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lundi 7 décembre 2020

Autres Bijoutiers-Joailliers peu connus de l art deco 1895-1914, mais qui eurent leur importance .



D'autres dessinateurs, ou professionnels du bijou ont eu de belles idées dans l'époque Art Nouveau, mais il n ont pas été reconnus dans le temps.



Par exemple ce joaillier des années 1900, Georges de Ribeaucourt dont peu de bijoux sont revenus sur le marché, a part cette bague or et tourmaline




Par exemple la revue de la Bijouterie Joaillerie en 1903 citait: 
Très intéressante l'exposition de Georges de Ribeaucourt. Je ne saurais oublier qu'il fut l'un, des lauréats particulièrement remarqués des concours de la Chambre syndicale de la Bijouterie, et il y a plaisir à constater que, chaque année, il accuse un nouveau progrès dans l'art gracieux auquel il s'est voué; on verra avec plaisir les reproductions de quelques-unes de ses oeuvres nouvelles.




je trouve très beau ce coffret à bijoux de Georges de Ribeaucourt, créé en 1904, parmi certains excès de l'Art nouveau, ses lignes sont une réussite.
De Ribeaucourt , élève de l'école des arts décoratifs, s'était d abord orienté vers le dessin industriel.
Il travailla avec le dessinateur Camille Sturbelle aux environs de 1902 et ils créèrent ensemble des bijoux en pierres précieuses ainsi que des bijoux d'Art.




En  1902 il gagna le premier prix d un concours organise par la Revue de la bijouterie Joaillerie Orfèvrerie, 



Une explication du, "comment porter ce bijou ce tête "



1903 belle pendule de De Ribeaucourt, observez le balancier.
En 1902 il expose une collection d objets d'art et des dessins de bagues prêtées par Sarah Bernhardt (Evelyne Possémé) Il aurait également travaillé avec la maison Arthus Bertrand.

 Le défaut de tous les autres projets récompensés, ceux de MM. Ribeaucourt, Gilbert de Péjac, Louis Bouché et Léothaud, c'est que les plats ne sont point du tout assez creux pour contenir en sécurité viandes, légumes et garnitures, et pour pouvoir être portés et passés à la main sans danger de répandre les sauces.
M. Ribeaucourt y a paré en quelque mesure par un artifice original : il a coupé diamétralement le marli de ses plats d'un ovale ou d'une ellipse qui déterminent sur tout le pourtour, entre le rebord extérieur et le creux du plat, un plan légèrement incliné et une arête de surcroît, et qui feraient ainsi écouler vers l'intérieur ce qui déborderait sur le marli. Si, d'ailleurs, son légumier est un peu lourd, et si sa saucière mince et coupante manque de base, la Forme de ses plats est pure, et leur décor de Feuilles persillées et de Fleurettes en ombelle est bien massé et jeté avec une décision élégante. (Art et Décoration en 1906)


Bague de Georges de Ribeaucourt




1906 dans la revue de l Art Décoratif




Ernest Guyot, dessinateur, illustrateur, graveur (lithographe), peintre et photographe. - A travaillé comme décorateur céramiste à la faïencerie de Gien, Loiret (1878-1883). - Collaborateur de "L'Illustration" (1883-1938), du "Petit parisien", de "L'Écho de Paris". - Père du photographe Jean Clair-Guyot, il a aussi dessiné des bijoux.




En 1895 en tant que jeunes élèves de l'école Bernard Palissy, Guyot et Goujon ont eu le prix d'atelier




En 1897 , au concours de la société d'encouragement  à l'Art et l'Industrie, le 1 er prix pour un monogramme pour la société est attribué à Goujon.



Voici son monogramme



En 1905 une planche de bijoux intéressants  dessinés par Ernest Guyot, 



C'est homme, Ernest Guyot qui collabora de 1883 à 1938 à l 'Illustration était donc un artiste complet , que sont devenus ses bijoux?



T.H. Goujon   était installé comme ciseleur en 1859-60  et cette page date de 1905




Jules Nègre en 1905-1906



1906 Jules Nègre  obtient le premier prix du concours organisé par Linzeler
Non seulement le premier prix qu il décrocha était de 1000Frs (Compte tenu de l'érosion monétaire due à l'inflation, le pouvoir d'achat de 1 000,00 Francs en 1906 est donc le même que celui de 397 244,03 Euros en 2019.) mais de plus l'édition de ses modèles par Linzeler. Ce qui a certainement été réalisé, mais ou sont passés ces bijoux ???,





Dans la Revue Art et décoration de 1906
Le programme comportait les principales pièces de la vaisselle d'argenterie usuelle d'une table bourgeoise : plat rond, plat ovale, légumier, couvert, saucière et salière. Leur forme devait être obtenue tout entière par le travail du marteau et des bigornes ; leur décor pouvait se composer au besoin d'éléments fondus, soudés et ciselés. Les concurrents avaient à fournir, avec des coupes et des rendus, des modelés de toutes ces pièces.
Le programme avait clairement défini toutes les conditions de forme auxquelles ces pièces devaient satisfaire pour être d'usage. On s'étonne que M. Jules Nègre, classé premier avec distinction, les ait seul observées; et une fois de plus, comme il arrive en cette sorte de concours, on remarque que ce qui a le plus manqué aux artistes n'est point l'invention, l'ingéniosité, la fantaisie, mais la réflexion, le bon sens et le sens pratique, ou simplement une lecture attentive du programme proposé.
M. Nègre est un technicien excellent et il a le goût sobre et juste. 11 a formé ses pièces de courbes à la fois simples, pures, amples et originales. Ses plats larges et profonds sont propres à contenir les aliments et les sauces ; ils sont commodes à manier, et avec la discrétion de leur décor, avec leurs beaux passages de courbes qui remplacent gorges et moulures, ils sont aussi faciles à nettoyer. Le décor offre de légères branches de capucines, feuilles et fleurs, repoussées sur les bords et sur les marlis; la naissance de ces branches aux deux bouts de l'ovale, ou en deux points opposés de la circonférence des pièces, mai que ingénieusement en saillie un petit ressaut ou le marlï déborde un peu et qui est ainsi très commode pour la prise en mains. M. Nègre avait ajouté à ses pièces modelées un fragment d'exécution, en argent blanc, d'un métier délicat et sûr : on s'assurait ainsi que les formes et le décor de ce service s adaptaient parfaitement à la souplesse du repoussé d'argent et que l'artiste, en modelant son décor à fleur de surface, avait prévu comment l'oxydation colorera bientôt ce très bas relief de l'ornement.
M. Jules Nègre aura donné ce qu'on attendait de ce concours, un bon modèle d'édition; sa saucière et sa salière, il est vrai, n étaient pas assez étudiées; mais, du reste, avec un peu plus d invention, et, avec un peu plus de caractère décoratif, son projet "'eût rien laissé à désirer"



Ce très beau plat de Jules Nègre date de 1906  était publié dans "l'Art décoratifs aux salons de 1906"

Revue de l art ancien et moderne 1906 Jules Negre
Concours d Orfèvrerie
Le n° 2, enfin, avait su présenter des objets des plus intéressants, de bonne tenue générale, très joliment et très adroitement décorés d'un arrangement de capucines en relief délicat. Les plats, de contour agréable et de coupe pratique, le légumier facile à exécuter, à entretenir et à utiliser, accompagnaient la saucière, malheureusement trop circulaire, presque un Loi.
Au scrutin, le jury a classé ces quatre concurrents de la façon suivante : 1er prix, 1.000 francs, M. Jules Nègre (n° 2) : 2e prix, 500 francs, M. G. de Ribeaucourt (n° 11) : 3° prix, 300 francs, M. Gilbert Péjac (n° 12) ; 4e prix, 200 francs, MM. Louis Bouché et Louis Leautain (n° 13).
En résumé, ainsi que nous l'avons constaté plus haut, peu de concurrents connaissaient bien la technique de l'orfèvrerie, et surtout de l'orfèvrerie d'argent. La souplesse de ce métal, la facilité avec laquelle il se travaille et se soude, sa couleur et le degré d'oxydation qu'il peut prendre et qui doit compter dans l'étude du décor à y adapter, sont ignorés de la plupart. De même, parce que l'argent se fond, on semble penser que beaucoup de pièces peuvent être fondues, alors que ce procédé doit être réservé à l'accessoire seul du décor, les formes pouvant toutes se réaliser au marteau, et le décor se repousser dans le métal même.
C'est le grand mérite de M. Jules Nègre d'avoir utilisé ces conditions essentielles, sans préjudice des qualités d'art et de pratique qui lui sont communes avec nombre de ses concurrents

Ou sont passées ses pièces, bijoux ou orfèvrerie?

Paul Hesbert en 1906



Presque rien sur ce dessinateur  pour ces peignes réalisés en 1905 , peignes en corne sculptée, motif libellulle ou fleurs de cerisier.

En 1900 nous apprenons qu' il fait partie de l amicale des anciens élèves du Lycée Janson de Sailly et qu' il est décédé en 1932 a Provins, mais enterré au cimetière des Batignolles.

En 1903 la revue de la BJO le citait ainsi: "Une bonne note à M. Paul Hesbert pour sa boucle de ceinture argent, ses peignes écaille, platanes et algues"

Eugène Lelièvre



Un beau fermoir de manteau fleuri en argent et vermeil par l'artiste et orfèvre français Eugène-Alfred Lelievre. Son atelier était au 14 bis rue des Minimes, Paris. Lelievre a exposé à La Société des Artistes Décorateurs, La Société des Artistes Français et La Société Nationale des Beaux-Art.

En 1892 il avait exposé " La vague;" statuette, marbre. LELIÈVRE (Eugène-Alfred), né à Paris, élève de MM. Mittenholf et Philippe May. — Boulevard . Richard-Lenoir,Paris né en 1856, à Montmartre, à la fin de sa vie en 1945  il demeurait 16 rue du grand prieuré Paris 16 eme.



En 1902 au salon des arts décoratifs  Eugene Lelièvre en collaboration avec son frère Octave Lelièvre obtient la médaille de 3 eme classe .




Bague avec feuilles et boules de Gui , opale d 'or vers 1904  poinçonnée Hibou dans un ovale


EXPOSITION DES ARTISTES DECORATEURS  dans la revue Le Panthéon de l industrie de 1906 

M. EUGÈNE LELIÈVRE Sculpteur
Entre autres qualités, l'art décoratif a celle de permettre de douer de beauté les objets les plus ordinaires et les matières les plus variées.
Nous venons de nous en rendre compte encore une fois en examinant au Pavillon de Marsan une grande vitrine de.. deux mètres .sur un mètre, dans laquelle M. Eugène Lelièvre, sculpteur, 12, rue Debelleyme, à Paris, nous présente différents objets d'art.
Nous voyons là un ensemble de toutes les matières traitées par l'artiste, et ces matières comprennent le bois, le grès, le fer, le bronze, l'argent, l'or, et les pierres.
Parmi les différents objets exposés, nous citerons : un coffret ombellifères, en néphrite et bronze doré ;Un coquillage en argent avec ornementation de flore et de faune marines, qui a valu à son créateur le premier prix de ciselure ;Un calice « Lys », en argent patiné, appartenant au Musée des Arts décoratifs ;
Un vase « Maïs », acquis par le Musée Humanitaire de Milan ;
Un vase « la Soif », en bronze patiné, fondu à la cire perdue' et exécuté pour être dédié à l'Association des Filles-Mères. On voit sur ce vase une mère allaitant son enfant. et, dans le bas, une source vivifiant fleurs et fruits de ses eaux pures. L'ensemble de cette décoration exprime admirablement la vie et sa fécondité.
Citons encore un drageoir « Iris », en bronze doré et argent, pièce unique, exécutée pour la Manufacture de Sèvres.
Par ces différentes œuvres, M. Eugène Lelièvre se prouve un de nos meilleurs décorateurs et nul ne sait, mieux que lui, exprimer une idée, toujours noble et grande, avec les seuls moyens de son art.

Du reste, M. Eugène Lelièvre a été médaillé au Salon ; il est, de plus, membre du Comité de la Société des Artistes Décorateurs, organisateur de la loge d'artistes que l'on a pu admirer au Petit Palais en 1904, et il a obtenu une médaille d'or à l'Exposition de 19.0.0. A Saint-Louis, nous le trouvons hors concours et nous devons encore mentionner qu'il est officier d'Académie et qu'il a obtenu un prix du ministre à l'Exposition d'Horticulture de France.
M. Eugène Lelièvre est ainsi au premier rang de ceux qui ont compris la nécessité d'un effort énergique pour résister aux assauts des industries d'art de l'étranger et qui auront doté notre pays d'un style nouveau et bien à lui.






Au salon de 1906 Eugene Alfred Lelièvre
Orfèvrerie et bijoux avec en haut, au centre un pendentif miroir ouvrant grâce a la charnière du haut, "qu'est ce que j ai pu en fondre des pendentifs glace que les clients me confiaient pour un travail à façon!!!!!"NDLR





La maison Christie's a revendu cette boucle  d'EUGÈNE ALFRED LELIEVRE; BOUCLE en
vermeil  à décor d'un visage de nymphe,  estampillé,  marques 3 1 / 8po. (8cm. De haut)




En 1909 les deux frères  sont associés  et installés au 52 rue de Turbigo:Octave le plus jeune est né en 1869 et décédé en 1948.


Un généalogiste , membre de sa famille, Jean Armager, a bien voulu me confier deux photographies de Eugene  Lelièvre, sur celle ci en 1911 Eugene a 55 ans 



A gauche 1 calice argent, patiné or , en 1912 des frères Lelièvre.




Revendu par la maison Millon, Boucle de ceinture symboliste en argent ouvragé et plaque d'ivoire. Décor finement ciselé figurant un visage féminin dans un environnement bucolique. Signé "E. Lelievre", monogrammé "E" dans le décor et poinçons d'orfèvre sur la boucle et sur la plaque au dos 6,8 x 6 cm.

Il vendit  beaucoup de travaux en bronze, vase, vide-poches etc , en collaboration avec la fonderie Colin.


Sur cette photographie Eugène a 81 ans , en 1938



Ribe Roy





Ribe Roy fut tres critiqué   il fournissait la maison du marchand d'Art Bing, Siegfried Bing dit improprement Samuel Bing, (Hambourg, 26 février 1838 - Vaucresson, 6 septembre 1953), est un marchand d'art, collectionneur, critique d'art et mécène français d'origine allemande.



L'Entrée de la galerie Bing 




Ribe Roy exposa dans le salons parisiens en 1906 voici sa page de boucles de ceintures en métaux patinés, Je n ai pu trouver d'autres réalisations de lui en bijouterie.

Gaston Lafitte




Voici sa participation aux salons de 1906 c'est a dire:
L'ART DÉCORATIF
aux Salons de 1906
SOCIÉTÉ DES ARTISTES FRANÇAIS
SOCIETE NATIONALE DES BEAUX-ARTS

J ai écris longuement sur Gaston Lafitte dans mon article:


Cela vaut la peine de le lire, je crois.


Peghoux Brunet:


En 1904 la revue de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie 




En 1906 il est cité dans les "salons de Paris" pour ce grand pendentif : Des femmes, des fleurs, émaux et diamants, aussi pour ce pendentif Chimère rubis et un autre Chimere émeraude et diamants  une bague Rèverie et une bague Damnés le tout étant édité par madame G.Brunet



En 1908 il est indiqué au boulevard Picpus  comme "ciselure de bijoux en tous genres"

E. Quentin


Cet homme Eugene Quentin est joaillier, toutes ces épingles de cravates ou de chasse sont de sa fabrication et il est membre du comité des conseillers du commerce extérieur de la France en 1910 une distinction importante et pourtant, peu de choses restent de lui, 



Le poinçon de Eugène Quentin.



1906 Eugene Gustave Quentin est au 51 rue Etienne Marcel à Paris




1908 Quentin est présent à l'Exposition Franco Britannique de Londres et obtient une médaille d 'Or.


C'est aussi en 1908 qu'il est nommé Officier de l instruction publique


Tiffany: 



Au salon de 1906 " Tiffany , installé aussi en France présenta des  bijoux et émaux, puis ci-dessous, dessinés par "François" un pendentif combat de coq et un beau motif pour collier.



J ai déjà traité de Tiffany et Louis Comfort et vous invite a consulter le chapitre:


Louis Aucoc

Louis Aucoc exposa aussi en 1906,  c'est  en 1907 qu'il va se retirer de son affaire et laisser sa maison dans les mains de Georges qui la dirigera  jusque dans les années 1926-27
J ai traité longuement la maison Aucoc sur "Bijoux et pierres précieuses"

Si vous possédez des compléments d information, vous pouvez commenter ci après cet article  ou m'écrire à richard.jeanjacques@gmail.com



lundi 25 avril 2016

L'étonnant catalogue d' "Eugène Lefèbvre Fils Ainé et Compagnie"


Chariot pour corbeille de mariage en argent de Lefèbvre fils aîné circa 1890


J'écrivais dans :http://richardjeanjacques.blogspot.fr/2016/04/les-lefebvre-charles-eugenefrancois.html 

"On ne parle que des "Grands Noms" qui ont survécus, mais l' histoire de la Bijouterie-Joaillerie-Orfèvrerie s'est surtout faite avec une multitude d'artisans de talent."
Après avoir publié cet article, j ai pu acheter un catalogue des fabrications du "Fils Aîné"



Cliquez sur toutes les photographies pour agrandir.

Non seulement ce catalogue nous permet de voir ce que pouvait être une entreprise de fabrication de bijoux et d orfèvrerie au début du 20 ème siècle, mais de plus une entreprise dynamique revendant sa production, éditant des publicités, des catalogues et s'essayant à créer des succursales dans des endroits à la mode comme Trouville ou Nice.



Les récompenses obtenues montrent le sérieux de cette entreprise



Le catalogue pouvait être personnalisé au nom du client. Ne vous découragez pas, après quelques pages de textes les photos!!!



Quelle Variété de choix!





Ouvert de 8 h du matin à 19 heures



Il y en a pour tous les prix







D'abord, quatre très belles planches en couleurs qui nous permettent de voir une marchandise pour la classe moyenne bourgeoise des années 1900.



Mais aussi de dater des bijoux que nous avons pu voir passer .



Art nouveau, dont cette broche  avec feuille de Ginkgo






Les portes mines, les crayons plats, les cures dents, les bourses en or, de nombreuses familles en ont encore dans les trésors qu’ils ont hérités de leurs proches.

Les Chimères en or furent très à la mode, et certaines furent de grande taille et en or massif.




Voici des boutons de chemises de Eugène Lefebvre, ils appartiennent a un collectionneur de  Boutons d'habit ou de chemise en métaux précieux: Gilles Osvald. Ils sont en argent massif


Ecrin des boutons de Eugène Lefebvre


Même moi j'ai un couteau Lefebvre








Les Sacs en or, il en fut de très lourds, et la mort dans l'âme j'en ai fondu, confiés par des clients pour servir de matière à la fabrication de bijoux nouveaux. J'ai trouvé une photo d'une vente récente de Sotheby's, ci dessous, Elle est très proche de celle du catalogue.


Ce semble être aussi des Iris sur cette  boucle de ceinture en argent.
Photo de  la maison Sotheby's qui a revendu cette boucle.






Ce Landau Renault 1907, devait avoir sa plaque "St Christophe" pour sa protection.







Paire de cadres-photos en forme de médaillon en argent à riche décor asymétrique composé d'enroulements, coquilles et feuillages. Pied en chevalet entièrement ajouré et gravé de fleurs. Orfèvre : LEFEBVRE Fils Aîné. Paris, époque 1900 Poids brut : 200 g. 


Un étui pour ranger son carnet de tickets du Métropolitain




Un coupe papier, un ouvre lettre, une liseuse, un grattoir en argent et or de Lefèbvre, en vente actuellement chez l Ami des arts.











Cliquez pour agrandir toutes les photos
Petit sucrier en argent et vermeil de style Louis XVI à décor de frise de laurier et d'acanthe sur le couvercle, panse cannelée à asperges, prise en pomme de pin entourée de feuilles lancéolées. Poinçon Minerve, orfèvre Eugène LEFEBVRE. Haut.: 7,5 cm - Diam.: 7 cm Poids: 108 g Maitre Pillon à Drouot


Sucrier en argent de forme ronde, reposant sur une petite bâte à décor repoussé de fleurs et feuilles dans un décor architecturé. Poinçon minerve, fin du XIXe siècle, début du XXe siècle. Orfèvre: Eugène LEFEBVRE Poids: 189 g vendu par Maitre Ader à Drouot


Cette Jatte a été vendue récemment par Maitre Pillon  à Drouot



Une carafe à vins fins  en cristal blanc taillé de côtes torses, rinceaux feuillagés et branches fleuries, le pied, le col, l'anse et le couvercle en argent ciselés de vagues, rinceaux feuillages et d'un cartouche aveugle encadré de branches et rocaille, le frétel figurant des feuilles imbriquées. Poinçon de  Lefebvre Fils Ainé, insculpé en 1885. Paris, fin du XIXe, début du XXe siècle. H : 28,2 cm  vendue à Drouot par Maitre Khan - Dumousset

Oeuvre intéressante , une carafe en Vermeil motifs fleurs et feuillage, couvercle a charnière 26,6 cm de haut avec un corps en pâte de verre dépoli en forme de poire, avec des fleurs pourpres, feuillage en relief avec les marques de Eugène Lefèbvre Paris. Christie's le situe en 1900



Service à liqueurs, en vente chez -stdibs-


Gobelets à liqueur (expertissimo)









cliquez pour agrandir les photos



Le tout est installé sur un Chemin de table, qui est un morceau de tissu étroit, qui peut être une broderie que l' on place au centre de la table et qui s'étend sur toute la longueur dans un but décoratif.


Une belle table faite d'un "Surtout" et de "bouts de surtout": Un Surtout est une
grande pièce de vaisselle d'orfèvrerie décorative que l’on place au milieu d’une table.









Couvert à salade dans son écrin vers 1900 de style Louis XVI en ivoire et argent fourré à décor de cannelures et de médaillon lauré. Poinçon Minerve. Orfèvre Eugène Lefebvre, 27,5 cm de long


















Reçu de la part d'un lecteur de cet article un petit coffret à couture en or 750/1000°





Petit dépliant publicitaire après la guerre de 1914, le magasin de Nice n'est plus cité.

Dépliant publicitaire de 1918,  médailles patriotiques.



Autre dépliant publicitaire de la fin de la guerre, on découvre Nenette et Rintintin et Yerry et Suzel, alors, pour ceux qui ne connaissent pas ces personnages symboliques.


il faut remonter bien loin, à la veille de la 1ère guerre mondiale, pour en trouver l’origine :« il semblerait que les personnages ou les poupées de Nénette et Rintintin aient été inventées en 1913 par le dessinateur Francisque Poulbot, auteur des gosses de Paris qui portent son nom » .
En 1918, les périls que court la population civile semblent s'accroître: les bombardiers allemands - les fameux "gothas" - lâchent leurs bombes sur Paris. Le 30 janvier, 45 parisiens seront tués lors d'un raid. Le 29 mai de la même année, un canon allemand de 420mm tire depuis la forêt de Saint-Gobain sur la capitale, occasionnant la mort de 88 personnes et faisant autant de blessés. Paris semble pris dans les mâchoires d'un étau, entre artillerie à grande distance et bombardements stratégiques.



Au sujet de Poulbot
1913 Poulbot commercialise des poupées de porcelaine, dont Nénette et Rintintin
1915 Poulbot recueille des gosses de Montmartre.
1916 : Premiers raids sur Londres par les nouveaux bombardiers biplans Gothas, bombardement sur Paris par les Zeppelins.
1917 : Les bombardements aériens s'intensifient. Poulbot offre ses Nénette et Rintintin, désormais en simples brins laine, aux gosses de Montmartre.
1919 Publication par Poulbot "Encore des gosses et l'histoire de Nénette et Rintintin", recueil de ses dessins des années 1917/1918 . 
Lefèbvre saute sur l occasion pour créer des bijoux or très patriotiques sur Nenette et Rintintin.
Au début c'était des poupée en laine qui devinrent des portes bonheur, rapidement on les retrouva  dans les revues illustrées de l'époque (Fantasio, La Baïonnette) et sur quelques séries de cartes postales.
Les dessinateurs les déclinent en Alsaciens ou même en couples italiano ou américano-français, parce que les porte-bonheur doivent profiter aussi aux alliés. 
Alors que la grippe espagnole frappait, ces objets de superstition avaient une justification.



On retrouve  "Nénette et Rintintin" sur le même principe patriotique réalisé en 1948-1950 par Trifari. Le projet dessiné datait d'Alfred Philippe de 1943




Yerri et Suzel même idée, mais pour l'Alsace, proches parents de Nénette et de Rintintin, c'est le petit couple alsacien " Yerri et Suzel", fait d'après deux dessins de Hansi. C'est aussi un fétiche  à la mode qui a au moins l' avantage d'évoquer une idée patriotique .


J 'ai retrouvé difficilement des photographies du magasin de Trouville.
Trouville existait bien avant Deauville. C'est à Dieppe que furent créés les premiers bains de mer en 1812. La Duchesse de Berry les avait lancés, puis Trouville sur Mer , petit village à l'embouchure de la Touques va attirer la nouvelle bourgeoisie française mais aussi l'aristocratie du second Empire. 
En 1847 les trains  de Paris arrivent au havre avec des horaires réguliers et Trouville va construire une longue jetée à l embouchure de la Touques pour faciliter l' accostage des bateaux à vapeurs qui arrivent du Havre
Deauville ne sortira des marais que 20 ans plus tard. De nombreux peintres vinrent célébrer Trouville sur Mer  à l instar de Charles Mozin, comme Isabey, Corot, Eugène Boudin.
Alphonse Karr y venait beaucoup, le Roi Louis Philippe opposait Trouville à Dieppe. C'est de Trouville qu'il tente de partir pour l'Angleterre lors de la révolution de 1848


De quand date cette photo? plus tardivement, mais même Gustave Flaubert rencontra à Trouville Elisa Schlesinger. Même Alexandre Dumas en parla dans ses mémoires , donc Lefebvre Fils Ainé vint s'y installer  pour suivre ses clients possibles, pendant la saison d'été. Au bout de la rue, la Mer.



Initiative rare à cette époque et bien avant nombre de grands joailliers, que celle de s'installer des magasins dans les endroits à la mode pour la saison. 
Sur cette carte postale, à gauche on retrouve sa bijouterie.


Le casino de Trouville a été édifié en 1847.  Des sa construction c'est un établissement de jeu,  mais aussi un bel établissement  pour une clientèle fortunée et élégante, on y joue des opérettes, des pièces de théâtre, c'est aussi une salle de bal. Artistes renommés pour une clientèle renommée y venant l été et possédant de belles villas à Trouville, et sur les hauteurs comme les Lafitte, les Vernes, les Perrier, les Seillere (déja) le comte de Pourtalès , le comte Poniatowski, etc.
Donc le choix de Lefebvre était le bon.


Il avait ouvert un magasin au 24-26 de la rue de Paris à l angle de la rue Carnot dont il occupait le 37.


Photo de Google Maps, apparemment de nos jours, le magasin est transformé en appartement.




J' avais commencé avec cette pièce de Lefebvre , je termine avec elle.

Ce chariot en argent était vendu pour une corbeille de mariage,  fabriqué par Flamant et Fils pour Lefebvre Fils Ainé , revendu récemment par Sotheby's, cette maison le situe vers 1890. 
Il est long de 40 cm .





Le chariot est tiré par deux Putti (pluriel de Putto) Un putto est un petit ange nu et ailé qu'on trouve souvent dans les représentations artistiques. Les Putti se trouvent essentiellement sur les monuments de la Renaissance italienne, appelés Spiritelli à l'époque de la Renaissance florentine.

Tous compléments sont les bienvenus en m'envoyant un mail à 
richard.jeanjacques@gmail.com

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