samedi 24 mai 2008

Retour sur les 150 ans de Boucheron


150 ans , déjà!!
Que penserait il de cet anniversaire , ce passionné de travail, qui a gravi les échelons en commençant apprenti?


Frédéric Boucheron, est né en 1830, il a commencé son apprentissage chez Jules Chaise, à Paris, un excellent bijoutier que connaissait le père de Frédéric.
Je l'imagine, avec le peu que je sais de lui, allant faire les courses pour l'atelier, si je le vois dans ma tête,c'est que je l'ai vécu.


les plaisanteries dans le genre "tout petit, tu va chez le droguiste...tu nous ramène une lime à épaissir et un marteau à bomber les vitres," rien qu'en regardant les trognes des ouvriers , il savait que c'était l'une des nombreuses blagues d'initiation de l'apprentissage, mais s'il savait à quoi s'en tenir , combien d'apprenti de 13 ou 14 ans partaient, confiants dans leur listes de courses, pour ne rentrer à l'atelier qu'avec les rires et les quolibets des commerçants.
A l'époque , et même il y a quarante ans, l'apprenti devait le Samedi astiquer le matériel, nettoyer entres autres, les "tas" de tous ses voisins d'atelier, faire diverses corvées,les courses, mais c'était comme une initiation à la vie, oui , un parcours initiatique, dont toute la vie sera imprégnée, en bien ! car l'homme finalement conserve surtout le souvenir des bons moments.



Création Boucheron
année 1920

Ainsi, l'atelier ou j'ai travaillé et qui m'a le plus marqué se trouvait rue Richelieu, Candas..mais il y avait aussi Soulène et Halpern, pas loin de la Bourse à Paris, mes anciens (je veux parler de tous les ouvriers joailliers ) travaillaient beaucoup( 8 à 10 heures par jour plus le Samedi matin), alors des pauses étaient nécessaires.
Donc, tous les matins, vers dix heures, et l'après midi vers 16H30, 17 heures; je devais me rendre chez "le Bougnat" de la rue des petits champs, derriere la bibliothèque nationale. Dès l'entrée du "bougnat" une odeur vous pénétrait, une bonne odeur, surtout le matin, une odeur de cochonailles ,de pain frais, de vin, de bois, je l'ai encore dans "les trous ce nez" cette odeur. Il avait tout du Bougnat cet homme, le tablier bleu, le ventre "imposant" les moustaches...,sa boutique était sombre, au nord, et tous les matins je passais la même commande, 9 sandwiches, en faisant bien attention, de ramener le bon nombre au paté de campagne ,ou au jambon, et il y avait ceux qui voulaient des cornichons et d'autres les oignons, et 6 bouteilles de cotes du Rhone,(pour 9) j'attendais un peu, puis je repartais avec mes courses, il y avait des jours ou le patron en voulait aussi, et sur le chemin du retour, on aurait cru à me voir, le livreur de Nicolas.

Ce n'est pas tout, pendant que j'allais acheter ces victuailles les autres jouaient pendant la pose (choisie par eux) au 421 pour savoir qui paierait l'addition, c'était pareil le midi pour l'apéro au bistrot d'en face, et comme le patron était là, je ne sais pas comment, mais il perdait tout le temps! Cela n'a pas empeché l'un d'entre nous André Conte de faire la maquette de la fameuse bague Cabochon de Boucheron qui a servi pour la bouteille de parfum.
Je pourrais parler des autres clients , van Cleef, Gubelin, Meister, etc
Quel quartier!!, souvent je m'y égarais volontairement, pas loin de la place Vendôme et de la rue de la paix, quelle ambiance! je suis sur que Frederic Boucheron a connu ces instants de purs bonheurs, avant de rentrer dans la vie plus active que l apprentissage.
Je suis sur qu'il en a monté des étages notre Frédéric Boucheron, les ateliers parisiens ont toujours cherché la luminosité, alors monter au 7 eme étage d'un immeuble de la rue Lafayette, pour redescendre chez "La cheville" chercher des outils, des fraises, non pas les gariguettes, mais les fraises pour travailler dans le platine, puis revenir chez un diamantaire au 4 eme étage nord (de la luminosité , mais pas de soleil direct) repasser chez le fondeur, et chez chacun, regarder...apprendre....Je me souviens d'un patron, dur, Mr Huot, chez "Chevrier, Huot , Didelot" qui m'avais dit avec son air renfrogné "Arrête de me poser des questions..regarde et retiens....ce métier, on le vole", J'ai compris , et même de nos jours toutes les choses que je vois , je les vole pour mieux apprendre.
Ce patron à l'ancienne nous payait à la pièce, il pesait l'or avant....et après ...avec la limaille, gare à la perte. Plus vache , il fallait lui demander la clef des cabinets, qui se trouvait sur le palier, à l'étage...et il notait l'heure de départ et l'arrivée. Gare aux constipés...ce n'est pas très classe mon propos, et pourtant! Revenons vite à notre sujet.

Car plus tard, Frédéric Boucheron devint commis chez Tixier-Dechamps, au Palais Royal, en 1850 c'était noir de monde, avant que les colonnes de Buren barrent le passage et nous fassent croire que l'art c'est cela.Mais pour ceux qui s'y aventurent, quel espace protégé, fermé au bruits de la circulation, avec des boutiques d'un autre âge, je m'émerveillais devant une boutique" au cadran...." de je ne sais plus quoi, qui vendait des montres anciennes, mais je suis sur que Frédéric Boucheron a connu le Grand Vefour

Quand j'avais 19 ans , c'était Raymond Oliver qui tenait ce temple de la bonne Cuisine , chef couronné de trois étoiles , connu aussi pour avoir animé pendants des années la première émission sur la cuisine, en compagnie de notre célèbre première speakerine de la télé, Catherine Langeais . Même le Président Mitterand en avait été amoureux;

et puis autour , il y avait la Comédie Française...., l'appartement de Colette, Cocteau.le Théâtre du Palais Royal....l'herboristerie... le conseil d'état, le Conseil constitutionnel, et le Louvre, maintenant vous pourrez peut être croiser Jack Lang qui habitait ce merveilleux jardin au ministère de la Culture.
Le patron de Frédéric Boucheron,Mr Tixier-Deschamps, avait dit lorsqu'il est parti en retraite " M. Frédéric est un excellent commis, mais il n'a pas l'étoffe nécessaire pour faire un patron…" et bien , cela n'empêcha pas Frederic Boucheron de s'installer place Vendôme en 1893 , avec un flair extraordinaire, celui ce croire en la réussite de ce quartier. et 150 ans après son installation , ses successeurs nous offrent entres autres , cela...

Allez sur le site: www.boucheron.com/les instantsprécieux
en dehors d'un renouveau
fabuleux de création, vous découvrirez les esquisses de bijoux



les dessins, l'important de la création, ce qui part du cerveau du dessinateur, qui traverse le corps pour arriver à la main, cette main qui trace sur une feuille blanche ce que le cerveau lui dicte, mais la raison de la main rectifie ses ordres pour parfaire le travail et arriver à cela.










vendredi 23 mai 2008

Qui y a t'il de commun entre la Grande Duchesse Wladimir, la Reine Mary et Elisabeth II d'Angleterre



-->
Il y a bien un rapport entre ces trois femmes, c'est un diadème.
Certains disent une Tiare qui est un ornement de tête de forme conique, exemple la Tiare du Pape, mais je préfère dire un diadème. Il appartenait à la grande Duchesse Wladimir. Née le 14 mai 1864 au Grand Duché de Mecklembourg. C'était la tante du tsar Nicolas II, Elle décède à l'âge de 66 ans, le 5 septembre 1920, à l'hôtel de la Souveraine à Contrexéville, elle repose dans la chapelle orthodoxe située dans le parc thermal car elle aimait beaucoup cette ville.


Ce diadème fut fabriqué par un grand joaillier Russe (peut être Fabergé, il n’y a pas de poinçon de Maitre) en 1890, au départ le diadème est constitué de quinze cercles entrelacés et une perle poire est suspendue dans chaque cercle.
La grande Duchesse Wladimir perd son Mari en 1908, le grand duc Wladimir était le fils du Tsar Alexandre II. La Duchesse Maria Pavlovna adorait les bijoux, lors d’une visite à Saint Petersburg, Consuelo Vanderbilt cite dans ses mémoires The Glitter and the Gold.
" Après le diner La Grande Duchesse m’a montré ses bijoux exposés dans la vitrine de son dressing room. D’innombrables parures, telles que les turquoises, les tourmalines, des oeils de tigre, et des aigues marines"
Puis arriva la Révolution et l'éxécution de la famille impériale. Les nobles, les aristocrates,les membres de la cour fuient et se dispersent, La grande Duchesse Wladimir fut l'une des dernières à fuir la Russie en 1919. Elle traversa tout le Caucase dans son train privé. De la mer noire, elle rejoint la Grèce en bateau,puis passe en Suisse,elle s'installe à Zurich,et meurt la même année à Contrexeville.
Elle avait laissé ses bijoux cachés dans le coffre de son Palais à Saint Petersbourg, si bien caché que les pillards ne le trouvèrent pas, et c'est un ami diplomate Anglais, Albert Stopford, qui se proposa pour aller récupérer ces trésors cachés dans le coffre de son palais.
Maria Pavlovna décéda en 1920 et légua ses bijoux à ses quatre enfants. Elle les regroupa ses bijoux par genre et par couleurs. Au Grand Duc Cyril, les perles, au Grand Duc Boris, les émeraudes, le Grand Duc, André qui vivait en Paris et Cannes reçut les Rubis,et la Grande Duchesse Hélène, Reine de Grèce, mère de la princesse Marina de Kent reçut les diamants dont notre fameux Diadème
Les enfants vendent certains bijoux, en 1921 la Reine Mary de Teck achète le Diadéme. 


Marie de Teck,de son vrai nom, Victoria,Mary Augusta, louis, Olga, Pauline Claudine, Agnes est née le 26/5/1867 à Londres,elle épouse le Roi Georges V le 6/7/1893, à la chapelle Royale de Saint James La Reine Mary , fait transformer ce diadème pour qu'à la place des perles, elle puisse installer des émeraudes (de manière interchangeable). La Reine Mary aime beaucoup les bijoux, elle laissera d'ailleurs à la princesse Margaret de très beaux bijoux qui depuis ont été vendus chez Christie's par les enfants de la princesse, ce qui a permis de découvrir cette collection.

Elle offre ce Diadème à sa petite fille Elisabeth II pour son mariage en 1947.

la reine Mary était un peu « radin » ce qui rejoint un peu la description de son caractère cité par Wikipédia , je cite l’encyclopédie« La Reine Mary était aussi une sorte de kleptomane opportuniste, en montrant très clairement à ses hôtes qu'elle désirait un de leurs trésors en venant l'admirer à maintes reprises et de façon extravagante jusqu'à ce que le trésor soit donné à la Reine. »

Ce coté radin m'amènera en reparler d'elle.
La Reine actuelle d’Angleterre Sa Majesté Elisabeth II, le porte très souvent.


lundi 19 mai 2008

Ils ont dit.Hervé Bazin.......



"Quand l’ampoule succède à la lampe à huile, le tracteur au bœuf, il s’agit d’un nouveau nécessaire qui surclasse l’ancien, hors d’époque. Mais le Vison, le Diamant, le Caviar, seront toujours superflus. "


C'est écrit dans "Les bienheureux de la désolation" paru en 1970, je vous dirige ci-dessous par un lien vers le sujet de ce livre

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Bienheureux_de_la_D%C3%bazin,

Il était le petit-neveu de l'académicien René Bazin, né à Angers, dans une famille bourgeoise, très dévote
Après un accident, il devint amnésique et fit un long séjour à l hôpital, à sa sortie de l hôpital,et durant plus de 14 ans il devint marchand ambulant,puis garçon d'ascenseur, ferrailleur ou batteur de tapis.

dimanche 18 mai 2008

Les Bureaux? c'est au Salvador!




Il y a quatre ans, la Maison Repossi, me confia un travail d'expertise. Leur magasin Parisien se trouve place Vendôme, et ce n'est un secret pour personne (ou presque) qu' Albert Repossi fut l'un derniers a rencontrer la Princesse Diana, Princesse De Galles. Son Ami Emad Mohamed Fayed, (en arabe عماد الدين محمد عبد المنعم الفايد ) venait de lui commander une bague ornée d'un diamant taillé en étoile quelques jours avant leur tragique accident.
. Monsieur Albert Repossi est fournisseur de la famille princière de Monaco, mais aussi de Sharon Stone, Monica Belluci, Isabelle Huppert, qui a porté un collier en or noirci au Festival de Cannes, etc!!.
A un moment de mon expertise, il me fallait disposer d'un ordinateur de la maison et il me fut répondu que je pouvais me rendre aux bureaux, au département Horlogerie. Je demandais ou étaient ces bureaux, "Les bureaux, c'est au Salvador" ...oui... Oui.. mais encore!! Vous ne connaissez pas? le portier va vous accompagner.



C'est ainsi que j'apprenais que les bureaux se trouvaient dans un local appartenant à Henri Salvador. De fait en redescendant , je vis sur les boites aux lettres au 6 place Vendome, l'adresse de la Maison de production de monsieur Salvador "les disques Rigolo" Longtemps Henri Salvador y eut son "home studio" et surtout son appartement parisien, se trouvait en haut, de limmeuble place Vendôme. Il était l'une des rares personnes qui habitait encore sur la place (il n'y avait je crois qu'une fenêtre donnant sur la place) car il n'y a plus que des Joailliers et des sociétes diverses. Pour déjeuner,il n'avait que la place à traverser pour aller au Ritz. Cette place Vendôme, quelle Merveille!
Pour REPOSSI voir
:repossi.com

lundi 28 avril 2008

Loi Française sur le commerce des pierres précieuses

Je suis étonné de lire encore et toujours, sur les sites internet, dans des magasins, sur les étals de vendeurs sur les marchés ou les vides greniers-foires à tout, les termes "pierres semi- précieuses" "Corail fin" " saphir de synthèse" etc!
La France est le pays dont les textes législatifs sont les plus avancés et les plus complets et Le Décret n° 2002-65 du 14 janvier 2002 va même au delà de ce que demande le CIBJO. C'est pourquoi je publie ci-dessous cette loi en soulignant les passages importants.




Cliquez sur l'image pour agrandir ce méli-mélo de pierres gemmes et d'imitation : Verre imitant l aventurine, malachite et azurite accolées,diamants, citrine, corindons synthétique pour imiter le saphir jaune et la citrine,quartz avec aiguilles de rutile,améthyste, corail ,cordiérite,néphrite,bois  silicifié ,rubis,ambre,pyrite, grenats bruts,micas, spinelle synthétiques,marcassite,oeil de tigre,tourmaline,émeraudes,péridot,opales, verres opalisés,etc!
J.O n° 13 du 16 janvier 2002 page 872 texte n° 2

Décrets, arrêtés, circulaires
 Textes généraux
 Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie

 Décret n° 2002-65 du 14 janvier 2002 relatif au commerce des pierres gemmes et des perles  

NOR: ECOC0100138D  

Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et de la garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l’information, et notamment la notification n° 99/0233/F du 10 mai 1999 à la Commission des Communautés européennes ;
Vu le code de la consommation, notamment ses articles L. 214-1 et L. 214-2 ;
Vu le code des douanes, notamment son article 38 ;
Le Conseil d’Etat (section des finances) entendu,

Décrète :
Article 1
 Les dispositions du présent décret s’appliquent aux matières et produits suivants :
- pierres gemmes formées dans des gîtes naturels ;
- pierres synthétiques, pierres artificielles et imitations de pierres gemmes ;
- matières organiques d’origine végétale ou animale, traditionnellement utilisées en joaillerie ;
- perles fines ;
- perles de culture ;
- imitations de perles fines et de perles de culture,
quels que soient leur origine, leur provenance et l’emploi auxquels ils sont destinés.

Article 2
Est complétée par la mention « traité » ou par l’indication du traitement, sous réserve des exceptions prévues à l’article 3 ci-après, la dénomination des pierres gemmes, matières organiques, perles de culture et perles fines qui ont subi, selon le cas, un traitement par irradiation, par laser, par colorant, par diffusion en surface, par emplissage, éventuellement à titre de résidu d’un traitement thermique, de matières étrangères incolores solidifiées dans les cavités extérieures qui présentent des ruptures de réflexion visibles à la loupe de grossissement 10 fois, ou par toute autre méthode de laboratoire modifiant leur apparence, leur couleur ou leur pureté.

Article 3
L’apposition de la mention « traité » ou l’indication du traitement n’est pas obligatoire pour les pierres gemmes, matières organiques, perles fines et perles de culture ayant subi les pratiques lapidaires traditionnelles suivantes :

- une imprégnation par une substance incolore fluide ;

- un traitement thermique, sous réserve que les éventuels résidus de chauffage en surface ne provoquent pas de rupture de réflexion visible à la loupe de grossissement 10 fois ;

-         un blanchiment sans adjonction de produits colorants ou de vernis.
-          
Article 4
  Les qualificatifs suivants complètent respectivement la dénomination des matières et produits mentionnés ci-dessous :

- « reconstituée » pour les pierres obtenues par fusion partielle, par agglomération ou frittage de matières naturelles pour former un tout cohérent ;

- « composite » pour les pierres qui sont des corps cristallisés ou amorphes composés de deux ou plusieurs parties assemblées non par la nature mais par collage ou par tout autre procédé. Leurs composants sont soit des pierres naturelles, soit des pierres synthétiques, soit des produits chimiques ;

- « synthétique » pour les pierres qui sont des produits cristallisés ou recristallisés dont la fabrication provoquée totalement ou partiellement par l’homme a été obtenue par divers procédés, quels qu’ils soient, et dont les propriétés physiques, chimiques et la structure cristalline correspondent pour l’essentiel à celles des pierres naturelles qu’elles copient ;

- « artificiel » pour les produits cristallisés sans équivalent naturel connu ;

- « d’imitation » pour les produits artificiels qui imitent l’effet, la couleur et l’apparence des pierres naturelles ou des matières organiques, ou d’autres produits artificiels, sans en posséder les propriétés chimiques ou les propriétés physiques ou la structure cristalline.

L’emploi des termes : « élevé », « cultivé », « de culture », « vrai », « précieux », « fin », « véritable », « naturel » est interdit pour désigner les produits énumérés au présent article.

Article 5
  L’emploi des termes : « semi-précieux » et « semi-fins » est interdit pour désigner toutes les matières et produits mentionnés à l’article 1er.

Article 6
 Les termes : « perle » ou « perle fine » sont réservés à des concrétions naturelles sécrétées accidentellement, sans aucune intervention humaine, à l’intérieur de mollusques sauvages.

Article 7
  Sont dénommées « perles de culture » les perles dont la formation dans un mollusque vivant est provoquée artificiellement par l’intervention de l’homme, par quelque moyen que ce soit.

Ces perles de culture sont dites « perles de culture sciées 3/4 ou sciées 1/2 », selon leurs formes, lorsqu’elles ont été sciées ou meulées.

Elles sont dénommées « perles de culture composées » lorsqu’elles résultent de l’assemblage par l’homme de la partie supérieure d’une perle de culture avec une ou plusieurs parties inférieures de même nature ou de toute autre matière.

Article 8
  Sont dénommées « perles d’imitation » :

- les perles entièrement ou partiellement fabriquées par l’homme, copiant l’apparence, la couleur et l’effet des perles naturelles ou de culture mais ne possédant pas leurs propriétés physiques ou chimiques ou leur structure cristalline, même si des matières naturelles ont été utilisées ;

- les perles de culture traitées par dépôt d’un enduit quelconque à la surface, notamment d’un vernis plastique ;

-         les produits ressemblant à une perle dont les couches extérieures ne sont pas entièrement le résultat d’une sécrétion naturelle intervenue à l’intérieur du mollusque producteur.
-          
Article 9
  Il est interdit d’importer, de détenir en vue de la vente, de mettre en vente, de vendre ou de distribuer à titre gratuit les matières et produits mentionnés à l’article 1er sous une dénomination autre que celle prévue aux articles 2 à 8 du présent décret.

Cette dénomination est indiquée sur les étiquettes accompagnant le produit et sur tout document commercial ou publicitaire s’y référant.

Article 10
  Pour les produits mentionnés à l’article 2, une fiche d’information décrivant les traitements appliqués, autres que les pratiques mentionnées à l’article 3, leurs effets et les précautions à prendre dans l’entretien de la pierre, de la matière organique ou de la perle est mise à disposition du consommateur préalablement à la vente, puis lui est remise avec la facture.

Pour les produits mentionnés à l’article 3, les consommateurs sont informés, par affichage sur les lieux de vente, que certaines pierres gemmes ont pu faire l’objet de pratiques lapidaires traditionnelles, par utilisation de fluides incolores et chauffage, et que les perles ont pu faire l’objet d’un blanchiment. Cet affichage doit être parfaitement lisible de l’endroit où la clientèle est habituellement reçue. Lorsque ces produits sont proposés au consommateur selon une technique de communication à distance, la même information figure sur l’offre de contrat de vente à distance.

Article 11
  Les dispositions du présent décret ne s’opposent pas à la mise sur le marché en France des produits légalement fabriqués et commercialisés dans un autre Etat membre de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen qui assure un degré de protection et d’information du consommateur équivalent à celui du présent décret.

Article 12
  Le décret n° 68-1089 du 29 novembre 1968 portant règlement d’administration publique pour l’application de la loi du 1er août 1905 modifiée sur la répression des fraudes et des falsifications en ce qui concerne le commerce des pierres précieuses et des perles est abrogé.

Article 13
  Le présent décret entrera en vigueur le 1er février 2002.

Article 14
  Le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, la garde des sceaux, ministre de la justice, la secrétaire d’Etat au budget, le secrétaire d’Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l’artisanat et à la consommation et le secrétaire d’Etat à l’industrie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 14 janvier 2002.

Par le Premier ministre : Lionel Jospin
Le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie,  - Laurent Fabius
La garde des sceaux, ministre de la justice,  - Marylise Lebranchu
La secrétaire d’Etat au budget,  - Florence Parly
Le secrétaire d’Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l’artisanat et à la consommation,  - François Patriat
Le secrétaire d’Etat à l’industrie, Christian Pierret



samedi 26 avril 2008

Propos de l'amiral....De kersauson


"La Fête des mères est l'occasion unique pour des milliers d'enfants de se venger avec un cadeau immonde....collier en nouilles, boites à bijoux en boites de camembert, cendrier......."


Sacré Amiral , a croire que Prévert lui aurait dédié ce beau poême:


L’amiral Larima
Larima quoi
la rime à rien
l’amiral Larima
l’amiral Rien.
L’amiral la rime a,
L’arrima, coi
La rime a ri, Hun !
L’ami râle là rima
Là mira l’riz, hein !

vendredi 25 avril 2008

Propos de Coco CHANEL sur le bijou




"Le but de la Joaillerie, n'est pas de faire paraitre une femme plus riche, mais de la faire paraitre plus belle. Ce n'est pas la meme chose"

Sur cette photo de Lipnitsky, Coco Chanel est en compagnie de VERDURA, joaillier américain. De son vrai nom;
Fulco,Santostéfano,della Cerda.
Duc de Verdura,
il travailla comme dessinateur, pour mademoiselle Chanel à Paris en 1926, plus tard en 1939 il s'installera à New York. Il est décédé en 1978.






Croix de Malte par Verdura

Sur cette photo  on voit un bracelet rigide qui réprésente une Croix de Malte. En 1937, Verdura et Coco Chanel déclinérent nombre de modèles sur ce thème.

mercredi 23 avril 2008

1858 - 2008 Les 150 ans de Boucheron



Boucheron, durant toute l'année 2008 fête ses 150 ans
.
Frédéric Boucheron avait fondé sa propre maison au Palais Royal en 1858, après avoir été apprenti dès l age de 14 ans chez Jules Chaise. Il avait 28 ans lorsqu'il ouvre cette boutique, rapidement les clients affluent, il devient suffisamment célèbre pour prendre le risque d'être le premier Joaillier à s'installer dans l'ancien hotel de la Castiglione au 26 place Vendôme, en 1893.


La comtesse (par mariage) de Castiglione fut la maitresse de Napoléon III pendant deux ans, ce qui lui ouvrit les portes de tous les salons privés d'Europe, ou elle put développer ses talents d'intrigante et d'entremetteuse, elle connut même Adolphe Thiers. Elle mourut, oubliée de tous de neurasthénie en 1888 et c'est donc en 1893 que s'installa Fréderic Boucheron dans l hotel ou elle avait été locataire de l'entre-sol
Il obtint de nombreux prix, à Philadelphie, à Paris, pour ses créations art nouveau. Son fils Louis Boucheron fut engagé par la cour de Téhéran pour estimer le fameux trésor de L'Iran.(quel travail)

J'aimais bien les grandes maisons de Joaillerie d'il y a quarante ans, je travaillais chez Candas rue Richelieu, des diadèmes sur lesquels il y avait 1000 heures de travail, des broches en platine tout en chatons faits mains, elles étaient gravées discrètement sous la pièce alors que maintenant c'est la signature qui est le plus gros élément visible du bijou et à l'époque il n'y avait que Cartier qui voulait développer une "marque". 
D'un point de vue Marketing , il avait raison, donc les autres s'y sont mis et Alain Boucheron s'est attaqué au domaine des montres, car cela permettait de bien identifier une marque. 
Une très belle bague (sauf le style Victoire de Castellane la , on sait d'ou elle vient) la marque ou du moins la signature à laquelle on tient, est à l'intérieur du corps de bague, et s'il y a 50 ans la femme en retirait une satisfaction personnelle, elle ne cherchait pas à "étaler"....
les choses ont changé, il fallait donc créer des objets, reconnaissables et identifiables à une marque au vu de objet, et Boucheron a parfaitement réussi son coup avec la B.B.


Je dis BB, pour désigner la "Boucheron Bonnet" Pas Brigitte Bardot, Mr Bonnet était directeur technique de l'atelier Boucheron, il inventa en 1944 (je crois) un fermoir invisible, petite merveille technique qu'il fit breveter et qui permettait aux dames de changer de bracelet d'un seul geste et facilement.


Ci-contre, montre rectangulaire sur laquelle fut installée en 1946 le système d'attache invisible de Mr Bonnet brevet N° 908247. A cette époque les montres des Joailliers étaient réalisées par des bijoutiers, ils fabriquaient des boites de montres qui n'étaient pas très étanche, et achetaient des mouvements a des horlogers.

Au départ la BB était plate, elle fut modifiée en 1988, elle était équipée d'un verre saphir, d'un remontoir cabochon et une signature invisible, ( Le Logo de la maison Boucheron est révélé par absorption sélective de vapeur d'eau, ceci pour mieux déceler les contrefaçons)


En 1991 Boucheron décide de galber son modèle (un peu comme la tank de Cartier), pour les cuirs interchangeables, un système de mise à la taille, rapide est mis en place dans chaque magasin dépositaire de la marque


A ce moment, on peut dire que le modèle est parfait, il peut plaire aux hommes comme aux femmes, il nous change de tous ces gros chronographes, dont les clients ne se servent jamais des cadrans.
Les Godrons (Moulure ornementale, de forme ovoïde, renflée ou creuse, disposée de manière symétrique) affirment le côté "bijouterie" de cette montre, elle est fine et élégante, en un mot c'est devenu un classique, pour longtemps.


Mais laissez-moi ajouter, que Boucheron, pour moi, c'est avant tout une grande maison de Joaillerie qui a fabriqué, à l'instar des Van Cleef, des Cartier, des Chaumet, des Mellerio (le plus ancien) des pièces merveilleuses, témoins de la qualité du travail des ouvriers Français de cette profession.

mardi 22 avril 2008

François Hugo, arrière petit fils de Victor, Orfevre....!

Contacté par un internaute qui pensait détenir un bijou créé par Jean Cocteau, offert par Aristide Briand à sa grand mère..(oui je sais ce n'est pas possible , je lui ai évidemment expliqué) je me suis empressé de rechercher de possibles fabricants , bien que ce bijou ne me semble pas une création originale de Cocteau. Au hasard de mes recherches, je trouvais une vente de la Maison Tajan avec l'expertise de Chantal Beauvois

140 JEAN COCTEAU
DEUX TÊTES PENDENTIF - SCULPTURE en or jaune.
Poinçon signature de l’artiste, numéroté 1494/2892.Exemplaire n° 10/50.
Poinçon du Maître Orfèvre : François Hugo.
DIAMÈTRE : 7 CM - POIDS : 47 G Dans son écrin en bois à la forme. Vente Tajan du 5- 8- 2003


Ou cet autre bijoux de Cocteau



Bijoux pendentif en or, poinçon-signature de l'artiste Cocteau, marque de l'orfèvre François Hugo, numéroté 18/50. . Poids : 19,7 grammes 8,6 x 5,5 cm.

C'est ainsi que je découvris le nom de François Hugo, je continuais mes recherches ,et trouvais qu'il était l'arrière petit fils de Victor Hugo.
J'avais,il y a quelques années, une petite maison à Villequier, sur le bord de la Seine , a coté de la très belle maison-musée de Charles Vacquerie, gendre de Victor et mari de Léopoldine, un lieu merveilleux et tout ce qui touche à Victor Hugo m'interpelle.Si vous en avez la possibilité, il faut visiter, vous retrouverez des meubles sur lequel le regard de Victor Hugo se penchait, des bow windows, et surprenant, les dessins que Hugo réalisait pour ses petits enfants.

Trois sites que je vous recommande
http://www.seinemaritime.net/musees_detail_departement_seine-maritime.php?idMusee=5
http://www.sequana-normandie.com/villequier.htm
http://www.univ-lehavre.fr/cybernat/pages/hugovill.htm

Victor Hugo eut, entre autres, un fils, Charles, qui épousa Alice Lehaene, il naquit de cette union un fils Georges , mari de Charlotte Dorian , ils eurent un fils qui s'appelait François Hugo, notre orfèvre né en 1899 et décédé en 1982.
HUGO François , Bijoutier Joaillier arts de la parure, 157 rue du faubourg saint honoré, Paris, Puis les cyprès, chemin de Galice a Aix en provence a partir de 1957
Arrière petit fils de Victor Hugo et frère du peintre Jean Hugo
Il est à la fois relieur, ébêniste, céramiste, dinandier orfèvre. Il crée ses propres bijoux, mais sa
principale activité d°orfevre consiste à exécuter pour les plus grands artistes 
grands artistes des pièces d'exception,
uniques ou en tirage très limite :
PICASSO de 1955 à 1961, puis pour DERAIN, ARP, Max ERNST et sa femme pendant un temps,Dorothéa TANNING, et ensuite  pour MATTA et Viseux 
Il réalise aussi des bijoux à tirage limite pour Jean Cocteau.




Dans les années 1920 François hugo, commença à transposer sous forme de bijoux des dessins de ,Ernst, Picasso, Harp, et plus tard Cocteau. Orfèvre, Joaillier, il était aussi Maitre verrier, il créa des bijoux pour le couturier Schiaparelli
 
Ci-dessous, bijoux de Picasso réalisés en or par François Hugo




Alors je profite de cet article pour vous mettre en garde contre les bijoux d'artiste.
Rappelez vous les lithos de Dali, etc!
Exemple, en ce qui concerne Jean Cocteau, pour lequel François Hugo a réellement fabriqué des bijoux, il circule d'autres bijoux, Il y a une "signature" au dos du bijou qui représente la copie du cachet de la succession, elle n'existait pas du vivant du poète.
Certains ont été réalisés pour une célèbre maison de la rue Royale à Paris, ils ont été réalisés après la mort de Jean Cocteau. Ils sont donc réalisés avec une autorisation (quand il y en a une ) du légataire du Poète, aujourd'hui décédé. Ce ne sont pas des oeuvres originales, mais des produits dérivés autorisés

Donc , attention, renseignez vous , exigez un certificat d'expert et une facture.

François Hugo assura la pérennité des Hugo et de son art, en transmettant à son fils Pierre, qui réalise de nombreuses expositions de par le monde :, l'amour de ce métier.

Poinçon de François Hugo


Sur les bijoux Hugo, figure souvent ce poinçon que je n'ai pas identifié.


Pierre Hugo

En 1975, son fils Pierre reprend son atelier et poursuit ses activités de reproduction
 Insculpation le 12 -12-1947  à Paris  son poinçon à Paris. Poinçon une croix ancrée, F. H. Source :Azur 1949, 1974.


HUGO Pierre
Né à Paris en 1947.
Fils de François, petit-fils de Georges, arrière petit-fils de Charles, arrière arrière petit-fils de Victor Hugo. Etudes primaires et secondaires en France. Diplômé du Sir John Cass College of Art, London.
Diplômé du Royal College of Art, London 1966.
Apprentissage avec son père François Hugo de 1968 à 1975 pour apprendre la bijouterie et l’orfèvrerie.
Maître Orfèvre en 1975.
Il reprend les  Ateliers François Hugo et assure la pérennité des éditions de bijoux d’artistes tels que Picasso, Ernst, Cocteau, Derain.

lundi 31 mars 2008

Exposition GOLD FINGERS

Philippe Tournaire Cliquer pour agrandir

C'était en 1997 , et ces derniers jours au fil d'un échange e-mail avec Serafino à Montréal, j'avais ressorti cette exposition de mes cartons, pour leur parler de la création de bijoux contemporains.
Finalement, ces photos (entre autres) de Beldicot, me paraissent toujours d actualité, alors je vous en offre quelques unes.
La premiere est une bague de Philippe Tournaire :
https://www.philippetournaire.com/fr/

Superbe le toutou avec la photo de la bague en collier de chien, qu'il ne m 'en veuille pas, elle me rappelle une montre de la marque Omega , dans les années 60 dont le bracelet était un pavage de pierres dures de formes différentes et entourées par un fil carré. Les idées de la mode sont un éternel recommencement, mais c'est tout ce que nous avons vu et assimilé qui ressort de notre cerveau pour créer

Cette bague ci-dessous a été crée par Didier Guillemain / Jeune Joaillier à qui j'avais demandé de rentrer a la commission création du CPDHBJO et qui fut l'instigateur de cette exposition rendez vous sur son site.





Merveilleuse Photo de Beldicot une bague en Turban et réalisation de cette bague par Didier Clauss



Bague de Laurent Axel Limoges


La grenouille qui se promène sur la broche Nénuphar en or jaune de Thérèse Sudre:



THÉRÈSE SUDRE : UN PARCOURS INHABITUEL - CRÉATRICE DE BIJOUX
Dessinatrice et créatrice de bijoux originaux et exclusifs, Thérèse Sudre a remporté plusieurs prix et participé à de nombreux salons qui l’ont amenée, en 1992, à se lancer dans l’exportation. Invitée au Japon par les magasins Seibu pour une exposition, elle fut remarquée pour ses créations aux matériaux innovants et put à cette occasion conclure une première commande de 350 pièces (l’équivalent de 600 000 à 700 000 francs). Cette première expérience lui fit croire que le marché japonais était facile d’accès, qu’il suffisait de s’y rendre pour que cela fonctionne, mais, l’année suivante, elle déchantait, n’ayant sans doute pas assez préparé sa mission.

A l’occasion d’une autre exposition de bijoux qui se tenait à New Delhi, elle put rencontrer des créateurs de différents pays et notamment des Japonais. Il s’agissait de la société Taj Entreprise (avec Kazuo Ogawa comme créateur ) avec laquelle elle tenta de faire affaire au Japon. Ils essayèrent de la présenter à de très grosses sociétés japonaises qui semblaient être intéressées par ses bijoux mais qui ont finalement abandonné car elles ont eu peur que ces créations soient trop vite copiées. Rien ne s’est donc concrétisé et elle prit alors conscience que ce marché était finalement beaucoup plus difficile que ce qu’elle avait pu imaginer. Une dizaine d’années plus tard (en 1996), elle retourna au Japon alors qu’elle était devenue fabricant officiel. Grâce à des amis créateurs qui exposaient depuis quelques années au Salon IJT (International Jewelry Tokyo : Salon professionnel de la bijouterie), elle put reprendre contact avec les Japonais qu’elle avait rencontrés auparavant. Séduits par l’évolution de sa collection, ils sont devenus son agent exclusif. Les affaires ont alors très bien marché pendant trois-quatre ans et puis ce fut le début de la crise. Toutefois, sur les encouragements de la Chambre de Commerce Lille, Thèrèse Sudre se décide à poursuivre l’aventure. Depuis, elle a conclu ses plus importantes commandes en retournant au salon IJT et y fit son meilleur chiffre d’affaires.


Ma Page, certaines de mes clientes n'avaient pas aimé, elles avaient fait le rapprochement avec "Langue de Vipère" Peut être que Beldicot, notre photographe y avait pensé, pour moi, c'est une bague que j'avais réalisé en 1962, pour ma mère, j'avais 20 ans, mon père l'avait baptisée "Bague EVE"



Cliquer pour agrandir

En haut une montre bague d'ou le cigare
Une superbe Tourmaline Rose , qui symbolisait le Coeur dans une radiographie
Une bague avec d'un coté une perle noire de Tahiti et de l autre une perle blanche, le tout sur fond de carburateur anglais car la bague faisait penser à une came de moteur.
La dernière j'en ai parlé dans l'article précédent.


samedi 29 mars 2008

La Paire, il y en avait bien une!!!!




Prenez un peu de recul pour regarder la photo après l avoir agrandie en cliquant dessus

En échangeant des e-mails avec mes collègues canadiens, il m'est revenu en mémoire une exposition que 10 artisans (dont votre serviteur) avaient réalisé à Paris au Forum des halles à Paris.
Entre autres j'avais créé cette bague en améthyste ,diamants, et or jaune. Un photographe Jean Claude Beldicot était partie prenante de cette expo, et nous avions laissé libre cours à son imagination.
La galerie Come and See, s'occupait de la vente et alors que j'exerçais à Rouen en Normandie, une habitante de Caen, vint à cette exposition et acheta cette bague.
Rentrée chez elle à Caen, elle me téléphona et me demanda s'il était possible d'avoir un agrandissement de la photographie qui était au catalogue de l'expo. la promesse fut réalisée, je lui adressais cette photographie, illico presto.

Elle ouvrit le paquet et eut un doute; elle m'appela au téléphone et génée me demanda:
"Mais Monsieur, la photo...... c'est..!!..en dessous....."

Je lui répondis du tac au tac "oui madame, c'est une paire de fesse" Le temps de se remettre , une discussion suivit.

Cette cliente que je n'ai jamais  revue, a-t-elle mis la photographie sur sa cheminée???

lundi 24 mars 2008

Termes de Bijouterie Joaillerie, Orfevrerie

Dans l'article "Pierre des métaux précieux", j'ecrivis le mot "FOURRE" mais connaissez vous ceux ci

ENTURE: c'est l'opération qui consiste à détacher d'un objet une empreinte de garantie(un poinçon par exemple) sur un petit ouvrage, pour la ressouder sur un ouvrage plus gros. Ceci pour tromper le client, ou ne pas payer de droits de garantie. Cela tombe sous le coup de l article 141 du code pénal et 526+1760 du CGI.

OSMIOR : Alliage d'or, de cuivre, de nickel, et de zinc (l'osmior imite le platine)

FRITTAGE : méthode permet d’obtenir un objet métallique à partir de poudres soit de métal pur, soit d’alliage, soit composées de plusieurs poudres de natures
différentes mélangées, qui sont comprimées dans un moule puis frittées, c’est à dire chauffées à unetempérature inférieure à leur point de fusion.

dimanche 23 mars 2008

In search of the précious stone by ALBERT RAMSAY

Pour rattraper la déclaration de John Lennon, celle de Albert Ramsay , Collectionneur et chercheur de Gemmes, en 1925


"Pour moi, une gemme ne représente pas qu'une babiole froide et inanimée, Elle symbolise les années de vie à l'obtenir. Elle est humide de la sueur du travail au milieu de périls inconnus et sous le soleil tropical, elle est chaude de l'âme de son découvreur, et alors que je la tiens au creux de ma main,je peux à nouveau sentir les frémissements qui ont envahi cet homme, quand pour la première fois il a exhibé le fruit de son labeur. Pouvez vous m'en vouloir d'être fasciné."


"IMAGINE" John Lennon




"Vous qui occupez les places les moins chères, tapez dans vos mains ; tous les autres, agitez simplement vos bijoux"

Féroce mais non sans humour, John Lennon, qui à 23 ans fit cette déclaration le 15 novembre 1963 au Royal Variety, à Londres


TOURRETTE Etienne , le plus grand émailleur de son époque

  Peut être le plus grand émailleur de son époque, il est peu connu, et peu de ses oeuvres sont connues, pourtant, avec sa participation imp...