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LUCIEN GAILLARD est un très grand créateur de l'art nouveau Français, en 1904 ce peigne est cité dans Art et décoration, vous pouvez lire cet article en suivant ce lien:
Ce peigne est en or et en écaille, il est orné de deux grandes libellules aux ailes émaillées bleu translucide en résille et bordées de diamants, les corps émaillés noir des libellules tiennent une citrine ronde dans les pattes, il déclinera ce thème de nombreuses fois comme
ci-dessous
:
corne, or, émeraude, diamants, citrine et émail, h 11,2 cm × l 15,4 cm
Au départ, une grande Maison fondée en 1840 par son grand-père Amédée Gaillard, dirigée ensuite par son père Ernest Gaillard jusqu'en 1890, mais Lucien Gaillard n’est pas un « fils à Papa » il hérite mais développe.
Il ne laisse pas passer une seule année sans la marquer par une nouvelle découverte, un nouveau progrès.
En 1878, il commence ses recherches de patines nouvelles sur les métaux et découvre les chlorures fixes et les rouges sur argent obtenus par les acides.
L'année suivante, il prend la direction des ateliers de la maison familiale, et il obtient successivement une médaille de bronze à l’Union Centrale des Arts décoratifs, une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889, sans compter les diplômes d'honneur qui lui sont décernés personnellement.
Pommeaux de cannes de Lucien Gaillard publiés dans le 3 ème livre de Vever.
En effet il eut une activité de Dinandier d'où ses recherches de patines.
A l'exposition universelle de 1900 il présente divers vases dont celui- ci en fonte et argent
ou celui-là en céramique et motifs argent massif.
La presse de l'époque le cite souvent , par exemple en 1901 le vase "Chou"
Et par chance, ces oeuvres passent en ventes publiques et nous permettent d'admirer ces patines
Vase Chou
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Dans le Figaro on pouvait lire à l époque:
Parmi ces artistes dont la persévérance et le talent nous intéressent, il en est un que nous tenons à signaler, surtout parce qu'il n'a voulu se produire qu'après avoir atteint, dans ses recherches et ses travaux, une maîtrise véritable. Son envoi au Salon de cette année laisse bien loin derrière lui celui de l'année dernière qui, cependant, lui avait valu d'emblée une troisième médaille. Il a des patines admirables qui donnent, en quelque sorte, l'horreur de ce qu'on voit partout. On sent qu'il a dû travailler avec amour, avec opiniâtreté, tant la gamme de ses tons est variée, tant ses métaux sont fins. C'est, avec un autre savoir-faire, avec des vues différentes, pourrions-nous presque dire, la renaissance de l'Art japonais, auquel il emprunte certains alliages ayant la propriété dé produire des patines particulières.
Très remarquable, son porte-fleurs,fait d'un serpent, fondu en deux métaux juxtaposés, du bronze et du Shibuiti, dont l'un prend une belle patine brune, l'autre cette teinte grise si appréciée des connaisseurs et qui donnent à l'objet une puissance de coloration surprenante.
C'est inimaginable les effets que l'on peut obtenir avec les métaux, témoin cette petite coupe d'une patine irisée bleue, que de prime abord on croirait faite d'un verre précieux.
Mais l'impression la plus vive et la plus charmante, celle qui ravira toutes les femmes, viendra des bijoux.'Il est une collection de peignes qui font rêver. Quelle pureté de lignes, quelle sobriété de décor et quel caractère artistique parfait .
Nous tenons un artiste d'avenir et un artiste très intéressant, très personnel, dont il sera souvent parlé, soyez-en certains. Mais, au fait, nous oublions de le nommer. C'est Lucien Gaillard.
C. Duhamel.
Hotel particulier de Lucien Gaillard 107 rue de la Boétie
et le Figaro le cite encore
La presse en parle et publie des photos
J'ai retrouvé un des peignes , au Créative Muséum.
Épingle à deux dents ornée à la partie supérieure de deux fleurs de pommier sculptées en ivoire, elles sont maintenues par des vis en or et comportent des étamines en or et diamants. La feuille est en or patiné vert et porte la trace de grignotage laissée par des insectes.
Vous pourrez le voir au Musée des Arts décoratifs de Paris
Ce collier est intitulé, "feuilles de Charmes" date de 1900, en Corne et Or, se trouve au musée des arts décoratifs.
Ce peigne intitulé Monnaie des Papes et en corne et or date de 1902 et se trouve au Musée des Arts Décoratif à Paris
1903 Collier Chardons
Cliché Robert Zehil
Magnifique Peigne en Corne environ 1900
15 dents en corne sculptée et émaillée à décor d'une branche fleurie. Les pistils des fleurs sont incrustés de grenats Signé L GAILLARD
Dans sa boite d'origine. Coussin imprimé en lettres dorées: LUCIEN GAILLARD / 107, RUE LA BOËTIE 10,5 x 11 cm.
Cela vaut vraiment la peine de se rendre sur le site ou mieux, chez Robert Zehil Gallery
Park Palace "Les Allées Lumières"27 avenue de la Costa, 98000 Monaco. De magnifiques pièces Art Nouveau et Art déco:www.robertzehilgallery.com
ce magnifique peigne "Tilleuls"
Peigne à cheveux corne et argent avec graines d'érable Décoré avec des graines d'érable en vermeil. Lucien Gaillard La datation vers 1902 - vers 1906 ce bijou se trouve au
Galerie Robert Zehil Monaco
Galerie Robert Zhehil
ÉTUI À CIGARETTE, CIRCA 1900 Argent et or Intérieur en bois avec cloison amovible
Avec poinçon de maître, tête d'aigle, poinçon Vever et numéroté 114 13 13 x 9 x 4,6 cm.
Musée de Birmingham:Lucien Gaillard
Mme Anne Hull Grundy fait don d'une large collection de bijoux à Birmingham Museum & Art Gallery. Ce fut l'un d'un certain nombre de dons qu'elle a faits dans les musées de ce pays. Elle s'inquiète du fait que chaque collection, elle a donné à un musée devrait convenir à son histoire de la fabrication et la collection existante, mais elle a également tenu à faire un don des exemples de travaux ne sont pas déjà représentés dans nos collections. Cette broche en or a été créé par le français Lucien Gaillard bijouterie. Il montre le chant du coq au soleil. Au moment où cette broche a été faite, entre 1900 et 1910, il était très populaire.
Bague de Lucien Gaillard
"Une amusante série d'épingles à cheveux, de peignes formés par la réunion de deux épingles, ont des qualités. Il v a de jolis pendentifs soit des paysages quelque peu japonais choisis clans le tout menu, dans la vie de l'insecte et de l'herbette sont loin d'être sans intérêt. D'autres recherches mènent M. Gaillard à la création de vases très simples de forme, et d'une très jolie et rare tonalité d'ensemble. L'imagination de M. Gaillard est curieuse et multiple. Il semble surtout doser savamment sa quantité de matières précieuses et bien reconnaître la qualité 1 de luxe qu'il peut donner à un produit. Ses petits vases monochromes à reflets chatoyants, satisferont les plus difficiles, comme ses grands porte-bouquets. II y a. dans la vitrine exposée, mieux qu'une recherche d'art, V a de la variété dans les résultats obtenus. Lue qualité précieuse domine dans les oeuvres présentées par M. Gaillard, un goût sobre et classique, ennemi de là surcharge et des lignes parasites: c'est un artiste bien inspiré. "
L'ART, FRANÇAIS figaro juin 1902
Présenté à-Salon de la Société des Artistes Français, 1903 : 1903-corne-or-émail-Pétales en corne découpée, coeur en émail jaune cloisonné or-Diam. cm : 13-Coiffure composée d'une tige circulaire dont les deux extrémités portent l'une un bouquet composé de deux fleurs de marguerite et l'autre de trois fleurs de marguerite.
Lucien Gaillard est un ami de Lalique
Un long article de "Art et Décoration" en 1904 qui décrit quelques bijoux de Lucien Gaillard,mais je ne résiste pas au plaisir de vous faire découvrir la couverture
Et ce peigne très proche d'inspiration en vente à la galerie Tadéma
Des amis de Pékin ont acheté cette broche Prunelier de Lucien Gaillard en 2017
'photos
aimablement fournies par East Langkun de Pékin"
Signature de Lucien Gaillard sur la tige
'photos aimablement fournies par East Langkun de Pékin"
Petites Prunelles
'photos aimablement fournies par East Langkun de Pékin"
'photos aimablement fournies par East Langkun de Pékin"
'photos aimablement fournies par East Langkun de Pékin"
En 1904 , toujours des vases, tel celui aux Sauterelles
Celui ci-dessous a été vendu à Drouot
Je cite le texte de la vente
"L'oeuvre de Lucien Gaillard est marquée par l'art japonais, à la fois par les sujets d'inspiration (faune et flore), les formes, les colorations et les matières. Suivant cette voie, il décide d'étudier plus particulièrement ce type d'oeuvres dès 1881 et tente de percer les secrets des anciens alliages nippons et ceux du laqué.
En 1889, lors de l'Exposition universelle, il obtient la Médaille d'or en tant que collaborateur de la « Maison Gaillard Fils » pour son application à l'orfèvrerie du procédé de report photographique.
En 1890, il devient membre de la Chambre Syndicale des Bijoutiers, Joailliers et Orfèvres de Paris et en 1893, il dépose son poinçon de fabricant-bijoutier.
De 1900 à 1910 ses travaux, présentés aux différents salons et expositions font l'objet de commentaires réguliers de la part des critiques, admiratifs des techniques de patines et d'alliages de métaux employées par le créateur.
A partir de 1910, il élargit sa production à celle du verre. Son activité artisanale cesse aux environs de 1925."
Vers 1900 à 1910 cet exceptionnel vase à panse renflée et col étranglé à bordure arrondie en bronze à patine brune et argent, présentant un décor en relief de feuilles et de cabochons en pierre verte.
Signé sur le bord supérieur du col «L.Gaillard». H : 14 cm Diam : 22 cm
De merveilleux et surprenants Colliers ou pendentifs
A propos de la laque, dans les années 20, la quasi totalité des joailliers utilisaient l'émail noir ou coloré, et madame Raulet, dans son livre "Bijoux et Art Déco" aux éditions du regard page 71, écrit, je cite, "En 1900, la Maison la Maison Gaillard avait installé en France des ouvriers venus de Chine" je n'ai pas ses sources, mais il semble bien pour tous, que c'étaient des ouvriers japonais, ce sont de petits détails, comme Estelle Arpels qui ne s'est jamais appelée Estelle et fut surtout connue de sa naissance, au cimetière Montparnasse comme "Esther Van Cleef née Arpels.
Or et émail vert
Superbe broche Papillon de Lucien Gaillard
Au passage, une Légion d'Honneur bien méritée
Surprenant au centre de cette broche , un spinelle synthétique
Conçu avec une série de rectangles en verre brun et des liens de feuilles d'or alternant avec des disques en forme de cloche fleurs, montées sur or,environ 1905, 38,5 cm, écrin de cuir gris Lucien Gaillard
en dessous un peigne pour lequel je ne trouve pas de superlatifs
Un pendentif art nouveau en nacre, émail et perle de semence de Lucien Gaillard. Il figure une branche de corail stylisée vers 1900 environ 8 cm 5 la monture est or or, poinçon français et signé L Gaillard.
Travail de la Corne dont il était un éminent spécialiste
Aubépines
Moins connu de nos jours que Lalique, Vever et Fouquet, Lucien Gaillard n'en reste pas moins l'un des grands créateurs de bijoux de son temps. Cet oubli relatif peut s'expliquer par une production originale plus restreinte dans le temps et moins spectaculaire que celle de ses illustres confrères.
Gaillard excelle dans le domaine de la corne. Ce choix le place dans la lignée de Lalique qui fut le premier à privilégier la corne par rapport à la traditionnelle écaille.
Ce peigne est représentatif du goût marqué de l'artiste pour les humbles espèces florales. Chez lui point de figure humaine, ni d'association de motifs empruntés à la fois à la flore et à la faune. On ne rencontre pas non plus d'enchevêtrements de visages et de corps féminins avec des arabesques végétales. Un seul motif suffit pour assurer la composition du bijou.
Son étude est menée suivant les leçons de l'art japonais. La feuille et la fleur de l'aubépine sont saisies de manière globale, de façon à ne retenir que leurs caractères généraux. Leur naturalisme ne s'encombre d'aucun détail superflu et le matériau employé n'en est que mieux mis en valeur.
Ici, la corne triomphe dans l'épanouissement des deux larges feuilles et des tiges épineuses. La beauté du matériau, la qualité de la sculpture et de la ciselure, le raffinement des patines se suffisent à eux-mêmes. Les matières précieuses, nacre des pétales et diamants des étamines, sont utilisées avec une modération exemplaire.
A l'évidence, la technique de Gaillard sait aussi se mettre au service de la poésie. Quelques paillettes d'or plus ou moins bruni, lui suffisent à évoquer les premières nuances rousses des feuilles qui vont mourir. Texte du Musée d'Orsay à Paris ou se trouve ce peigne
La revue Art et décoration, écrit:
Lucien Gaillard place au premier rang de ses préoccupations celle-là ; que l'agrafe d'un porte-monnaie soit composée d'un papillon enserré dans une forme triangulaire, qu'un pendant présente deux sauterelles affrontées dont les pattes se rejoignent sertissant un cabochon, que la coquille d'une épée se hérisse des piquants symboliques du chardon, que les pattes allongées d'une libellule forment les deux dents d'un peigne, que sur un autre un épi de blé harmonise sa blondeur à celle de l'écaillé, que des fleurs de sagittaire encadrent une boucle de ceinture, qu'un scarabée soit la poignée d'une loupe , qu'un serpent s'enroule et se noue en agrafe, que des mûres ornent un sautoir, des libellules un diadème, du Laurier un pendentif, des fleurs de pommier ou des ombelles un" peigne, que des hirondelles.contrariées s'envolent du chaton d'une bague.
Toujours l'objet répond victorieusement à sa nécessité pratique, et c'est un luxe exquis de posséder ainsi de délicieux objets d'art dont on peut se servir.
Un porte cigarettes "Libellules"
1909 Broche plume de Paon
Il travaillera beaucoup pour la célèbre maison "Violet" qui a partir d'une certaine époque et d 'un rapprochement avec les Etats unis, va devenir Ve-O-Lay
En 1861 Violet dans la "revue des deux mondes" nous fait part de l existence de contrefaçons
Pour les parfums Violet il créa ce flacon, Femmes Libellules
Cliché Robert Zehil
BOUTEILLES DE PARFUM, 1913 À gauche de la photo
Verre moulé, section carrée, le bouchon et les quatre faces ornées de fleurs de pavot
Sauvage signée et titrée sauvage sur l'une des fleurs de 6,3 cm. de hauteur
À droite de la photo; Verre moulé, forme pyramidale, le bouchon décoré d'un serpent
Intitulé Pervers et Clamy 5,5 cm de haut www.robertzehilgallery.com
C'est encore un flacon de Gaillard, mais je n'ai pas trouvé de destination
Très belle affiche de Violet qui était fournisseur de l'empereur en bas en cliquant sur la photo pour agrandir, vous verrez la marque "Ve-o-lay" qui est la prononciation américaine de Violet
Le Triomphe de Gueldy: bouteille crée par Lucien Gaillard
Les "Sylvies" pour Violet
"Pourpre d'automne " pour Violet
1926 dans la revue Vogue
1922 Pourpre d'Automne vendu par SCP Neret-Minet
Un bon site à visiter Ambre Gris au sujet des parfum Corday et de cette magnifique bouteille d'eau de toilette "Toujours Moi" crée pour cette maison par Lucien Gaillard.
http://www.ambregris.fr/2010/04/vintage-toujours-moi-corday.html
Dans l'histoire de la parfumerie aussi, les Années Folles pouvaient parfois porter bien leur nom.
Quand la trentenaire Blanche Arvoy, née Reneaux, lance ses premiers parfums sous la marque Jovoy (en 1923 semble-t-il), elle leur donne les noms les plus fantaisistes - Hallo! Coco, Gardez-Moi, Allez... Hop! - et les propose dans d'impossibles flacons animaliers, le perroquet en cage tenant compagnie au dalmatien béat, le chat hiératique succédant au dromadaire monté d'un Bédouin.
Très vite, elle va donner un autre nom à sa marque, inspirée par son admiration pour l'héroïne de la Contre-Révolution: Corday. C'est en 1924 apparemment (le puzzle est difficile à reconstituer) que la transition entre les deux enseignes s'opère, avec le lancement d'un nouveau parfum qui fera date:Toujours Moi. Son très beau flacon original, qui lui restera longtemps associé, a été conçu par Lucien Gaillard, un ami de René Lalique qui avait créé plus tôt de merveilleux bijoux en style Art Nouveau.
Parfum "Les Sylvies" pour la maison Violet
Dans les années 1920 les Soeurs Callot étaient quatre couturières célèbres de Paris, elle demandèrent à Lucien Gaillard de créer une bouteille pour leur parfum. Elles furent aussi les premières couturières à utiliser le Lamé Or et Argent dans leurs modèles.
Elles étaient installées au 9 avenue Matignon à Paris là ou se trouve en ce moment la maison Christie's que je cite si souvent.
http://www.fashioncollections.org/history-of-fashion/callot-sisters-history-fashion/
A cette époque, il y avait les expositions universelles, elles stimulaient la création, la saine concurrence, un style se dégageait , la "publicité" vantait le produit et non la "Marque" ces expositions permettaient de distinguer des talents, pourquoi ne pas s'en inspirer