dans ses cheveux et en équilibre en dessous au centre avec un fleurs avec des reflets d'or dans ses cheveux et en équilibre en dessous
le centre avec un capitule, à nouveau décentré, en gardant à la mode actuelle par manque de symétrie. La minuscule opale dans le centre du front fait écho aux couleurs des émaux et
était une caractéristique populaire dans les motifs féminins.
L'opale était une pierre préférée des bijoutiers Art Nouveau et celui qui était particulièrement approprié dans les thèmes féminins pour ses couleurs douces qui changent subtilement à chaque regard. Le lourd cadre en or français formel porte une nymphe nue érotique perché sur un côté, avec des plis de tissu bruissant autour d'elle, elle a la tête rejetée en arrière et ses cheveux au vent. Sous l'opale centrale, les fougères se répandent dans le plus typique de tous les motifs Art nouveau: un affichage de pliques bleu foncé et vert à jour de plumes de paon serti de diamants.




1912 c'est depuis cette date que Louis Zorra est membre de la Chambre syndicale de la bijouterie, de la joaillerie, de l'orfèvrerie de Paris et non lisons qu'il habite désormais au 95 rue Réaumur.



Le 95 rue Réaumur à Paris



Tadéma Gallery indique : LOUIS ZORRA Pendentif Art Nouveau Or, émail plique-à-jour, goutte de perles baroques.
H  4,70 cm (1,85 pouces) |  L  3,80 cm (1,50 pouces) 
Belle jeune fille Art Nouveau de profil avec fleurs, feuilles et nuages ​​en émail translucide. Louis Zorra est né à Asti, en Italie et a déménagé à Paris où il a conçu plusieurs bijoux Art Nouveau, exposant aux Salons de la Société des Artistes Français.Littérature
illustrée dans notre prochain livre:Beatriz Chadour-Sampson & Sonya Newell-Smith, Tadema Gallery London Jewellery from the 1860s to 1960, Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart 2021, p. 144 Victor Arwas, Art Nouveau, L'esthétique française, 2002, version broche illustrée p. 346


Dos de la broche pendentif ci-dessus




1931 Louis Zorra est toujours membre de la ligue Internationale des Aviateurs



Nul n'est prophete en son pays c'est pourquoi vous devrez vous rendre au Muséum of Fine Arts Boston pour voir cette Broche avec une opale et de nacre, vers 1900. Louis Zorra. Or, argent, émail, verre saphir, l'opale et perle



Seule la jeune femme avec perle est de Louis Zorra




Une fois trouvé cet article dans le journal hebdomadaire "Les Ailes" du début janvier de 1939, je n'avais plus qu'a chercher à l'état civil de Clichy son acte de décès du 31 décembre 1938 et d'apprendre ainsi sa date de naissance et le lieu, et découvrir qu'il était célibataire.



Acte de décès


L'immeuble ou il est décédé au 72 rue Martre à Clichy.




Je reviens sur cet article dans la revue de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie qui en 1923 citait l' opinion émise en 1903 par Louis Benoit Zorra comme quoi la fameuse tiare du roi Saïtapharnes n'était pas authentique

Photo du musée du Louvre
Je cherchais une photo ou de la documentation sur cette affaire et au vu de cette tiare, je cherchais à retrouver un de mes livres "l'Art de Reconnaitre les Fraudes, me souvenant de sa couverture"




A l'intérieur ce texte peu indulgent pour les "savants" qui avaient été roulés....

"Mais les marchands n`en sont point à cela près de créer de toutes pièces des "Phidias" pourde faux connaisseurs qui n'ont, en réalité, que ce qu°ils méritent.
Souvenez-vous plutôt de l'aventure de la tiare de Saïtapharnès (fig. 1), de cette oeuvre d`art tant prônée, jusqu`au moment où l`on apprit qu`elle était moderne Ainsi s`évanouissait a cette révélation, le miracle de sa beauté l Nos savants avaient écrit monts et merveilles sur cette tiare soi-disant antique, trésor du musée du Louvre, coûteusement acquis, et ils s`étaient longuement répandus en érudition sur la description, tant esthétique qu'historique, du motif de ciselure principal...
Que d`étonnantes et doctes choses ne lurent-ils pas ces savants, sur cette ciselure qui, cependant, était de pure invention moderne.
Mais, le ridicule confondit surtout la qualité de cette admiration, lorsque l'artiste polonais Chouroumousky auteur de la fameuse tiare, se dénonça... Le chef-d`oeuvre d`hier, soudain n`était plus, et il descendit de son trône, que dis-je, il fut honteusement exclu du Louvre.

Mon livre date de 1925 mais c'est en 1903 que Louis Zorra douta de l'origine de ce trésor.



Un livre passionnant a été écrit chez Grasset

Mais Wikipedia publie un excellent article 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tiare_de_Sa%C3%AFtapharn%C3%A8s
Je vous livre le début

Le 1er avril 1896, le Louvre fait savoir qu'il a acheté plusieurs objets en or, dont une tiare découverte en Crimée et ayant appartenu au roi scythe Saïtapharnès. Sur les conseils d'Albert Kaempfen (1826-1907), alors directeur des Musées nationaux, et des archéologues Antoine Héron de Villefosse, conservateur au Louvre, et Salomon Reinach, le musée avait acquis cet ensemble inestimable pour 200 000 francs-or, dont 150 000 pour la seule tiare. L'achat avait été fait auprès de deux marchands du nom de Vogel et Szymanski qui représentaient un autre marchand Chapsel Hochmann. La tiare est gravée de scènes mythologiques et d'une inscription grecque : « le conseil et les citoyens d'Olbia honorent le grand et invincible roi Saïtapharnès ». Pour les experts du Louvre, cette tiare confirmait un épisode datant de la fin du IIIeme  siècle ou du début du II eme siècle avant notre ère.

À la demande de ses lecteurs, le journal Le Figaro suggéra à Salomon Reinach de conter dans ses colonnes la vie de Saïtapharnès. Selon cette histoire, Saïtapharnès avait soumis quelques colonies grecques sur les rives du Pont-Euxin (Daces, Sarmates, Bithyniens, Thraces...) avant d'assiéger Olbia du Pont, et n'avait accepté de laisser la ville en paix qu'après avoir reçu des cadeaux précieux dont la tiare.

Peu de temps après que le Louvre eut exposé la tiare, un certain nombre d'experts mirent en doute son authenticité. 


Alors mes amis les commissaires-priseurs, ou antiquaires, ou passionnés, attention au poinçons, retenez celui de Louis Benoit Zorra, il mérite qu on retrouve ses oeuvres

Si vous avez un commentaire, vous pouvez l'écrire ci-dessous, mais si vous n'avez pas de compte Google, vous pouvez me l'adresser  à richard.jeanjacques@gmail.com et je le posterai pour vous
A tous mes lecteurs BONNE ANNEE NOUVELLE


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