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vendredi 26 mai 2017

Les SOUFFLOT une famille de Joailliers Français oubliés



Sur Ebay, des milliers d annonces sur l'orfèvre Soufflot, avec des définitions dithyrambiques, les prix aussi, mais qui est Soufflot?

Je me suis souvenu qu 'une grand tante m avait donné il y a plus de quarante ans une tasse avec sa cuillère et sa soucoupe, le temps de vérifier ma mémoire, et c'est bien une tasse dans le style Rococo de Henri Soufflot, elle est poinçonnée .....




Nous verrons plus loin qu'il y eut plusieurs Soufflot de la même famille,  mais celui ci est le plus souvent observé et c'est donc....


Revenons à l 'origine de cette dynastie familiale dont l affaire sera vendue  en 1901 à René Boivin.
François Soufflot naît en 1821, le 8 septembre, à Paris, ou il décèdera le 22 octobre 1902.
Son père était né en 1776 , devenu plus tard Marchand de Vin, et juste pour sourire!!!Sa mère était Marthe Henry qu'il épousa dans son village à Coulanges la Vineuse qui est réputée pour son vignoble
François qui a dû commencer son apprentissage très tôt,  chez Martincourt un joaillier de la rue des Arcis à Paris .
En 1843, François Soufflot reprit la maison de son patron d'apprentissage Henri Martincourt, joaillier rue des Arcis (lequel n'avait aucun lien de parenté avec le bijoutier du même nom) et qui s'adonnait principalement à la petite bijouterie aux « parures » et à la joaillerie à effet, pour laquelle on employait les chatons à arcades très apparentes dénommés « dahlia », en raison de leur similitude avec la fleur de ce nom.(d'après Vever)



Voici les fameux chatons Dahlia  de la maison Martincourt que dirigeait François Soufflot


La fleur inspiratrice de ces chatons

Vraiment "bruts de lime"




C'est mon amie Carine Miller qui m'a trouvé ces photos, une visite régulière s'impose sur son site: https://www.miller.fr/


François le bijoutier se maria avec  Alexandrine Henriette Dumas le 11 octobre 1845 à Paris en l'église Saint Germain l'Auxerrois, ils eurent une fille en premier, et un garçon naquit en 1848 Henri Emile Soufflot.



Grâce à son intelligence, à ses qualités d'ordre et de travail et aux efforts de sa femme, qui appartenait aussi à la profession comme polisseuse et le secondait très bien,  François Soufflot parvint à faire de ce modeste atelier une importante maison de bijouterie et de joaillerie, qu'il transporta successivement, au fur et à mesure des agrandissements nécessaires : en 1846, il est indiqué bijoutier en or,  au 19 rue Quincampoix, puis rue Notre-Dame des-Victoires et enfin, en 1871, rue du Quatre-Septembre.

Peu de renseignements sur François Soufflot, nous savons qu'il obtint une médaille d'argent en 1867,
En 1870 Paul Soufflot avait gagné vaillamment la médaille militaire pendant le siège de Paris, en allant porter un ordre à Epinay, sous le feu de l'ennemi.

Il se retira des affaires en 1873, après avoir fait partie pendant quelque temps du Tribunal de Commerce.



Rond point des Champs Elysées  vers 1872

 Son fils Paul-Justin se marie  le 30-11-1872 .
MC/ET/LII/1013 Mariage entre Paul Justin Soufflot, fabricant joaillier-bijoutier demeurant au 10 rue du 4- Septembre, et Louise Isabelle Duluard demeurant chez ses père et mère au 69 avenue des Champs-Élysées. Archives nationales (France) 26 19 septembre - 30 novembre 1872 Informations complémentaires :
Il avait deux fils : l'aîné, Paul Soufflot, joaillier, fut associé avec son beau-frère, M. Henri Robert, de 1872 à 1892, et le second fils de François , Henri Soufflot devient un orfèvre très apprécie et apparemment titulaire d'une importante  production.





Exposition universelle de 1878 : angle du Palais du Champ de Mars (ingénieur Henri de Dion)
avec la tête de la Statue de la Liberté au premier plan (Bartholdi)

En 1878 Soufflot et Robert obtiennent une médaille d'or à l'exposition universelle.
Paul Soufflot est connu pour un bijou sélectionné par le Musée des Arts décoratifs de Paris.


Photo Jean Tholance



Ce bijou qui se trouve dans la galerie des Bijoux est de Paul Soufflot et Henri Robert, son associé et daterait de 1880



C'est pour l'Exposition Universelle de 1878 que fut construit le premier Palais du Trocadéro



C'est l almanach Officiel  qui le situe au 53 rue de Lisbonne, mais l immeuble n'existe plus.


Août 1892 Paul obtint la légion d Honneur



Les états de service de Paul-Justin Soufflot qui motivèrent sa Légion d'honneur


Il y a peu de bijoux de Paul Soufflot sur le marché, et aussi peu de descriptions





Ce Bracelet en diamant, est de la fin du 19ème siècle, Sotheby's a vendu ce bracelet ligne de diamants ronds décorés de part et d'autre avec des motifs fleur de lys longueur 180 mm, estampillé Soufflot Fils & H. Robert estampillés









1900



1900




1901

Et pourtant !!!le grand Vever juge qu'en 1900 Soufflot n a pas fait beaucoup d'efforts:

En nous rappelant les belles expositions de M. Soufflot en 1878 et en 1889, nous éprouvons une légère déception ; ce n'est pas qu'il ait perdu aucune de ses qualités, on croirait plutôt que c'est volontairement qu'il a restreint sa participation à l'Exposition de 1900. Toutefois nous trouvons, dans sa vitrine, une branche de bégonia fort bien traitée ; voici encore une églantine, qui nous est présentée à quatre états différents de fabrication ; si grand qu'en puisse être l'intérêt pour l'éducation du public, nous aurions préféré avoir l'occasion d'admirer d'autres pièces plus modernes.




Dans la Revue HBJO de 1902 un commentaire dithyrambique sur cette couronne que personnellement je trouve un peu lourde, mais!!!


Revue de la BJO 1902: J'ai plaisir à constater, une fois de plus, que l'étranger vient toujours demander au goût, à l'habileté, au sentiment comme au doigté artistique du joaillier français, ses riches bijoux, ses parures somptueuses, soit qu'il désire faire rayonner les pimpantes toilettes des jolies femmes, soit qu'il aspire à rehausser d'un nouvel éclat les tètes couronnées.
C'est ainsi qu'il m'a été donné récemment de voir un diadème des plus remarquables, créé à Paris,
et destiné à une cour étrangère. Au double point de vue d' une manifestation nouvelle de la suprématie de notre fabrication nationale et de l'importance et de la grandeur de la pièce, je suis heureuse d'en publier une reproduction, qui attirera certainement l'attention des lecteurs de la Revue.

La composition de ce diadème est sobre, elle n'emprunte rien aux subtiles fantaisies du style moderne, qui n'auraient assurément pas été comprises dans le pays où le bijou doit être livré, et j'imagine que le créateur, M. Soufflot, a été bien inspiré en faisant simplement appel, dans la circonstance, aux procédés de l'ancienne joaillerie, mettant bien toutes les pierres en valeur et, malgré l'importance de celles-ci, sachant conserver à l'oeuvre une grande légèreté.
Il est certain que les brillants, les émeraudes et les rubis, mélangés dans ce diadème, produisent un effet des plus intéressants et je trouve qu'il faut louer le joaillier d'avoir vaincu une difficulté qui n'était pas des moindres, celle d'avoir pu présenter ces pierres, de couleurs si différentes, sans aboutir à un jeu criard et disparate.
L'étoile, qui surmonte la pièce, est entourée d' émeraudes calibrées, serties bord à bord ; le centre est un superbe diamant qui pèse, m'a-t-on dit, 45 carats ; l'émeraude principale est du poids de 67 carats; une autre pèse 40 carats; le rubis est de 13 carats; les brillants de 14 à 15 carats chacun ; toutes ces pierres, dans leur ensemble, atteignent le total de 580 carats. La base du diadème, composée de brillants, de rubis et d'émeraudes, mélangés et alternes, est entièrement souple; les ornements qui la surmontent peuvent en suivre tous les mouvements par des brisures habilement dissimulées.
J'ajouterai que cette pièce, si considérable, est néanmoins d'une grande légèreté. Je viens d'indiquer plus haut le poids des pierres précieuses; celui de l'or et de l'argent employés ne dépasse pas, tout compris, 424 grammes. Il me semble que voilà une démonstration parfaite de l'habileté avec laquelle elle a été exécutée ; et on peut ajouter que, toute destinée qu'elle soit à l'exportation, l'oeuvre possède les qualités que le bijou parisien emprunte au style apprécié d'autrefois. Dans cette circonstance, M. Paul Soufflot a donc, — il n'y avait pas d'ailleurs à en douter, — représenté dignement à l'étranger la fabrication française.
C'est signé de Laure Tedesco, Vicomtesse de Réville qui tint plusieurs journaux de mode aux alentours de 1900.



autre pièce de 1902 du Joaillier Paul Soufflot

En dépit des efforts de ses nombreux concurrents, elle tient toujours la première place et, s'il est vrai de dire que, d'une manière générale, l'exportation du riche bijou a quelque peu diminué, il faut en rechercher la raison en dehors de toute considération professionnelle, notre supériorité demeurant incontestée. Mais les graves événements qui se déroulent sur tous les points du globe, les inquiétudes absorbantes des gouvernements et des peuples, ont nécessairement imposé un arrêt à l'expansion de tout ce qui peut être considéré comme somptuaire ou superflu. Ce n'est point dans les périodes troublées que le bijou resplendit; loin de là, il se cache, et je me souviens parfaitement avoir lu qu'après les crises sanglantes de la Ligue, il se passa un certain temps avant que les orfèvres pussent retrouver la faveur et la fortune dont ils avaient joui sous les Valois. C'est à peine si, pendant les premières années du règne d'Henri IV, les femmes osaient montrer leurs joyaux, qui ne retrouvèrent tout leur empire qu'avec Gabrielle d'Estrées.
D'autre part, tous les bijoux que les gouvernements de notre vieille Europe ont accoutumé d'offrir en présents aux chefs de ces peuples, à qui l'on entend porter les bienfaits de la civilisation,
sont fabriqués à Paris; c'est à nos bijoutiers que les ordres des représentants de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la Russie, de partout, sont toujours transmis; ce sont eux, eux seuls, qui savent mettre justement au point les bijoux commandés, selon l'importance l'importance ceux à qui ils sont destinés. Le tact et l'esprit français s'imposent partout, comme on le voit, mais, à l'heure présente, ils sont impuissants, au moins au point de vue de la bijouterie.
Ce ne sont plus des bijoux qu'on offre aux peuplades réfractaires au progrès, on leur envoie des coups de canon; et, comme rien n'est, paraît-il, plus persuasif, on n'attendra pas trop longtemps





Notons que la mort du père François Soufflot nous permet d 'apprécier sa réussite  , il possédait à la fin de sa vie , un bel appartement au 86 rue de Monceau à Paris



Une très belle liste de grands joailliers pour le comité d'admission à l Exposition de Saint Louis.



1904 la revue BJO nous permets de revoir des noms illustres de nos métiers


Ainsi que nous avons annoncé, la distribution solennelle des prix et récompenses, décernés par la Chambre syndicale de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie, a eu lieu le 27 juillet, dans la salle des Ingénieurs civils, rue Blanche. Cette solennité était présidée par M. Chapsal, directeur du cabinet du Ministre du Commerce et commissaire général du gouvernement français à l'exposition internationale de Liège.

C'est M. Paul Robin, vice-président de la Chambre syndicale, qui entouré de MM. Chambin, Harleux, Radius, vice-présidents, de MM. Frey, M. Robin, Arvisenet, H. Templier, secrétaires, M. Durand-Leriche, trésorier, et des membres de la Chambre syndicale, a reçu M. le délégué du gouvernement et lui a adressé d'éloquentes paroles de bienvenue.

Ma promotion à l'École rue du Louvre en 1960  était la promotion Leon Etienne Arvisenet

M. Paul Robin remplaçait dans la circonstance M. Louis Aucoc, président de la Chambre syndicale, retenu loin de ses collègues, pour cause de santé.

Parmi les membres présents, nous avons remarqué: MM. Massin, Chaveton, Ballin, Bled, Boivin, Bouchevereau, Maurice Brunet, Cartier, Chassaing, F. Desprez, L. Desprez, Deverdun, Écalle, Féau, Froidefon fils, L. Gaillard, H. Gauthier, Granvigne, E. Henry, Jacta, Keller, Languedocq, Leforestier,
Lenfant, Marest, Martial-Bernard, Mellerio, Paul Templier, Pagnon, Picard, Poussielgue-Rusand, A. Rambour, Risler, De Ribes-Christofle, Soufflot, Soyez, Vaubourzeix, etc., etc.
Il nous est malheureusement impossible faute d'espace de reproduire dans leur entier les discours qui ont été prononcés et qui méritaient à juste titre les unanimes applaudissements par lesquels ils furent accueillis. Nous devons ajouter que les nombreuses notabilités qui, en répondant à l'invitation des membres du bureau et des membres du conseil de la chambre syndicale, avaient tenu à prouver l'intérêt qu'elles portent à la corporation, ne furent pas les dernières à manifester leur enthousiasme.



Paul-justin Soufflot  s'était séparé de son beau frère Henri Robert que nous retrouvons installé en 1900 au 53 rue de Rome Il y était depuis 1897.


Le second fils de François Soufflot était orfèvre, et à voir ce qui reste, il a beaucoup produit

Son poinçon en 1884 

Les pièces d'orfèvrerie qui suivent sont bien de Henri Soufflot, mais peu de certitudes sur les dates



Un Samovar de Henri Soufflot qui a été vendu par la maison Aguttes ; Fontaine à thé ou samovar en argent de style Louis XVI. Elle pose sur quatre pieds patins en ivoire tourné. Anses et pieds feuillagés. Le fermoir du robinet en forme de cygne. Poinçon minerve. Orfèvre: Henri Soufflot. H: 37,5 cm - Poids: 1615 g







C'est une théière en argent massif de Henri Soufflot en vente Chez Jacques Boutique "Adrienne" vous pouvez le contacter à  adrienne.h@wanadoo.fr


Pièce de H. Soufflot en vente chez w.sygiel@noos.fr, je crois que les photos appartiennent à Flambeau d’Antan SARL 

 

Pièce  argent massif de H. Soufflot en vente chez w.sygiel@noos.fr


Pièce  argent massif de H. Soufflot en vente chez w.sygiel@noos.fr



Rond de serviette et coquetier assorti cartouche rocaille chiffré ES sur cotes torsadées- argent - travail Henri Soufflot.



Tisanière en argent, avec son réchaud. Maître-Orfèvre Henri Soufflot. Fin du 19ème siècle. Chocs. Poinçon Minerve, Poids : 450 en vente chez maitre Guillomot Richard





C'est un porte stylos en argent massif de Henri Soufflot


Nathalie Bourreau à Grasse , remarquez  le style Rococo et la découpe des motifs 
Nathalie Bourreau ,76, Hautes- Ribes Mas Nausicaa 06130 Grasse



https://www.rubylane.com/shop/antiquites-silverware-orfevrerie



Cuillère à glace, saupoudreuse,  manche découpé aux initiales, beau travail de H. Soufflot






Henri Soufflot & Cie
L’entreprise prend le nom de Henri Soufflot & Cie, dont l’activité est toujours située 89 rue de Turbigo à Paris. Le symbole du poinçon reste le même " un soleil levant et une étoile". La compagnie reprend des modèles de Cottat, Lenain, Collet, Escroignard, Armand Gross et Ferry et de coutellerie de A. Debain et Murat. Voir site : http://www.ascasonline.org

L’usine était située 143 rue Michel-Bizot. Le poinçon est biffé le 9 novembre 1910, quand Caron reprend l’entreprise.


1910 vendu  par Christie's







Nouveau poinçon de Soufflot et Cie en 1914



Sur cette facture de 1916 on voit nettement que la maison a été reprise par G Olier et E.Caron




En 1923 une dernière rubrique pour le mariage  de la petite fille de Paul Soufflot

J'espère des compléments à cet article et j'espère que des pièces réalisées par Paul Soufflot feront surface,  un commentaire est toujours le bienvenu




jeudi 22 juin 2017

Partir de Corneille Boferding, passer par Pierre Caillot, Prosper Peck, Auguste et Hippolyte Guillemin et finir à René Boivin.

Partir de Corneille Boferding, passer par Pierre Caillot, Prosper Peck, Auguste et Hippolyte Guillemin, finir à René Boivin, mais passer aussi par Ledagre, Picard, Philippi.  dans la profession, on avait  facétieusement surnommé la maison Guillemin « l'île de la Réunion ».


Toutes ces maisons ont été associées à une époque donnée, elles ont toutes un passé et il est difficile de savoir à un moment donné, par qui commencer 
Pourtant historiquement il est important de retrouver les dates d installation et d'exercice, pour dater les objets et les expertiser. Néanmoins puisque toutes ces maisons vont faire un bout de chemin ensemble à un moment donné, essayons de les narrer chronologiquement.
Il faut remonter à François Ledagre  pour comprendre ce cycle de Joailliers français



 François Ledagre 1785

Huilier ovale en argent et deux flacons en verre taillé, posant sur quatre pieds à enroulements, la bordure à moulures de perles et les extrémités à décor de feuillages, les porte-flacons à quatre pilastres ornés de pampres, les porte-bouchons en couronne de laurier.
Poinçon du maître orfèvre : François Ledagre ou Le Dagre, reçu en 1784.
Paris 1784,Sur les bouchons, décharge de Paris 1782-1789. Long : 29,5 cm - Larg : 15 cm - Poids brut : 656 g

Nous savons que Guillemin avait repris entre autres la Maison "Ledagre", le père de Nicolas Ledagre était un orfèvre connu et de qualité, François Ledagre.



1787 Ledagre

Bouillon couvert en argent uni, les anses feuillagées, le couvercle chiffré AJA, le frétel en forme de graine sur une terrasse feuillagée. Orfèvre: François LEDAGRE, reçu Maître en 1784. Paris 1787. Poids: 926 g. L. aux anses: 23,5 cm. Vente Leclere



Petite verseuse tripode en argent, par François Ledagre, Paris, 1785-1786 Reposant sur trois pieds le corps gravé postérieurement du monogramme GK, l'anse est en bois noir . Poinçons sous le corps: charge, jurande millésimée et maître-orfèvre; Dans le couvert: charge et jurande; Sur les bords du corps et du couvercle: décharge,Haut. 18 cm.




Chocolatière en argent uni, le manche latéral en bois noirci.Paris, 1787.
Maître-Orfèvre: François Ledagre.(Armoiries dégravées). Poids brut: 355 g - Hauteur: 11,5 cm
Vente Beaussant Lefevre


1809

Il en fut de même pour les Guillemin, Les Guillemin appartiennent à une vieille famille de bijoutiers : l'arrière grand-père, Jean Guillemin, s'était établi en 1784, sur le boulevard poissonnière, à peu près où se trouve actuellement la maison Barbedienne ; son fils, Auguste Guillemin (1790-1871), qui lui avait succédé, se plaisait à rappeler, peu avant 1870, qu'il avait assisté à l'entrée des Alliés, qui défilèrent devant sa porte.



1811

En 1816  Guillemin est au 18 boulevard Poissonnière et en  1820 l'orfèvre Ledagre ( père) est 144 rue Saint Honoré

Pierre Caillot né à Lyon en 1800 ou il était ouvrier Bijoutier, il monte à Paris vers 1820, pendant quelques temps il s'associe avec Boferding,  ce dernier était installé au 237 de la Rue Saint Martin à Paris. Pierre Caillot va s'installer 36 rue de la Grande Truanderie  à Paris.
A ses débuts, il fabrique du bijou fantaisie puis des sautoirs et des parures.



Boferding en 1827 est Rue Saint Martin


Alors que Guillemin  père est au 5 rue des petits champs en 1827


1828


1829



1829:la vérité du magnétisme, nous apprend que la femme de notre Bijoutier Guillemin (père) croyait aux vertus du  magnétisme


1832


1836 mariage de Boferding

Il transmit à son tour sa maison, vers 1834, à son fils, né en 1816, qui s'appelait comme lui Auguste Guillemin. La maison, d'abord transférée rue Vivienne et fut enfin installée une dernière fois rue des Moulins en 1874.  Extrait de Vever

D'après Vever, en 1834 Guillemin transmet son affaire à Auguste  Guillemin Fils qui s'installe au 43 rue Vivienne, il serait donc le fabricant de la montre ci-dessous.
Cette montre élégante avec email de couleur turquoise et initiales or et diamants est signée Guillemin fils 43 rue Vivienne .
Elle figurait dans la célèbre collection Sandberg qui fut dispersée par Antiquorum.



Il est souvent difficile sans poinçon signalé, de savoir d' ou vient un bijou, par exemple ci-dessous ce bijou vendu aux enchères.....présenté comme étant de Guillemin fils et daté de 1830
Guillemin fils est né en 1816  En  1830.....14 ans  ?.
Si un poinçon tête d'aigle par exemple avait été indiqué nous saurions que le bijou est postérieur à 1838!



1840

En effet, dès 1840, nous retrouvons Caillot toujours à la même adresse, mais gros fabricant, n'occupant pas moins de soixante-dix à quatre-vingts ouvriers et à la tête d'une importante maison dont la spécialité était alors le bijou avec camées, perles et pierres de couleur, très en faveur à cette époque. La vogue en fut considérable et de longue durée car, en ces temps heureux, les modes, pour le bijou du moins, étaient plus stables qu'aujourd'hui."
D'après Vever

En 1845 Pierre Caillot produit de la joaillerie , car son fils Jacques qui a 22 ans, revient de Vienne ou il a beaucoup appris des joailliers  Viennois.


1846
Annonce dans l Almanach du Commerce, 

Pierre Caillot devient une maison importante, sa réputation grandit  pour ses fabrications de bijoux en camées, perles et pierres précieuses.
Il va prendre un associé en la personne de Prosper Peck (né en 1821) en 1849 et cette association va donner de nouveaux bijoux dans un style  Néo Grec et étrusques




Ce camée gravé en blanc sur fond gris sur une agate à deux couches figure un profil de femme tourné vers la gauche ; elle est coiffée à l’antique et porte un collier et des boucles d’oreilles doubles. Le médaillon est serti dans une monture en or à décor de huit losanges alternant avec huit perles fines. Au dos, fermeture horizontale à charnière en argent, avec aiguille et crochet.  Un poinçon de garantie :▪ petite garantie argent, après 1838 : tête de sanglier sur le crochet.
Un poinçon de fabricant : après 1838 : lettres « C » et « P » (pour Caillot et Peck) séparées par une colombe du Saint-Esprit et un cœur dans un losange vertical sur le haut du crochet.
Ce Camée est au Musée de la "Malmaison" il semble que les conservateurs n'ont pas trouvé de poinçons de l'or.


Mon ami Varujan de la Maison Gorky à Paris "https://www.gorkyantiq.fr/" m'a adressé photo de ce poinçon de Pierre Caillot qui se trouve sur ce collier ci-dessous.


Tres beau collier par le dessin et la qualité de sa fabrication, Collier et son Pendentif « fleur » en or et argent, ornés de diamants de taille ancienne et taillés en rose. Bijou à transformation.
Poids: 56g, Vers 1855-60 Second Empire Porte le poinçon de CAILLOT & PECK. Dans un écrin de la maison NOURY


Vue de ce collier par le dessous  qui permet de voir la qualité de ses emmaillements.



en 1851 Dans l annuaire du commerce, cette publicité de Guillemin fils  au 43 rue Vivienne , "Achète le diamant et les pierres de couleurs"

Déjà le rachat d'or, etc.....




En 1855 on retrouve Philippi au 5 rue du Coq Héron. Coq ou Héron, en réalité dès le XIII ° siècle, elle porta  ce nom en raison d'une enseigne .


En 1860, pendeloque de Fillipi  avec perles baroques



Philippi



1862 Ledagre se marie et le journal "l 'indicateur des mariages" nous apprend qu'il s'est installé au 30 rue Vivienne à Paris et qu'il épouse Mademoiselle Catelan.
C'est aussi en 1862 que Caillot et Peck obtiennent une médaille d'honneur à l'exposition universelle de 1862 à Londres.


Poinçon de Jacques Caillot et Victor PeckPeck à partir de 1853

Vever cita une anecdote a propos de Mr Caillot et de Madame:
Puisque nous nous sommes laissé entraîner aux digressions, qu'on nous excuse d'en commettre encore une, sans rapport avec la maison Caillot, mais qui montrera, ainsi que la précédente, la familiarité qui existait alors entre ouvriers et patrons, aujourd'hui, hélas ! presque adversaires.
C'était alors une coutume pour les ouvriers de souhaiter la bonne année au chef de la maison, le matin du 1er janvier ; ils désignaient l'un d'eux pour prendre la parole et pour embrasser la patronne en lui remettant un bouquet. Dans une maison où le patron venait de se marier à une jeune femme très gentille, mais abominablement grêlée, qui assistait pour la première fois à cette petite cérémonie, celle-ci fut intimidée à la vue de tous ces ouvriers qui venaient lui présenter leurs vœux, et s'écria naïvement : « Ah ! mon Dieu ! est-ce que je vais être obligée de les embrasser tous ? » Mais le porte-paroles s'empressa de la rassurer, en lui disant avec un bon sourire : « Non, madame, n'ayez pas peur, c'est moi seul que les camarades ont chargé de cette corvée !. »



1864, le fils Ledagre est  toujours au 30 rue Vivienne


Caillot Peck et Guillemin frères
Une châtelaine en or polychrome, maintenant par des chaînettes à maillons plats une montre et, de part et d'autre, sa clef et un cachet. La montre est signée dans le boîtier CAILLOT, PECK et GUILLEMIN Frères, 2 rue des Moulins à Paris. On sait que Caillot et Peck ont insculpés leur poinçon en 1867 et qu'il l'on biffé en 1877, ce qui nous permet de dater précisément ce travail. 
L'attache de la châtelaine est en vermeil. Mouvement à réviser. Poids brut avec la montre et son mouvement: 54 g vente de Maîtres Couteau et Bégarie.
En 1865 Caillot et Peck  déménagent et vont s'installer au 2 rue des Moulins dans le 1er arrondissement.


Collier de Caillot-Peck et Guillemin freres tiré du livre de Vever

Galerie des bijoux au musée des arts décoratifs

Citation tirée du livre de Vever: 
Mais revenons aux choses sérieuses et à la fabrication de la maison Caillot et Peck. Sous le règne de Napoléon III, cette maison exécutait des bijoux qui, ne visant pas à l'art proprement dit, étaient par cela même d'une vente courante assurée ; tout en continuant à faire des parures camées, elle donnait cependant de plus en plus d'extension à la joaillerie.
Pour simplifier le travail et permettre une production- plus abondante à peu de frais, certains ouvriers de l'atelier étaient occupés exclusivement à fabriquer des séries de feuilles de lierre ou de feuilles de vigne de toutes grandeurs.; d'autres ne faisaient que des chatons. On groupait ensuite ces différents éléments avec plus ou moins d'ingéniosité et de goût- en y ajoutant des fleurs, quelques ornements ou des perles.' Sans doute, ces parures manquaient un peu de caractère et de variété, mais elles répondaient amplement aux desiderata de la clientèle, qui était alors moins difficile à contenter qu'aujourd'hui. Les affaires, d'ailleurs, allèrent toujours en augmentant, et la maison se maintint au rang des plus prospères de Paris
Médaille d'honneur, Londres 1862; médaille d'or, Paris 1878.


bracelet de Caillot & Peck
Or,Diamants taille ancienne,Rubis Birman,Émail.


Revendu par l'excellente  maison Gorky:  https://www.gorkyantiq.fr/




Ce bracelet est dans la Galerie des bijoux du musée des Arts Décoratifs à Paris Le musée l'attribue a Caillot et Peck vers 1870, or émail , diamants taille ancienne.

Maison née en 1849 de l'association entre la maison Caillot et Prosper Peck (1821-1899) en 1874 Caillot et Peck sont devenus l'une des maisons les plus prospères de Paris,  et vont accueillir deux associés de poids qui plus tard assureront la pérennité de la Maison, les frères Auguste et Hippolyte Guillemin, les statuts changent et la société devient"Caillot, Peck et Guillemin frères"
Citation d'après Vever


Messieurs Phillipe Caillot et Victor Prosper Peck, utilisé entre 7 novembre 1853 et le 16 juillet 1878. Médaille d’or à l’Exposition Universelle de Paris en 1878. Cet atelier sera racheté par René Boivin en 1892.


Poinçon de Peck & Caillot


Le dessus se démonte pour etre porté en broche.

Dans les livres de Vever


1876

"C'est en 1876 que  Caillot Peck et Guillemin frères vont accueillir  F.Philippi qui est un ancien collaborateur de P. Caillot , mais qui avait fondé sa propre entreprise.Les frères Guillemin restèrent seuls à la tête de l'établissement à partir de 1878. Ils ont continué à maintenir la vieille réputation de la maison, si honorablement connue depuis bientôt trois quarts de siècle, mais ils en ont modifié le genre en fabriquant de la grande joaillerie, très appréciée.
Les Guillemin appartiennent à une vieille famille de bijoutiers : l'arrière grand-père, Jean Guillemin, s'était établi en 1784, sur le boulevard, à peu près où se trouve actuellement son fils, Auguste Guillemin (1790-1871), qui lui avait succédé, se plaisait à rappeler, peu avant 1870, qu'il avait assisté à l'entrée des Alliés, qui défilèrent devant sa porte. Il transmit à son tour sa maison, vers 1834, à son fils, né en 1816, qui s'appelait comme lui Auguste Guillemin. La maison, d'abord transférée rue Vivienne et fut enfin installée une dernière fois rue des Moulins en 1874. MM. Guillemin avaient réuni successivement trois maisons à la leur : celle de Ledagre, bijoutier, rue Vivienne ; celle de Picard, bijoutier, rue Richelieu, et plus tard celle de Philippi. Aussi, dans la profession, avait-on surnommé facétieusement la maison Guillemin « l'île de la Réunion »."
Citation de Vever

Difficile de s'y retrouver , j'ai donc essayé de faire un peu de généalogie et enorme surprise!!!

Jean Guillemin
Etabli bijoutier en 1784
Père de
-
Auguste Guillemin
1790-1871
Père de
-
Auguste Guillemin
Né en 1816

Pere de
-
Marie Alexandre Hippolyte Guillemin                                      Auguste Etienne Guillemin
Né le 24-07-1846                                                                       né le 21-04-1845
Epouse en 1877                                                                         épouse en 1875
Marthe Marie Agathe Caillot                                                    Adèle Charlotte Helene Caillot

Les deux frères Guillemin ont donc épousé les deux soeurs Caillot

Je ne vais pas publier les actes, mais sachez que Prosper Victor Peck, l associé de Caillot (qui habite aussi au 20 rue des Moulins comme Caillot, est déclaré aux deux mariages comme étant l oncle allié paternel des deux soeurs Caillot
Etait présent Auguste Eugene Mercier juge au tribunal de commerce et décoré de la légion d honneur.



1879

Après la dissolution de la société en 1879, Guillemin Frères changent de Poinçon de maître : c'est un saint esprit en haut et un coeur en bas avec G et Fres .




Sur la fiche du ministère une erreur c'est 2 rue du Moulin et non 20, quoique!!


Ecrin marqué Guillemin Frères au 2 rue des Moulins

La rue des Moulins s'appelait précédemment d'abord rue Neuve de Richelieu puis rue Royale.
En 1793, celle-ci fut réunie à l'ancienne rue des Moulins qui a été supprimée par l'ouverture de l'avenue de l'opéra. 
Le 27 juin 1876, un décret relatif à l’achèvement de l'avenue de l Opéra déclare d’utilité publique « la suppression des rues de l’Évêque, des Orties, des Moineaux, du Clos Georgeau et d’une partie de la rue des Moulins »
Donc la rue étant amputée d'une partie, le 20 a dû devenir le 2, ce qui nous renseigne sur la datation des bijoux quand les écrins ou factures sont au 2. 



Charmant bijou, dont une de mes lectrices m'a adressé ces trois photos,  Nadine Demieulle . 


A observer l'écrin,  ce bijou devait pouvoir être porté en broche, pendentif  et même en bijou de tête puisqu' il existe au fond de l'écrin un système pour le porter dans les cheveux.


1881 almanach du Commerce et Boferding est installé 27 rue du Mail



Antiquorum célèbre maison de vente de Genève attribue cette montre à Caillot, Peck & Guillemin Frères, 20, rue des Alouins, Paris, vers 1900.  Or et émail, montre dans une boîte encastrée d'origine. 
Guillemin c'est probable en 1900,... mais les trois associés se sont séparés en 1879, donc quelque chose ne va pas dans l expertise, comme souvent dans les ventes publiques, pas de descriptif des poinçons d'état . Erreur sur l adresse dans le texte original de Antiquorum: Caillot, Peck & Guillemin Frères, 20, rue des Alouins, Paris, vers 1900. Fine 18 ct. Or et émail, montre diamant set fob clignotant dans la boîte encastrée d'origine.



Une montre à trois motifs ovales en chute émaillés bleu cernés de pastilles blanches entre deux chaînettes à maillons ovales ajourés de rosettes retenant une clef et un cachet, surmontée d’armoiries d’alliance ciselées et émaillées polychrome entre deux lions, sommées d’une couronne de compte ornée de perles fines, de rubis et d’émeraudes, la languette en argent (supérieur à 800/000) (petits mqs). Epoque Napoléon III Poids brut 92,9 g Haut. : 16,5 cm Dans son écrin à la forme de la Maison Caillot Peck Guillemin
l'écrin , c'est bien, mais ce n'est  pas une certitude, je préférerais une étude plus précise des poinçons, des diverses marques, du fabricant du mouvement, car de Caillot à Guillemin , aucun n'est horloger.
armor encheres à Saint Brieuc




Belle montre de poche 3 ors 750 millièmes finement ciselés, cadran émaillé blanc avec chiffres romains peints, chemin de fer pour les minutes. Cuvette en or, chiffrée, datée 1893. Dos de boîte monogrammé émaillé. Mouvement mécanique. Elle est agrémentée de sa châtelaine décorée aux attributs de la musique en relief. Crochet en vermeil 800 millièmes repercé et chaînette de sécurité avec épingle nourrice en or 750 millièmes. Elle est accompagnée de son écrin signé Caillot.Peck et Guillemin Frères à Paris. Poids brut: 78 g. Long: 14.5 cm.(en l'état) Vente Thierry de Maigret.


Centre du très beau collier de Caillot et Peck , https://www.eleuteri.nyc/.



Collier de Caillot et Peck  en vente à la maison Eleutéri de Milan et New-york.



Ce bijou a été fabriqué par les frères frères Guillemin,  dans son écrin d origine, le motif central fait 11 cm de haut, il est en vente actuellement à la Tadema Gallery à Londres, une excellente maison: Info@tademagallery.com



Il devait être possible de le porter en broche  vu le système a vis pour le transformer en collier




Guillemin Frères Fin de Siècle Collier Pendentif Or Diamant Perle Turquoise EmailPerle diamant turquoise émail doré H 11,00 cm | L 4,00 cm  | L 50,00 cm Origine France, c. 1900 poinçon du fabricant et tête d'aigle, Etui d'origine  Poids 40.00 grammes Un exemple exceptionnel et rare de collier fin de siècle. Guillemin Frères a créé un merveilleux bijou embrassant la fusion de l'Art Nouveau et de la Renaissance égyptienne.

Cléopâtre et Sarah Bernhardt auraient adoré!




Une broche  trembleuse fleurs en or et en diamant.
Caillot Peck et Guillemin frères à Paris, composée d'une fleur centrale en trembleuse et de deux petites fleurs amovibles, contenant trois  diamants taille anciennes pesant environ 1,60 carats total et
Accompagné d'une boîte encastrée signée Peck & Guillemin Frères.






La maison Koller Auction le date de 1900, je pense que c'est avant la scission donc avant 1878 et après 1874 en raison de l adresse de la rue des Moulins,  ce sont des perles naturelles, les attaches sont émaillées en vert, 2 glands en perles attaches émaillées 2 perles naturelles. L'écrin est signé Caillot-Peck et Guillemin frères 2 rue des moulins Paris




Très beau collier draperie à transformations en or de deux tons 750‰ ,à décor de chevrons sertis de diamants taille ancienne calibrant ensemble 35 carats environ, accompagné d''un peigne en écaille surmonté d''un motif en or pouvant recevoir une partie amovible du collier. (Manque un diamant sur le peigne et le tournevis). Époque Napoléon III. Poids brut : 71,36 g.
Dans son écrin à la forme de la Maison Caillot Peck & Guillemin Frères à Paris. 
Vente de la maison Piasa:   http://www.piasa.fr/







Quatre photos de ce collier de Caillot Peck et Guilllemin vendu par Piasa


Bracelet semi-rigide ouvrant or émail perle et diamants vers 1870, en or articulé, le centre orné d'un motif de noeud émaillé noir à poids en or, centré d'une perle rehaussée de diamants taille rose Maison Sotheby's



Pendentif en émail, opale et diamant, Guillemin Frères, vers 1900
A été vendu récemment par la maison Sotheby's







Autre bijou magnifique de Guillemin Frères: Collier pendentif en émail, rubis et diamant Art Nouveau, vendu par la maison Bonhams, grande maison de vente internationale.
Le pendentif triangulaire représentant une jeune fille aux cheveux roux dans une robe qui coule à travers les joncs, détaillé dans des émaux vifs d'orange et de vert à un cadre en diamant taillé en roses,  avec des rubis en forme coussin et diamants taille ancienne  env. 0.50ct total, pendentif avec marque de fabricant et poinçons français, longueurs: pendentif 3.9cm, collier 46.2cm:



Collier en or, émail, perle et diamant d'art nouveau, de Guillemin Frères vers 1906
Pendentif conçu avec des fleurs de perles baroques, les feuilles décorées de diamants taille anciennes ou en rose et de l'émail vert translucide, se terminant par une goutte de perle baroque, suspendue à une chaîne d'or de fantaisie reliée à intervalles par des perles baroques plus petites et motifs en nœud d'or, longueur pendentif 8.5cm, poinçons français, accompagné d'une facture originale datée de 1906, écrin adapté


Broche vendue par la Maison Sotheby's en émeraude et diamants et signée de Guillemin Frères

Sotheby's et Bonhams par exemple et beaucoup d autres ont recopié que Guillemin avait été repris par Boivin en 1920, mais....pas plus de précisions
Mr René Boivin est mort en 1917, il avait repris plusieurs ateliers de son vivant, comment en avoir le coeur net? Les spécialistes de Boivin ne savent pas!, le livre très documenté de madame Françoise Cailles n'écrit rien a ce sujet, elle serait la plus à même de répondre, mais justement, elle ne répond pas.
J'ai suivi plusieurs chemins de recherches dont:




Mes recherches précédentes ou j avais constaté qu'en 1904 Boivin avait repris "Soufflot"



Cliquer pour agrandir

Les annuaires de 1920, rien ..mais en 1921...



Monsieur René Boivin était  décédé en 1917 et c'est donc sa femme qui continuant l' entreprise avait repris la maison Guillemin,  et c'est bien à l adresse de la rue des Pyramides, la Maison Boivin





Commentaires, précisions, questions ? richard.jeanjacques@gmail.com



Une lectrice assidue, ayant vu les montres  vendue comme étant de "Caillot Peck et Guillemin", m'a adressé une photo d une montre qu'elle détient avec une "marque" Guillemin.


C'est une montre en or avec échappement à cylindres 

 L expert en Gemmologie et Joaillerie que je suis , loin d'être de même en Horlogerie, signale les différents types d'échappements dont celui à cylindre, le plus récent étant l' échappement à Ancre. 

Cliquer pour agrandir



Il est donc bien noté à l intérieur du boîtier: Guillemin 261 rue Saint Honoré Paris"




Il y eut un horloger du nom de Guillemin avant 1789, rue de grenelle, ce doit être lui qui conçut


le mouvement de ce cartel de "Causard horloger du Roy" fabriqué par un Guillemin, horloger 



En 1826 , toujours  Rue Saint Honoré , mais ce ne peut être de par la date, le Guillemin Joaillier!


Et de fait, nous voyons qu'en 1839  il y a un bijoutier  rue Vivienne et un Horloger rue saint honoré


1848


1854 Rue Saint Denis




Un courrier paru dans l intermédiaire des chercheurs et des curieux, cette personne pose des questions, je peux répondre sur un point; le G couronné n'est pas un poinçon  d'horloger, mais plutôt un poinçon de maison commune qui indique dans ce cas que la pendule peut être datée entre le 16 juillet 1770  et le  10 juillet 1771.

Cet horloger ne peut être de la famille du Joaillier.



TOURRETTE Etienne , le plus grand émailleur de son époque

  Peut être le plus grand émailleur de son époque, il est peu connu, et peu de ses oeuvres sont connues, pourtant, avec sa participation imp...