Suite de la première partie sur les 400 ans (?) de Mellerio qui n'en font que 220 en 2017
Nous avons quitté le XIX Eme siècle un rappel avec ce Diadème de la famille Leuchtenberg
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Le premier Duc de Leuchtenberg fut Eugène de Beauharnais.
Je rappelle que si nous comptabilisons à partir des colporteurs, cette année est le 400 Eme anniversaire, mais si nous partons de la thèse de Jacqueline Viruega :
" François Mellerio (1772-1843) venu en France en 1784, reste à Paris sous la révolution, s'engage dans l'armée républicaine, est en 1776 commis chez un bijoutier Milanais. En 1801, il ouvre rue du Coq Saint-honoré une maison modeste mais qui réussit bien. Présenté à Joséphine, il fait des affaires avec les Bonapartistes et devient le fournisseur de l'impératrice. En 1815, il s'installe avec son frère Jean-Jacques Mellerio au 22 rue de la Paix, sous la raison sociale Mellerio dits Meller frères"
Cela fait 212 ans que le premier Mellerio, François s'est installé sédentairement.
C'est, je pense ainsi que beaucoup d 'autres, y compris des historiens de Craveggia ou en France, Jacqueline Viruega, la date que nous devons retenir.
En 212 ans il est normal de se voir exposé à des petits tracas, par exemple ceux que les locataires peuvent causer, on connait encore cela de nos jours, il n'y a plus d'escalier de service...mais...il y a les ascenseurs.C'est, je pense ainsi que beaucoup d 'autres, y compris des historiens de Craveggia ou en France, Jacqueline Viruega, la date que nous devons retenir.
Photos de bagues Mellerio en 1901 dans la revue BJO
Dans cette même revue BJO de 1901 ce superbe "collier de chien" plume de Paon de Mellerio, ce fut un engouement pour ces plumes de Paon a cette époque. Qui, de Cartier ou Mellerio a commencé le premier ?
Les déménageurs des propriétaires prennent l'ascenseur, mais ceux des locataires se le voient interdire
DERNIERES NOUVELLES DU PALAIS du 28.3.1900
Grand escalier et escalier de service
La 7eme chambre du tribunal civil, présidée par M. Pignard-Dudézert, a statué sur le différend qui s'était élevé entre Mme Mellerio, propriétaire, et son locataire, M. Boncompagne, avoué à la cour, à propos du déménagement de ce dernier.
On se souvient que la question était de savoir si un propriétaire était en droit d'exiger que son locataire déménageât par l'escalier de service tout ce qui pouvait passer par cet escalier, le grand escalier étant réservé pour l'évacuation des gros meubles.
M. Boncompagne soutenait qu'il avait le droit de déménager tout son mobilier par le grand escalier, et il faisait remarquer que c'était d'ailleurs ainsi qu'il avait emménagé avec l'agrément du propriétaire.
Mais le tribunal a jugé, conformément aux prétentions de Mme Mellerio, que seuls devaient passer par le grand escalier les objets mobiliers qu'il était impossible de faire sortir par le petit.
Le fait d'avoir emménagé le tout par le grand escalier ne donne pas le droit au locataire de déménager de même, ce fait n'ayant pu se produire, suivant les juges de la 7° chambre, que par suite d'une tolérance du propriétaire
Le tribunal a jugé que le petit escalier, étant réservé aux fournisseurs ou gens de service, devait servir aux déménageurs, qui sont des gens de service.
Grand escalier et escalier de service
La 7eme chambre du tribunal civil, présidée par M. Pignard-Dudézert, a statué sur le différend qui s'était élevé entre Mme Mellerio, propriétaire, et son locataire, M. Boncompagne, avoué à la cour, à propos du déménagement de ce dernier.
On se souvient que la question était de savoir si un propriétaire était en droit d'exiger que son locataire déménageât par l'escalier de service tout ce qui pouvait passer par cet escalier, le grand escalier étant réservé pour l'évacuation des gros meubles.
M. Boncompagne soutenait qu'il avait le droit de déménager tout son mobilier par le grand escalier, et il faisait remarquer que c'était d'ailleurs ainsi qu'il avait emménagé avec l'agrément du propriétaire.
Mais le tribunal a jugé, conformément aux prétentions de Mme Mellerio, que seuls devaient passer par le grand escalier les objets mobiliers qu'il était impossible de faire sortir par le petit.
Le fait d'avoir emménagé le tout par le grand escalier ne donne pas le droit au locataire de déménager de même, ce fait n'ayant pu se produire, suivant les juges de la 7° chambre, que par suite d'une tolérance du propriétaire
Le tribunal a jugé que le petit escalier, étant réservé aux fournisseurs ou gens de service, devait servir aux déménageurs, qui sont des gens de service.
1901: Mariage de Mr Suquet avec Melle Mellerio
Couronnette Chardons de Mellerio Publiée dans la revue BKO de 1901 |
Mariage de Maurice Mellerio
Mellerio, expert de ventes publiques
Madame André Mellerio marie sa fille Marthe avec le Colonel Suquet, colonel à 40 ans et Marthe 19 ans, son témoin est Emmanuel Mellerio.
La Maison Piasa a vendu récemment aux enchères, le faire-part de naissance de Marthe .
La même année 1902, Bernard Marie Emmanuel Mellerio est admis à HEC, à la 21 eme place. (ce qui est un bon résultat)
Cette boucle de ceinture de Mellerio publiée dans la revue BJO en 1901, n'est pas sans rappeler le travail de Beaugrand
Beaugrand, mais en 1867., c'est me semble-t-il le premier qui ait traité le sujet animalier du Paon: Voir
En revanche, ce devant de cou sur le thème des Paons rivalise avec Cartier
1903
Cette broche de Mellério est dans le style fin XIX eme siecle, mais sa fabrication doit etre proche de 1900, par qui?
Ceci est un ornement de coiffure de Mellerio"dit Meller"
Finalement la Maison du fumiste Mellerio a trouvé un repreneur en la personne de son frère, Carmine. Publié dans l'annuaire du batiment.
Pendentif de Mellerio 1901
1905
L'annuaire de l'armée publie la liste des officier de ses régiments et M.A Mellerio commande le groupe territorial du premier bataillon d'artillerie à Pied.
10-08-1905 dans le journal " le Temps" un petit entrefilet.
Aussitôt arrêté, cet individu a déclaré se nommer Clodio Cuenca et être employé chez Mr Mellerio. Joaillier-bijoutier, San Jeronimo, 3, à Madrid, qui possède en France deux succursales, l'un à Biarritz, place de la Mairie, l'autre à Paris, rue de la Paix. Les bijoux, dont la valeur totale a été estimée à 690,000 francs, ont été saisis.
Cuenca n'a voulu dire ni d'où provenaient ces bijoux ni à qui ils étaient destinés. On ignore si l'on est en présence d'un voleur ou d'un fraudeur.
Ou de marchandises non déclarées en Douane ?
1906: Le journal le "Mois Littéraire" fait de la pub
En 1906 nait un journal tres anticlérical
Dans son exemplaire du 28-06-1906
Il n'est pas étonnant de voir Mellerio attaqué par les journaux anticléricaux, car de l'autre côté, les Mellerio se battent pour défendre l 'Eglise.
Il faut se souvenir que la loi sur la séparation de l'église et de l'état est toute fraiche 9-12-1905, et les Mellerio, n'hésitent pas a faire le coup de poing.
TRIBUNAUX 5.2.1906
le temps
Les bagarres. La 9° chambre a acquitté tous les prévenus poursuivis pour infraction à l'article 5 de la loi du 7 juin 1848. .........
Sans trancher la question de savoir si la cour de l'église faisait partie de la voie publique, elle a considéré que les prévenus n'en pouvaient sortir puisqu'elle était fermée, et elle a estimé que comme les sommations n'ont pas été renouvelées après l'ouverture des grilles, le délit d'infraction à la loi sur les attroupements ne s'était pas produit. .........
En somme ils s'étaient avec d'autres opposés a l entrée de la police dans la cour devant l 'Eglise pour empecher les fonctionnaires de faire l 'inventaire des biens de cette église.........
Les prévenus étaient Jean-Marie Guillaume (et non Guillot), 34 ans, valet de chambre; Gabriel-Marie Courbe, 26 ans, étudiant en droit; Janson de Coët, 28 ans, propriétaire; Armand de Kerviller, 23 ans, étudiant; André Legrand, président du comité royaliste du 17° arrondissement; Gaston Méry, de la Libre Parole, conseiller municipal; Jean-François
de Villoutrays, 39 ans, ancien officier; O.dolin, 53 ans, manufacturier, ancien conseiller municipal; Pierre-Hugues de Barbutdu Plessis, 34 ans, propriétaire Stanislas Courbe, dix-neuf ans, étudiant; Charles Mellerio, 26 ans et Maurice Mellerio, 28 ans, joailliers; François-Jean de Montrichard, 20 ans, élève de l'Ecole des beaux-arts Georges Gass, vingt et un ans, artiste peintre; Amédée Magnien, 59 ans, aumônier des orphelines apprenties d'Auteuil, Maurice de Dartein, 20 ans, Charles les Rimbourg, 15 ans, employé de bureau; Cador de Lonzelière, 27 ans, propriétaire. ............
Notons que la prévention avait été abandonnée, .............
au cours des débats, à l'égard de M. Gaston Méry, (Gaston Méry , est un essayiste, pamphlétaire et journaliste français d'extrême droite qui a inventé le mot "Racisme" NDLR)
parce qu'il a été reconnu qu'il avait été arrêté avant la deuxième sommation.
Lorsque j'ai comparu hier, a dit M. Gaston Méry, qu'assistait son collègue Mr Joseph Ménard, devant le substitut, on m'a dit que j'étais inculpé d'infraction à la loi de 1848. Or, c'est impossible en fait, car j'ai été appréhendé et conduit au poste avant que les somma-
tions soient faites. L'agent qui m'a conduit au poste a rédigé une note indiquant que j'avais harangué la foule. Je'suis monté sur la grille et me suis adressé aux soldats en leur demandant de ne pas prêter la main à une violation de la propriété.
Les bagarres. La 9° chambre a acquitté tous les prévenus poursuivis pour infraction à l'article 5 de la loi du 7 juin 1848. .........
Sans trancher la question de savoir si la cour de l'église faisait partie de la voie publique, elle a considéré que les prévenus n'en pouvaient sortir puisqu'elle était fermée, et elle a estimé que comme les sommations n'ont pas été renouvelées après l'ouverture des grilles, le délit d'infraction à la loi sur les attroupements ne s'était pas produit. .........
En somme ils s'étaient avec d'autres opposés a l entrée de la police dans la cour devant l 'Eglise pour empecher les fonctionnaires de faire l 'inventaire des biens de cette église.........
Les prévenus étaient Jean-Marie Guillaume (et non Guillot), 34 ans, valet de chambre; Gabriel-Marie Courbe, 26 ans, étudiant en droit; Janson de Coët, 28 ans, propriétaire; Armand de Kerviller, 23 ans, étudiant; André Legrand, président du comité royaliste du 17° arrondissement; Gaston Méry, de la Libre Parole, conseiller municipal; Jean-François
de Villoutrays, 39 ans, ancien officier; O.dolin, 53 ans, manufacturier, ancien conseiller municipal; Pierre-Hugues de Barbutdu Plessis, 34 ans, propriétaire Stanislas Courbe, dix-neuf ans, étudiant; Charles Mellerio, 26 ans et Maurice Mellerio, 28 ans, joailliers; François-Jean de Montrichard, 20 ans, élève de l'Ecole des beaux-arts Georges Gass, vingt et un ans, artiste peintre; Amédée Magnien, 59 ans, aumônier des orphelines apprenties d'Auteuil, Maurice de Dartein, 20 ans, Charles les Rimbourg, 15 ans, employé de bureau; Cador de Lonzelière, 27 ans, propriétaire. ............
Notons que la prévention avait été abandonnée, .............
au cours des débats, à l'égard de M. Gaston Méry, (Gaston Méry , est un essayiste, pamphlétaire et journaliste français d'extrême droite qui a inventé le mot "Racisme" NDLR)
parce qu'il a été reconnu qu'il avait été arrêté avant la deuxième sommation.
Lorsque j'ai comparu hier, a dit M. Gaston Méry, qu'assistait son collègue Mr Joseph Ménard, devant le substitut, on m'a dit que j'étais inculpé d'infraction à la loi de 1848. Or, c'est impossible en fait, car j'ai été appréhendé et conduit au poste avant que les somma-
tions soient faites. L'agent qui m'a conduit au poste a rédigé une note indiquant que j'avais harangué la foule. Je'suis monté sur la grille et me suis adressé aux soldats en leur demandant de ne pas prêter la main à une violation de la propriété.
La revue de la BJOH en 1907, s'en prend aux dépenses de Joséphine, mais après tout, cela a fait vivre les bijoutiers.
Le Journal le Temps en 1907 un vol au Sacré Coeur
L'affaire en est la , Delaunay aurait volé la couronne de Saint Michel. Au mois d'août 1906 le parquet d'Avranches ouvrait une information pour découvrir le ou les auteurs d'un vol important commis dans la nuit du 16 au 17 avril, à l'abbaye du Mont-Saint- Michel. Des pièces d'orfèvrerie massives et enrichies de pierres précieuses, et la couronne de saint Michel, oeuvre moderne de l'orfèvre Mellerio, toute en argent doré et ciselé avec pierreries et diamants, estimée cent mille francs, avaient été enlevés par d'habiles cambrioleurs. On ne trouva rien, et le dossier fut classé provisoirement.
En réalité, ils avaient déjà revendus tout au Mont de Piété qui de tous temps fut le plus grand recéleur de France.
Les dessinateurs de Mellerio s'inspirent du moyen age pour créer l'épée du Saint Michel de l'Abbaye du Mont
Puis en novembre 1910 le journal le temps relate un fait divers étonnant
Intitulé : Une Evasion Mouvementée
Vendredi matin, trois soldats du 5e régiment du génie se rendaient du camp de Satory. à Versailles; dans la rue de Satory, ils aperçurent, suspendue par les mains à la barre d'appui d'une fenêtre du couvent des sœurs de l'Espérance, une femme en chemise ; l'un des soldats parvint à grimper jusqu'à la fenêtre du premier étage, mais la femme, lâchant la barre, tomba dans les bras des deux autres soldats. Au même instant, la porte du couvent s'ouvrit et des religieuses emportèrent la désespérée à l'intérieur.
Ces incidents racontés à Versailles avaient produit hier quelque émotion. De l'enquête qui a été faite il résulte que la désespérée est une dame Mellerio, âgée de quarante-cinq ans, atteinte de neurasthénie. Ses frères, qui habitent Paris, ont été prévenus et demain ils conduiront leur sœur dans une maison de santé du Vésinet.
Qui est cette Méllerio qui serait née en 1865?
Intitulé : Une Evasion Mouvementée
Vendredi matin, trois soldats du 5e régiment du génie se rendaient du camp de Satory. à Versailles; dans la rue de Satory, ils aperçurent, suspendue par les mains à la barre d'appui d'une fenêtre du couvent des sœurs de l'Espérance, une femme en chemise ; l'un des soldats parvint à grimper jusqu'à la fenêtre du premier étage, mais la femme, lâchant la barre, tomba dans les bras des deux autres soldats. Au même instant, la porte du couvent s'ouvrit et des religieuses emportèrent la désespérée à l'intérieur.
Ces incidents racontés à Versailles avaient produit hier quelque émotion. De l'enquête qui a été faite il résulte que la désespérée est une dame Mellerio, âgée de quarante-cinq ans, atteinte de neurasthénie. Ses frères, qui habitent Paris, ont été prévenus et demain ils conduiront leur sœur dans une maison de santé du Vésinet.
Qui est cette Méllerio qui serait née en 1865?
1909
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Felix Mellerio est fait Chevalier de la Légion d'Honneur
Felix, personnage intéressant, car on ne parle que des Mellerio, joailliers , les familles Mellerio ont eu beaucoup d 'enfants et nombre d'entre eux ont eu des carrières intéressantes
1911: c'est aussi la nomination de Mario Antonio Mellerio au grade d'officier de la Legion d'Honneur.
Il n'en aura pas profité longtemps, il decède trois ans plus tard
Agrandissez cette image en cliquant, cela donne une idée de la famille en 1914, Octave est présent, du moins sur le faire part
1912
Mellerio dits Meller est très introduit dans les milieux catholiques
Et ils participent activement à toutes les tombolas en offrant des lots importants.
Il n'y a pas de doute les Mellerio aimaient la Pierre
Les cadeaux de tombola deviennent plus importants
Début de la guerre de 14-18: un excellent site italien pour tenter d'approcher la généalogie des Mellerio:
1916
La Couronne de Saint Michel offerte par le Peuple Chrétien,
Les fidèles décidèrent d'offrir deux couronnes, la premiere sera la Couronne de l 'Eglise, elle porte une pierre précieuses donnée par le Saint Père.
La Seconde celle de l'article cité plus haut sera définie comme la Couronne du Peuple Chrétien.
Elle a été formée (d'après la presse de l'époque) par les dons de tous, du riche comme du pauvre. Un concours fut établi, un jury désigné, et se prononça en faveur de Mr J Mellerio
Mellerio s'est inspiré d'un passage d'Ézéchiel ou l'on peut se représenter St Michel en lutte avec Satan.
Dommage cet article du journal " la Presse" du 25/11/1907 ne soit pas net, alors je vous l'ai recopié.
Monsieur Veber, rapporteur du budget des Monnaies propose en 1907 un impot qui vise les pierres précieuses et les perles, le journaliste vient l interwiever.
M. Mellerio, le grand orfèvre de la rue de la Paix, que nous avons vu cet après- midi, nous a fait connaître son opinion
Le projet de M. Veber est irréalisable, nous dit-il comment voulez-vous faire le recensement des lots de pierres en magasins ?
Un jour nous nous en possédons des quantités importantes, notablement diminuées le lendemain. Le nouvel impôt aurait en outre un caractère vexatoire, car ce serait un impôt spécial à notre industrie. Il y a des diamants d'égale grosseurs qui valent 100 francs ou 1000 francs le carat, il faudrait donc chaque fois un inventaire, d'abord, et il resterait ensuite à, fixer l'évaluation de chaque pierre. Tout cela serait fort difficile, à cause du va et vient continuel de ces pierres. L'inventaire chez les particuliers serait encore plus vexatoire, car certains d'entre eux, ayant disposé de leurs diamants comme bon leur semble, on exigerait qu'ils révèlent ce qu'ils en ont fait. Nous faisons remarquer qu'il a été aussi question d'un impôt sur le platine
Parfaitement, répond M. Mellerio cela se fait déjà pour l'or et l'argent, métaux qui sont monnayés,ce ne serait plus, dans ces conditions, un impôt mais bien une garantie. Il convient de faire remarquer que, le platine n’étant pas monnayé, l'impôt dont on le frapperait rapporterait à peine une centaine de milliers de francs par an. C'est infiniment peu de chose, mais cela servirait peut-être à créer quelques fonctionnaires de plus.
M. Mellerio se montre d'ailleurs sceptique et ne croit pas que l'impot proposé par le farouche citoyen Veber ait la moindre chance d'être adopté.
Malheureusement, toute proposition d'impot est le plus souvent adoptée
11-06-1910 : Fait divers mystérieux à Versailles.
Une dame veut s'évader d'une congrégation:
1918
arrêté la souscription publique ouverte en faveur des victimes des inondations du Midi, la Croix-Rouge française continue à recevoir à son siège central, 21, rue François- 1er et pour la même cause de nombreux dons tant en espèces qu'en nature.
C'est ainsi "que lui a été remis tout récemment un chèque de 225,000 francs. Ce chèque provenait de l'Union des commerçants de la rue de la Paix et de la place Vendôme, que préside M. Maurice Mellerio. L'appel que ce groupement avait adressé à ses adhérents a été entendu non seulement par les grandes firmes, mais aussi par tes ouvriers et employés des établissements.
L'Association des auditeurs.de la radiodiffusion française, qui avait déjà versé 100,000 fr., vient d'effectuer un second versement de 76,022 francs. M. Post, président de la commission de la Bourse de Bruxelles, et M. Mommaerts, secrétaire, ont remis à l'ambassadeur de France en Belgique un chèque de 50,000 francs.
M. Harald Jacobson a adressé au ministère des affaires étrangères, par l'intermédiaire de M. Gaussen, ministre de France à Stockholm, un chèque de 50,000 francs, Le maharadjah de Kapurthala, actuellement aux Indes, a fait parvenir à M. René Manaut, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'intérieur, un chèque de 10,000 francs, montant de sa contribution en faveur des sinistrés ;
11-06-1910 : Fait divers mystérieux à Versailles.
Une dame veut s'évader d'une congrégation:
Vendredi dernier, vers onze heures et demie du matin, une corvée du 5° génie. composée du maître ouvrier Cadoix et des sapeurs aérostiers Ledroit et Izot, appartenant tous trois à la troisième compagnie du 25eme bataillon, quittait le cantonnement du camp ,de Satory pour se rendre à Versailles.
A l'entrée de cette ville, exactement eu face de la grille de l'octroi, les trois soldats aperçurent une femme, vêtue seulement d'une chemise, suspendue extérieurement par les mains à la barre d'appui d'une fenêtre située au premier étage de l'immeuble sis 71, rue de Satory, et occupé par la congrégation des sœurs de l'Espérance.
Avec une rapidité qui fait le plus grand honneur son esprit de décision, le sapeur Izot se hissa sur les épaules de son camarade Ledroit, et par une gymnastique quelque peu périlleuse, parvint à gagner la fenêtre.
Déjà il saisissait ta femme par le seul vêtement qu'elle eût sur elle, lorsque, lâchant des deux mains la barre d'appui, la femme tomba dans le.vide. Fort heureusement pour elle. les deux autres soldats avaient vu le geste. Ils reçurent dans leurs bras la désespérée qui, affolée, murmurait d'incohérentes paroles " Ils veulent m'étrangler" répétait-elle. "Je veux m'en aller d'ici, je veux m'en aller "
C'est tout ce que purent entendre les aérostiers. D'ailleurs on ne laissa pas à la femme le temps d'en dire plus long. La porte du couvent s'ouvrit au même moment, et trois hommes, des infirmiers probablement, l'entraînèrent à l'intérieur de l'établissement, sans adresser le moindre mot de remerciement aux soldats.
Cet incident se déroula avec une telle rapidité qu'il n'eut pour témoin qu'un sergent-major du 50 génie. Le sous-officier releva les noms de ses trois subordonnés pour le cas où, plus tard, les autorités auraient besoin de leur témoignage, et la corvée poursuivit sa route.
Connue seulement dans l'après-midi d'hier, cette mystérieuse tentative d'évasion a provoqué une vive émotion à Versailles. Nous avons tenu à percer le mystère qui l'entourait.
Nous avons vu le sapeur Izot, Il nous a fait le récit qui précède, en ajoutant, que la fenêtre à la barre de laquelle était suspendue la femme, était fermée au moment où celle-ci se laissait choir à terre.
La supérieure des soeurs de l'Espérance que nous avons vue ensuite, est encore,nous
dit, sous le coup de l'émotion qu'elle prouva
C'est, ajouta-t-elle, un incident profondément pénible. Il n'aura heureusement aucune suite, grâce à l'intervention des courageux militaires.
" Dans un accès de neurasthénie, profitant du moment où celle de nos soeurs qui devait la garder préparait le couvert pour le repas de midi, Mlle Mellerio, pensionnaire de notre établissement, s'enfuit de sa chambre et, ouvrant la fenêtre du couloir, se précipita dans la rue. Pour éviter le retour de toute tentative semblable, les parents de la malade, que j'ai prévenus, la feront tranporter demain dans une maison spéciale de santé où l'on disposera de moyens plus congrus que les nôtres, de la surveiller. »
Ces déclarations nous furent renouvelées hier soir à Paris par l'un des frères de Melle Mellerio.
A l'entrée de cette ville, exactement eu face de la grille de l'octroi, les trois soldats aperçurent une femme, vêtue seulement d'une chemise, suspendue extérieurement par les mains à la barre d'appui d'une fenêtre située au premier étage de l'immeuble sis 71, rue de Satory, et occupé par la congrégation des sœurs de l'Espérance.
Avec une rapidité qui fait le plus grand honneur son esprit de décision, le sapeur Izot se hissa sur les épaules de son camarade Ledroit, et par une gymnastique quelque peu périlleuse, parvint à gagner la fenêtre.
Déjà il saisissait ta femme par le seul vêtement qu'elle eût sur elle, lorsque, lâchant des deux mains la barre d'appui, la femme tomba dans le.vide. Fort heureusement pour elle. les deux autres soldats avaient vu le geste. Ils reçurent dans leurs bras la désespérée qui, affolée, murmurait d'incohérentes paroles " Ils veulent m'étrangler" répétait-elle. "Je veux m'en aller d'ici, je veux m'en aller "
C'est tout ce que purent entendre les aérostiers. D'ailleurs on ne laissa pas à la femme le temps d'en dire plus long. La porte du couvent s'ouvrit au même moment, et trois hommes, des infirmiers probablement, l'entraînèrent à l'intérieur de l'établissement, sans adresser le moindre mot de remerciement aux soldats.
Cet incident se déroula avec une telle rapidité qu'il n'eut pour témoin qu'un sergent-major du 50 génie. Le sous-officier releva les noms de ses trois subordonnés pour le cas où, plus tard, les autorités auraient besoin de leur témoignage, et la corvée poursuivit sa route.
Connue seulement dans l'après-midi d'hier, cette mystérieuse tentative d'évasion a provoqué une vive émotion à Versailles. Nous avons tenu à percer le mystère qui l'entourait.
Nous avons vu le sapeur Izot, Il nous a fait le récit qui précède, en ajoutant, que la fenêtre à la barre de laquelle était suspendue la femme, était fermée au moment où celle-ci se laissait choir à terre.
La supérieure des soeurs de l'Espérance que nous avons vue ensuite, est encore,nous
dit, sous le coup de l'émotion qu'elle prouva
C'est, ajouta-t-elle, un incident profondément pénible. Il n'aura heureusement aucune suite, grâce à l'intervention des courageux militaires.
" Dans un accès de neurasthénie, profitant du moment où celle de nos soeurs qui devait la garder préparait le couvert pour le repas de midi, Mlle Mellerio, pensionnaire de notre établissement, s'enfuit de sa chambre et, ouvrant la fenêtre du couloir, se précipita dans la rue. Pour éviter le retour de toute tentative semblable, les parents de la malade, que j'ai prévenus, la feront tranporter demain dans une maison spéciale de santé où l'on disposera de moyens plus congrus que les nôtres, de la surveiller. »
Ces déclarations nous furent renouvelées hier soir à Paris par l'un des frères de Melle Mellerio.
1918
En 1918 dans l'annuaire du commerce et de l 'industrie !!
Il y a les Mellerio....., et les Mellerio, de qui descend celui du boulevard Raspail ?
En tous les cas, Mellerio dits Meller fait savoir qu'il n'a pas de succursale à Paris, donc celui du boulevard Raspail n'est pas garanti.
Heureusement l'union fraternelle du commerce et de l'industrie, précise bien que seul Raphael Mellerio a la garantie des Cardinaux, Coullié, Andrieu, et Amette.
Un correspondant italien qui connait pratiquement tout des habitants de Craveggia, Claudio Mori, m'a communiqué ce renseignement.
Avec son ami..il a écrit plusieurs livres sur ces familles et dans son livre "Speranza Argentina" il écrit sur l'émigration de Craveggia vers l Argentine de plusieurs familles.
"Entres autres la famille de Henri Mellerio (1856-1946) architecte, fils de Jérome Felix Mellerio(1831-1905) dernier fils de François Mellerio marié avec Maria Giulia Borgnis Gallanty (ca 1838-1907) qui pour une courte période conduit la joaillerie de son père en 1863 Boulevard des italiens, de 1868 à 1875 sur le quai Voltaire, puis rue du bac et enfin Boulevard Raspail"
Jérome Félix était aussi le père d'Octave Mellerio, donc nous découvrons un homme, un nom à mettre sur ces annonces qui concernaient un magasin rue du bac à Paris et qui est bien un Mellerio, mais nous découvrons aussi qu'il y eut un magasin boulevard des Italiens et Boulevard Raspail au nom de Mellerio.
Donc le magasin du Bd Raspail et de la rue du Bac sont bien des magasins d'autres enfants de François Mellerio, mais ces enfants n'ont pas eu la chance d'être choisis, ou désignés, ou…pour l'adresse du 9 rue de la Paix.
1919
La guerre est finie, Un million et demi de morts, trois millions de blessés, 600.000 invalides : la guerre de 14-18 fut un énorme cataclysme personnel pour les huit millions d'hommes mobilisés.
C'est cette photographie du 14 juillet qui a motivé mes articles sur les Mellerio.
La plupart des professionnels pensaient au magasin actuel, j'ai d'abord cru bêtement que la photo était a l'envers
Raisonnement idiot, manque de jugement, en effet la colone Vendome est à sa place mais les magasins ont leur enseigne à l'envers, j'ai donc recherché ou était Vever, pas facile, mais j'ai trouvé qu'il était au 20 rue de la Paix. J'ai donc demandé à la Maison Mellerio, qui ne m'a pas répondu, d'autres réponses étaient farfelues, même venant de la famille actuelle.
Il y avait bien un magasin Mellerio au 16 rue de la paix, ce magasin est resté très longtemps au 16, alors que l'"officiel" est au 9. (Voir explication en 1923)
Cette photo est à rapprocher a propos de celle qui était dans un autre article,moins nette,
C'est la maison Cartier dans une rue de la Paix, un peu floue, mais si gaie, ce 14-7-1919
1920 dans l'annuaire des grands cercles
Le nombre de Meller a diminué
Un étui à cigarette de 1920 PAR Mellerio
HERMANOS le magasin de Madrid
de forme rectangulaire arrondie, diamant taille rose et fermoir avec des rubis cabochon, vers 1920, l
Signé Mellerio Hermanos Paris-Madrid
de forme rectangulaire arrondie, diamant taille rose et fermoir avec des rubis cabochon, vers 1920, l
Signé Mellerio Hermanos Paris-Madrid
1922
Dans la revue Femina
1922
1923
Il faut attendre des archives de 1923 pour pouvoir répondre à la question que j'avais posée à La Maison Mellerio sur cette photographie de 1919
Cette réponse se trouve dans un document, la "Renaissance de l'Art Français et des Industries du Luxe"
La Bijouterie se tenait au 5, devenu le 9 rue de la Paix jusqu'en 1914, puis Mr Seligman ayant acheté l'immeuble, va le remettre en l'état par d'importants travaux, les Mellerio vont se délacer au 16 rue de la Paix.
Cet article qui n'a pas été contesté ou démenti (j'ai vérifié) dit bien que l'installation comme vendeurs de joaillerie en magasin date de 1815, ce qui nous ramène à 200 ans. Ce qui est déjà considérable.
Je ne chipote pas, je veux expliquer que si ma fille qui est pharmacienne, prenait comme date le fait que son arrière grand-père était pharmacien en 1900, je ne la vois pas expliquer "Pharmacien de père en fille depuis 1900". J'étais joaillier et mon père Horloger !!!!
1923
Ce fameux magasin du 16 rue de la Paix à côté de Vever, en 1923
Rare publicité de la Maison Mellerio , qui depuis cette époque a toujours préféré le rédactionnel
Encore un article de 1923 qui nous signale la présence de Mellerio au 16 rue de la Paix.
Alors qu'au 9 rue de la Paix se trouve les grands antiquaires "Jacques Seligmann et fils"
1924, encore deux Mellerio à Paris puisque le 9 rue de la Paix précise qu'il n'a pas de succursale à Paris
Bulletin de l'Œuvre "Sacré Coeur de Jésus"
Soeur Marie Mellerio
1925
1925
Mellerio est toujours au 16 rue de la Paix, Biarritz et Madrid, et Maxime Fabrique des Toiles cirées.
L'entrefilet étant de mauvaise qualité, j'ecris le texte ci-dessous
Informations diverses : La Maison des Gardiens de la Paix
L'Union des commerçants de la rue de la Paix et de .la place Vendôme vient d'adresser à Mme Chiappe, par l'intermédiaire de son president M. Maurice Mellerio, un chèque de 50,150 francs, dont le montant est destiné à la Maison de santé des gardiens de la paix. Ce nouveau don porte à 200,000 francs le total des souscriptions versées au profit de cette oeuvre par ce groupement de commerçants.
1928
L'Union des commerçants de la rue de la Paix et de .la place Vendôme vient d'adresser à Mme Chiappe, par l'intermédiaire de son president M. Maurice Mellerio, un chèque de 50,150 francs, dont le montant est destiné à la Maison de santé des gardiens de la paix. Ce nouveau don porte à 200,000 francs le total des souscriptions versées au profit de cette oeuvre par ce groupement de commerçants.
1928
Mariage de Monique Tassinari née Mellerio dans le Journal les Modes
1930
Mariage de Thérèse Brunel avec Guy Mellerio
07.04.1930
L'aide aux sinistrés
On nous communique la note suivante bien que la Banque de France ait depuis quelques jours déjà, arrêté la souscription publique ouverte en faveur des victimes des inondations du Midi, la Croix-Rouge française continue à recevoir à son siège central, 21, rue François- 1er et pour la même cause de nombreux dons tant en espèces qu'en nature.
C'est ainsi "que lui a été remis tout récemment un chèque de 225,000 francs. Ce chèque provenait de l'Union des commerçants de la rue de la Paix et de la place Vendôme, que préside M. Maurice Mellerio. L'appel que ce groupement avait adressé à ses adhérents a été entendu non seulement par les grandes firmes, mais aussi par tes ouvriers et employés des établissements.
L'Association des auditeurs.de la radiodiffusion française, qui avait déjà versé 100,000 fr., vient d'effectuer un second versement de 76,022 francs. M. Post, président de la commission de la Bourse de Bruxelles, et M. Mommaerts, secrétaire, ont remis à l'ambassadeur de France en Belgique un chèque de 50,000 francs.
M. Harald Jacobson a adressé au ministère des affaires étrangères, par l'intermédiaire de M. Gaussen, ministre de France à Stockholm, un chèque de 50,000 francs, Le maharadjah de Kapurthala, actuellement aux Indes, a fait parvenir à M. René Manaut, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'intérieur, un chèque de 10,000 francs, montant de sa contribution en faveur des sinistrés ;
Je publie ces reportages presse, car ce sont des tranches de vie de ces époques, ces inondations avaient été mortelles et très importantes
Une broche diamants et perle
Perle naturelle grise en forme de goutte, mesurant environ 10,98 mm,
Signé Mellerio, R Paix,
Perle naturelle grise en forme de goutte, mesurant environ 10,98 mm,
Signé Mellerio, R Paix,
Croix pectorale de Mellerio
Au-dessus une chaine, à maillons d'or jaune ponctués de péridots octogonaux, terminée par la réprésentation, et terminée par la representation d'une harpe celtique retenant en pendantif une croix en or jaune travaillée, ornée de péridots, d'une inscription "quoniam dilexit Multum", de noeuds celtiques et dissimulant un reliquaire vers 1932. La croix qui est signée Mellerio dits Meller a été vendue par Christie's
1933: Emile Mellerio a obtenu sa licence
1933: Deux Mellerio, nouveaux, dans le domaine de l'art
1933: Decès de Raphael Mellerio à 86 ans
1934
Bientot le troisième épisode des 2 fois 200 ans des Mellerio qui n'en sont que 220 en 2017
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