Sur Ebay, des milliers d annonces sur l'orfèvre Soufflot, avec des définitions dithyrambiques, les prix aussi, mais qui est Soufflot?
Je me suis souvenu qu 'une grand tante m avait donné il y a plus de quarante ans une tasse avec sa cuillère et sa soucoupe, le temps de vérifier ma mémoire, et c'est bien une tasse dans le style Rococo de Henri Soufflot, elle est poinçonnée .....
Nous verrons plus loin qu'il y eut plusieurs Soufflot de la même famille, mais celui ci est le plus souvent observé et c'est donc....
Revenons à l 'origine de cette dynastie familiale dont l affaire sera vendue en 1901 à René Boivin.
François Soufflot naît en 1821, le 8 septembre, à Paris, ou il décèdera le 22 octobre 1902.
Son père était né en 1776 , devenu plus tard Marchand de Vin, et juste pour sourire!!!Sa mère était Marthe Henry qu'il épousa dans son village à Coulanges la Vineuse qui est réputée pour son vignoble
François qui a dû commencer son apprentissage très tôt, chez Martincourt un joaillier de la rue des Arcis à Paris .
En 1843, François Soufflot reprit la maison de son patron d'apprentissage Henri Martincourt, joaillier rue des Arcis (lequel n'avait aucun lien de parenté avec le bijoutier du même nom) et qui s'adonnait principalement à la petite bijouterie aux « parures » et à la joaillerie à effet, pour laquelle on employait les chatons à arcades très apparentes dénommés « dahlia », en raison de leur similitude avec la fleur de ce nom.(d'après Vever)
Voici les fameux chatons Dahlia de la maison Martincourt que dirigeait François Soufflot
La fleur inspiratrice de ces chatons
Vraiment "bruts de lime"
C'est mon amie Carine Miller qui m'a trouvé ces photos, une visite régulière s'impose sur son site: https://www.miller.fr/
François le bijoutier se maria avec Alexandrine Henriette Dumas le 11 octobre 1845 à Paris en l'église Saint Germain l'Auxerrois, ils eurent une fille en premier, et un garçon naquit en 1848 Henri Emile Soufflot.
Grâce à son intelligence, à ses qualités d'ordre et de travail et aux efforts de sa femme, qui appartenait aussi à la profession comme polisseuse et le secondait très bien, François Soufflot parvint à faire de ce modeste atelier une importante maison de bijouterie et de joaillerie, qu'il transporta successivement, au fur et à mesure des agrandissements nécessaires : en 1846, il est indiqué bijoutier en or, au 19 rue Quincampoix, puis rue Notre-Dame des-Victoires et enfin, en 1871, rue du Quatre-Septembre.
En 1870 Paul Soufflot avait gagné vaillamment la médaille militaire pendant le siège de Paris, en allant porter un ordre à Epinay, sous le feu de l'ennemi.
Il se retira des affaires en 1873, après avoir fait partie pendant quelque temps du Tribunal de Commerce.
Rond point des Champs Elysées vers 1872
Son fils Paul-Justin se marie le 30-11-1872 .
MC/ET/LII/1013 Mariage entre Paul Justin Soufflot, fabricant joaillier-bijoutier demeurant au 10 rue du 4- Septembre, et Louise Isabelle Duluard demeurant chez ses père et mère au 69 avenue des Champs-Élysées. Archives nationales (France) 26 19 septembre - 30 novembre 1872 Informations complémentaires :Il avait deux fils : l'aîné, Paul Soufflot, joaillier, fut associé avec son beau-frère, M. Henri Robert, de 1872 à 1892, et le second fils de François , Henri Soufflot devient un orfèvre très apprécie et apparemment titulaire d'une importante production.
avec la tête de la Statue de la Liberté au premier plan (Bartholdi)
En 1878 Soufflot et Robert obtiennent une médaille d'or à l'exposition universelle.
Photo Jean Tholance
Ce Bracelet en diamant, est de la fin du 19ème siècle, Sotheby's a vendu ce bracelet ligne de diamants ronds décorés de part et d'autre avec des motifs fleur de lys longueur 180 mm, estampillé Soufflot Fils & H. Robert estampillés
En nous rappelant les belles expositions de M. Soufflot en 1878 et en 1889, nous éprouvons une légère déception ; ce n'est pas qu'il ait perdu aucune de ses qualités, on croirait plutôt que c'est volontairement qu'il a restreint sa participation à l'Exposition de 1900. Toutefois nous trouvons, dans sa vitrine, une branche de bégonia fort bien traitée ; voici encore une églantine, qui nous est présentée à quatre états différents de fabrication ; si grand qu'en puisse être l'intérêt pour l'éducation du public, nous aurions préféré avoir l'occasion d'admirer d'autres pièces plus modernes.
Revue de la BJO 1902: J'ai plaisir à constater, une fois de plus, que l'étranger vient toujours demander au goût, à l'habileté, au sentiment comme au doigté artistique du joaillier français, ses riches bijoux, ses parures somptueuses, soit qu'il désire faire rayonner les pimpantes toilettes des jolies femmes, soit qu'il aspire à rehausser d'un nouvel éclat les tètes couronnées.
C'est ainsi qu'il m'a été donné récemment de voir un diadème des plus remarquables, créé à Paris,
et destiné à une cour étrangère. Au double point de vue d' une manifestation nouvelle de la suprématie de notre fabrication nationale et de l'importance et de la grandeur de la pièce, je suis heureuse d'en publier une reproduction, qui attirera certainement l'attention des lecteurs de la Revue.
La composition de ce diadème est sobre, elle n'emprunte rien aux subtiles fantaisies du style moderne, qui n'auraient assurément pas été comprises dans le pays où le bijou doit être livré, et j'imagine que le créateur, M. Soufflot, a été bien inspiré en faisant simplement appel, dans la circonstance, aux procédés de l'ancienne joaillerie, mettant bien toutes les pierres en valeur et, malgré l'importance de celles-ci, sachant conserver à l'oeuvre une grande légèreté.
Il est certain que les brillants, les émeraudes et les rubis, mélangés dans ce diadème, produisent un effet des plus intéressants et je trouve qu'il faut louer le joaillier d'avoir vaincu une difficulté qui n'était pas des moindres, celle d'avoir pu présenter ces pierres, de couleurs si différentes, sans aboutir à un jeu criard et disparate.
L'étoile, qui surmonte la pièce, est entourée d' émeraudes calibrées, serties bord à bord ; le centre est un superbe diamant qui pèse, m'a-t-on dit, 45 carats ; l'émeraude principale est du poids de 67 carats; une autre pèse 40 carats; le rubis est de 13 carats; les brillants de 14 à 15 carats chacun ; toutes ces pierres, dans leur ensemble, atteignent le total de 580 carats. La base du diadème, composée de brillants, de rubis et d'émeraudes, mélangés et alternes, est entièrement souple; les ornements qui la surmontent peuvent en suivre tous les mouvements par des brisures habilement dissimulées.
J'ajouterai que cette pièce, si considérable, est néanmoins d'une grande légèreté. Je viens d'indiquer plus haut le poids des pierres précieuses; celui de l'or et de l'argent employés ne dépasse pas, tout compris, 424 grammes. Il me semble que voilà une démonstration parfaite de l'habileté avec laquelle elle a été exécutée ; et on peut ajouter que, toute destinée qu'elle soit à l'exportation, l'oeuvre possède les qualités que le bijou parisien emprunte au style apprécié d'autrefois. Dans cette circonstance, M. Paul Soufflot a donc, — il n'y avait pas d'ailleurs à en douter, — représenté dignement à l'étranger la fabrication française.
En dépit des efforts de ses nombreux concurrents, elle tient toujours la première place et, s'il est vrai de dire que, d'une manière générale, l'exportation du riche bijou a quelque peu diminué, il faut en rechercher la raison en dehors de toute considération professionnelle, notre supériorité demeurant incontestée. Mais les graves événements qui se déroulent sur tous les points du globe, les inquiétudes absorbantes des gouvernements et des peuples, ont nécessairement imposé un arrêt à l'expansion de tout ce qui peut être considéré comme somptuaire ou superflu. Ce n'est point dans les périodes troublées que le bijou resplendit; loin de là, il se cache, et je me souviens parfaitement avoir lu qu'après les crises sanglantes de la Ligue, il se passa un certain temps avant que les orfèvres pussent retrouver la faveur et la fortune dont ils avaient joui sous les Valois. C'est à peine si, pendant les premières années du règne d'Henri IV, les femmes osaient montrer leurs joyaux, qui ne retrouvèrent tout leur empire qu'avec Gabrielle d'Estrées.
D'autre part, tous les bijoux que les gouvernements de notre vieille Europe ont accoutumé d'offrir en présents aux chefs de ces peuples, à qui l'on entend porter les bienfaits de la civilisation,
sont fabriqués à Paris; c'est à nos bijoutiers que les ordres des représentants de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la Russie, de partout, sont toujours transmis; ce sont eux, eux seuls, qui savent mettre justement au point les bijoux commandés, selon l'importance l'importance ceux à qui ils sont destinés. Le tact et l'esprit français s'imposent partout, comme on le voit, mais, à l'heure présente, ils sont impuissants, au moins au point de vue de la bijouterie.
Ce ne sont plus des bijoux qu'on offre aux peuplades réfractaires au progrès, on leur envoie des coups de canon; et, comme rien n'est, paraît-il, plus persuasif, on n'attendra pas trop longtemps
1904 la revue BJO nous permets de revoir des noms illustres de nos métiers
Ainsi que nous avons annoncé, la distribution solennelle des prix et récompenses, décernés par la Chambre syndicale de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie, a eu lieu le 27 juillet, dans la salle des Ingénieurs civils, rue Blanche. Cette solennité était présidée par M. Chapsal, directeur du cabinet du Ministre du Commerce et commissaire général du gouvernement français à l'exposition internationale de Liège.
C'est M. Paul Robin, vice-président de la Chambre syndicale, qui entouré de MM. Chambin, Harleux, Radius, vice-présidents, de MM. Frey, M. Robin, Arvisenet, H. Templier, secrétaires, M. Durand-Leriche, trésorier, et des membres de la Chambre syndicale, a reçu M. le délégué du gouvernement et lui a adressé d'éloquentes paroles de bienvenue.
M. Paul Robin remplaçait dans la circonstance M. Louis Aucoc, président de la Chambre syndicale, retenu loin de ses collègues, pour cause de santé.
Parmi les membres présents, nous avons remarqué: MM. Massin, Chaveton, Ballin, Bled, Boivin, Bouchevereau, Maurice Brunet, Cartier, Chassaing, F. Desprez, L. Desprez, Deverdun, Écalle, Féau, Froidefon fils, L. Gaillard, H. Gauthier, Granvigne, E. Henry, Jacta, Keller, Languedocq, Leforestier,
Lenfant, Marest, Martial-Bernard, Mellerio, Paul Templier, Pagnon, Picard, Poussielgue-Rusand, A. Rambour, Risler, De Ribes-Christofle, Soufflot, Soyez, Vaubourzeix, etc., etc.
Il nous est malheureusement impossible faute d'espace de reproduire dans leur entier les discours qui ont été prononcés et qui méritaient à juste titre les unanimes applaudissements par lesquels ils furent accueillis. Nous devons ajouter que les nombreuses notabilités qui, en répondant à l'invitation des membres du bureau et des membres du conseil de la chambre syndicale, avaient tenu à prouver l'intérêt qu'elles portent à la corporation, ne furent pas les dernières à manifester leur enthousiasme.
Pièce de H. Soufflot en vente chez w.sygiel@noos.fr, je crois que les photos appartiennent à Flambeau d’Antan SARL
Rond de serviette et coquetier assorti cartouche rocaille chiffré ES sur cotes torsadées- argent - travail Henri Soufflot.
Tisanière en argent, avec son réchaud. Maître-Orfèvre Henri Soufflot. Fin du 19ème siècle. Chocs. Poinçon Minerve, Poids : 450 en vente chez maitre Guillomot Richard
Henri Soufflot & Cie
L’entreprise prend le nom de Henri Soufflot & Cie, dont l’activité est toujours située 89 rue de Turbigo à Paris. Le symbole du poinçon reste le même " un soleil levant et une étoile". La compagnie reprend des modèles de Cottat, Lenain, Collet, Escroignard, Armand Gross et Ferry et de coutellerie de A. Debain et Murat. Voir site : http://www.ascasonline.org
L’usine était située 143 rue Michel-Bizot. Le poinçon est biffé le 9 novembre 1910, quand Caron reprend l’entreprise.
Paul Soufflot est connu pour un bijou sélectionné par le Musée des Arts décoratifs de Paris.
Photo Jean Tholance
Ce bijou qui se trouve dans la galerie des Bijoux est de Paul Soufflot et Henri Robert, son associé et daterait de 1880
C'est pour l'Exposition Universelle de 1878 que fut construit le premier Palais du Trocadéro
C'est l almanach Officiel qui le situe au 53 rue de Lisbonne, mais l immeuble n'existe plus.
Août 1892 Paul obtint la légion d Honneur
Les états de service de Paul-Justin Soufflot qui motivèrent sa Légion d'honneur
Il y a peu de bijoux de Paul Soufflot sur le marché, et aussi peu de descriptions
Ce Bracelet en diamant, est de la fin du 19ème siècle, Sotheby's a vendu ce bracelet ligne de diamants ronds décorés de part et d'autre avec des motifs fleur de lys longueur 180 mm, estampillé Soufflot Fils & H. Robert estampillés
1900
1900
1901
Et pourtant !!!le grand Vever juge qu'en 1900 Soufflot n a pas fait beaucoup d'efforts:
En nous rappelant les belles expositions de M. Soufflot en 1878 et en 1889, nous éprouvons une légère déception ; ce n'est pas qu'il ait perdu aucune de ses qualités, on croirait plutôt que c'est volontairement qu'il a restreint sa participation à l'Exposition de 1900. Toutefois nous trouvons, dans sa vitrine, une branche de bégonia fort bien traitée ; voici encore une églantine, qui nous est présentée à quatre états différents de fabrication ; si grand qu'en puisse être l'intérêt pour l'éducation du public, nous aurions préféré avoir l'occasion d'admirer d'autres pièces plus modernes.
Dans la Revue HBJO de 1902 un commentaire dithyrambique sur cette couronne que personnellement je trouve un peu lourde, mais!!!
Revue de la BJO 1902: J'ai plaisir à constater, une fois de plus, que l'étranger vient toujours demander au goût, à l'habileté, au sentiment comme au doigté artistique du joaillier français, ses riches bijoux, ses parures somptueuses, soit qu'il désire faire rayonner les pimpantes toilettes des jolies femmes, soit qu'il aspire à rehausser d'un nouvel éclat les tètes couronnées.
C'est ainsi qu'il m'a été donné récemment de voir un diadème des plus remarquables, créé à Paris,
et destiné à une cour étrangère. Au double point de vue d' une manifestation nouvelle de la suprématie de notre fabrication nationale et de l'importance et de la grandeur de la pièce, je suis heureuse d'en publier une reproduction, qui attirera certainement l'attention des lecteurs de la Revue.
La composition de ce diadème est sobre, elle n'emprunte rien aux subtiles fantaisies du style moderne, qui n'auraient assurément pas été comprises dans le pays où le bijou doit être livré, et j'imagine que le créateur, M. Soufflot, a été bien inspiré en faisant simplement appel, dans la circonstance, aux procédés de l'ancienne joaillerie, mettant bien toutes les pierres en valeur et, malgré l'importance de celles-ci, sachant conserver à l'oeuvre une grande légèreté.
Il est certain que les brillants, les émeraudes et les rubis, mélangés dans ce diadème, produisent un effet des plus intéressants et je trouve qu'il faut louer le joaillier d'avoir vaincu une difficulté qui n'était pas des moindres, celle d'avoir pu présenter ces pierres, de couleurs si différentes, sans aboutir à un jeu criard et disparate.
L'étoile, qui surmonte la pièce, est entourée d' émeraudes calibrées, serties bord à bord ; le centre est un superbe diamant qui pèse, m'a-t-on dit, 45 carats ; l'émeraude principale est du poids de 67 carats; une autre pèse 40 carats; le rubis est de 13 carats; les brillants de 14 à 15 carats chacun ; toutes ces pierres, dans leur ensemble, atteignent le total de 580 carats. La base du diadème, composée de brillants, de rubis et d'émeraudes, mélangés et alternes, est entièrement souple; les ornements qui la surmontent peuvent en suivre tous les mouvements par des brisures habilement dissimulées.
J'ajouterai que cette pièce, si considérable, est néanmoins d'une grande légèreté. Je viens d'indiquer plus haut le poids des pierres précieuses; celui de l'or et de l'argent employés ne dépasse pas, tout compris, 424 grammes. Il me semble que voilà une démonstration parfaite de l'habileté avec laquelle elle a été exécutée ; et on peut ajouter que, toute destinée qu'elle soit à l'exportation, l'oeuvre possède les qualités que le bijou parisien emprunte au style apprécié d'autrefois. Dans cette circonstance, M. Paul Soufflot a donc, — il n'y avait pas d'ailleurs à en douter, — représenté dignement à l'étranger la fabrication française.
C'est signé de Laure Tedesco, Vicomtesse de Réville qui tint plusieurs journaux de mode aux alentours de 1900.
autre pièce de 1902 du Joaillier Paul Soufflot
D'autre part, tous les bijoux que les gouvernements de notre vieille Europe ont accoutumé d'offrir en présents aux chefs de ces peuples, à qui l'on entend porter les bienfaits de la civilisation,
sont fabriqués à Paris; c'est à nos bijoutiers que les ordres des représentants de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la Russie, de partout, sont toujours transmis; ce sont eux, eux seuls, qui savent mettre justement au point les bijoux commandés, selon l'importance l'importance ceux à qui ils sont destinés. Le tact et l'esprit français s'imposent partout, comme on le voit, mais, à l'heure présente, ils sont impuissants, au moins au point de vue de la bijouterie.
Ce ne sont plus des bijoux qu'on offre aux peuplades réfractaires au progrès, on leur envoie des coups de canon; et, comme rien n'est, paraît-il, plus persuasif, on n'attendra pas trop longtemps
Notons que la mort du père François Soufflot nous permet d 'apprécier sa réussite , il possédait à la fin de sa vie , un bel appartement au 86 rue de Monceau à Paris
Une très belle liste de grands joailliers pour le comité d'admission à l Exposition de Saint Louis.
1904 la revue BJO nous permets de revoir des noms illustres de nos métiers
Ainsi que nous avons annoncé, la distribution solennelle des prix et récompenses, décernés par la Chambre syndicale de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie, a eu lieu le 27 juillet, dans la salle des Ingénieurs civils, rue Blanche. Cette solennité était présidée par M. Chapsal, directeur du cabinet du Ministre du Commerce et commissaire général du gouvernement français à l'exposition internationale de Liège.
C'est M. Paul Robin, vice-président de la Chambre syndicale, qui entouré de MM. Chambin, Harleux, Radius, vice-présidents, de MM. Frey, M. Robin, Arvisenet, H. Templier, secrétaires, M. Durand-Leriche, trésorier, et des membres de la Chambre syndicale, a reçu M. le délégué du gouvernement et lui a adressé d'éloquentes paroles de bienvenue.
Ma promotion à l'École rue du Louvre en 1960 était la promotion Leon Etienne Arvisenet
M. Paul Robin remplaçait dans la circonstance M. Louis Aucoc, président de la Chambre syndicale, retenu loin de ses collègues, pour cause de santé.
Parmi les membres présents, nous avons remarqué: MM. Massin, Chaveton, Ballin, Bled, Boivin, Bouchevereau, Maurice Brunet, Cartier, Chassaing, F. Desprez, L. Desprez, Deverdun, Écalle, Féau, Froidefon fils, L. Gaillard, H. Gauthier, Granvigne, E. Henry, Jacta, Keller, Languedocq, Leforestier,
Lenfant, Marest, Martial-Bernard, Mellerio, Paul Templier, Pagnon, Picard, Poussielgue-Rusand, A. Rambour, Risler, De Ribes-Christofle, Soufflot, Soyez, Vaubourzeix, etc., etc.
Il nous est malheureusement impossible faute d'espace de reproduire dans leur entier les discours qui ont été prononcés et qui méritaient à juste titre les unanimes applaudissements par lesquels ils furent accueillis. Nous devons ajouter que les nombreuses notabilités qui, en répondant à l'invitation des membres du bureau et des membres du conseil de la chambre syndicale, avaient tenu à prouver l'intérêt qu'elles portent à la corporation, ne furent pas les dernières à manifester leur enthousiasme.
Paul-justin Soufflot s'était séparé de son beau frère Henri Robert que nous retrouvons installé en 1900 au 53 rue de Rome Il y était depuis 1897.
Le second fils de François Soufflot était orfèvre, et à voir ce qui reste, il a beaucoup produit
Son poinçon en 1884
Les pièces d'orfèvrerie qui suivent sont bien de Henri Soufflot, mais peu de certitudes sur les dates
Un Samovar de Henri Soufflot qui a été vendu par la maison Aguttes ; Fontaine à thé ou samovar en argent de style Louis XVI. Elle pose sur quatre pieds patins en ivoire tourné. Anses et pieds feuillagés. Le fermoir du robinet en forme de cygne. Poinçon minerve. Orfèvre: Henri Soufflot. H: 37,5 cm - Poids: 1615 g
C'est une superbe Pince à Asperges en vente chez Alexis Allegro: https://alexisallegro.fr/epages/03856165-fea3-4b78-9311-f157f0c336f5.sf/fr_FR/?ObjectPath=Categories
C'est une théière en argent massif de Henri Soufflot en vente Chez Jacques Boutique "Adrienne" vous pouvez le contacter à adrienne.h@wanadoo.fr
Pièce argent massif de H. Soufflot en vente chez w.sygiel@noos.fr
Pièce argent massif de H. Soufflot en vente chez w.sygiel@noos.fr
Tisanière en argent, avec son réchaud. Maître-Orfèvre Henri Soufflot. Fin du 19ème siècle. Chocs. Poinçon Minerve, Poids : 450 en vente chez maitre Guillomot Richard
C'est un porte stylos en argent massif de Henri Soufflot
Nathalie Bourreau à Grasse , remarquez le style Rococo et la découpe des motifs
Nathalie Bourreau ,76, Hautes- Ribes Mas Nausicaa 06130 Grasse
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Cuillère à glace, saupoudreuse, manche découpé aux initiales, beau travail de H. Soufflot
L’entreprise prend le nom de Henri Soufflot & Cie, dont l’activité est toujours située 89 rue de Turbigo à Paris. Le symbole du poinçon reste le même " un soleil levant et une étoile". La compagnie reprend des modèles de Cottat, Lenain, Collet, Escroignard, Armand Gross et Ferry et de coutellerie de A. Debain et Murat. Voir site : http://www.ascasonline.org
L’usine était située 143 rue Michel-Bizot. Le poinçon est biffé le 9 novembre 1910, quand Caron reprend l’entreprise.
1910 vendu par Christie's
Nouveau poinçon de Soufflot et Cie en 1914
Sur cette facture de 1916 on voit nettement que la maison a été reprise par G Olier et E.Caron
En 1923 une dernière rubrique pour le mariage de la petite fille de Paul Soufflot
J'espère des compléments à cet article et j'espère que des pièces réalisées par Paul Soufflot feront surface, un commentaire est toujours le bienvenu