La maison "Aguttes" met en vente le 26 mars 2025 ce bracelet or 750/1000° et émaux et indique qu'il se trouve dans un écrin en forme "Mahler Palais Royal" , peu d'indications mais cela vaut la peine de s'y intéresser. Une Aphrodite avec deux chérubins
Mais qui était Charles Mahler,
article: https://www.richardjeanjacques.com/search?q=froment+meurice
Il était de la famille des Froment Meurice, il suffisait de trouver qui sont les personnes inhumées dans ce caveau.
Jeanne FROMENT-MEURICE 27 juillet 1878 - 29 juillet 1965
en gravure : Emile Froment-Meurice 21 mars 1837 - 15 avril 1913
Berthe Froment-Meurice née Thomas Tassin de Moncourt 8 juin 1832 - 25 avril 1913
Pierre MAHLER 30 juillet 1860 6 janvier 1935
Madeleine WEILLER v ve de Pierre MAHLER 30 mars 1875 19 avril 1965
Charles [illisible] MAHLER Né à Paris le 3 FÉVRIER 1786, mort le 21 décembre 1845
François Désiré FROMENT-MEURICE né à Paris le 31 janvier 1801, mort le 17 février 1855
Pierre [illisible] MEURICE né le 28 juin 1781, morté le 17 juin 1857
Charles Pierre MAHLER né à Paris le 10 juillet 1825, mort [illisible]
Mélanie Françoise MAHLER née à Paris le 13 juin 1805, morte le 12 juillet 1889.
Louise Henriette MAINGUET veuve de François Désiré FROMENT-MEURICE née à Montreuil-sous-bois le 14 octobre 1817, morte à Paris le 21 février 1900
Marie Françoise MEURICE née à Paris le 4 mai 1783, morte le 3 mars 1855
Marie Cécile BARTHE veuve de Charles Pierre MAHLER né à Paris le 3 décembre 1837, morte à Dinard le 6 mars 1915
Marie Emilie Elise Corrard, née le 12 novembre 1829, mortée le 29 avril 1859
Ils auront décaissé dans le métal la forme des personnages en laissant des cloisons de métal pour faire des délimitations (ex : coiffe de la femme, partie regravée de son instrument,…).
La partie gravée est alors remplie d'émail blanc, puis sur applique de la peinture pour faire tout décor des personnages.
Les températures de cuisson sont autour de 750/850 degrés Celsius.
Sur les photos, ils semblent que ce soit des plaques ovales qui ont été rapportées sur la structure du bracelet.
Rivetés ou vissées certainement. Je reste à votre disposition Cher Jean-Jacques si vous avez besoin de plus de précisions
Excellent week-end,
Sandrine
Bracelet rigide Napoléon III à trois médaillons émaillés et cabochons . Le médaillon central à décor d'une femme debout de profil vêtue à l'antique tenant une harpe, les deux médaillons de côté à décor de putti tenant les attributs de l'amour : couronne de fleurs, torche enflammée, arc et flèche. Les médaillons sont séparés par des fils d'or en volutes sommées de fleurs de lys agrémentées de cabochons : émeraude et pierre verte 74,78 g.
Diamètre 5,7 cm, hauteur du médaillon central 4,6 cm.
Fermoir à cliquet avec chaînette de sécurité.
Rapport de condition : petits enfoncements, rayures sur l'or, les émaux en bon état.
Poinçon têtes d'aigle et de rhinocéros. Joaillier : Vege.s en toutes lettres
J ai recherché un Maître dont le poinçon aurait été proche de l'observation, mais le poinçon était en partie effacé d'après l expert. Serait-ce OGEZ ? décédé en 1856 et qui fut repris par Auguste Germain Cadet Picard? Possible le poinçon est difficile à Lire
Marie (marie@legemmologue.com) m'envoie ce poinçon tres proche de celui de Mahler.
Dans les vitrines de moindre importance, signalons cependant, à titre de curiosité, des bijoux électriques d'une originalité presque effrayante, dont Trouvé, « ingénieur électricien », était l'inventeur, et qui étaient exécutés et exposés par Cadet-Picard. « Une pile de Volta en miniature, placée dans la poche, communique le mouvement à une foule de petits objets de toute nature, très joliment modelés et émaillés. C'est une tête de mort qui fait des grimaces horribles, un lapin qui bat du tambour, un oiseau ou un papillon qui agite ses ailes, le tout disposé en bijoux pour porter à la cravate, au corsage ou dans la coiffure. Est-il possible de faire un emploi plus bizarre d'une des découvertes les plus importantes des temps modernes ? » Dans ce genre de bijoux mécaniques et de haute fantaisie, Otterbourg fit, plus tard, des broches et des bracelets représentant ce qu'on appelait des jeux pyrrhiques. Deux disques de couleurs différentes, superposés et ajourés, étaient actionnés par un mouvement d'horlogerie que l'on déclanchait à volonté sous la pression du doigt, et qui, faisant tourner en sens inverse les deux disques coloriés, produisait un effet d'optique analogue aux rosaces multicolores et mouvantes des lanternes magiques. Ogez, rue de la Feuillade, fabriqua aussi des bijoux articulés : têtes de mort, pantins, le clown Auriol passant dans un cerceau ; de même, Robin père fit des tortues à la tête et aux pattes mouvantes1, des polichinelles, etc. Puis ce furent des bijoux comiques : poupées articulées, cocottes de papier en or, épingles à surprises, diables, singes coiffés d'un chapeau de gendarme, d'un shako, d'une toque de jockey, fabriqués par Brocard.
Fabriqué par Auguste-Germain Cadet-Picard, qui a fabriqué et exposé des épingles électriques inventées par Trouve à l'exposition de 1866 à Paris. Lors de cette exposition, les bijoux à pièces mobiles alimentées par l'électricité ont suscité un vif intérêt. Le bijou est doté de bornes électriques qui, lorsqu'elles sont connectées à une pile dissimulée dans la poche de celui qui le porte, provoquent un mouvement des yeux et un claquement des mâchoires.
Détails Titre : Épingle à cheveux, Créateur : Cadet-Picard, Auguste-Germain, Date de création : 1866Lieu : Paris Dimensions : Hauteur : 9,2 cm, Largeur : 1,5 cm, Profondeur : 1,0 cm Support : Or et émail avec des étincelles de diamant
Épingle tête de mort en or, émail et diamants, par Trouvé et Cadet-Picard, vers 1870
Le crâne en or, rendu avec réalisme dans des tons crème, brun et noir, est orné d'une mâchoire articulée et d'yeux mobiles en diamant taille rose, d'un os en or à sa base, poinçon de maître, poinçon d'essai français, émail légèrement imparfait, longueur 9,1 cm
Provenance Ex-Cameo Corner, Bloomsbury
Cette épingle tête de mort est l'une des rares survivantes d'une série de bijoux électriques fantaisie inventés par Gustave Trouvé et fabriqués par Auguste-Germain Cadet-Picard. Trouvé était un scientifique talentueux, reconnu pour ses applications de l'électricité portable et son expertise en automatisation miniature. En 1865, à 28 ans, il breveta son invention d'une « pile lilliputienne portable » inusable. Cette pile de poche servait à alimenter une série d'épingles à pièces mobiles électriques, fabriquées en collaboration avec le joaillier Cadet-Picard.
Parmi les motifs figuraient un soldat frappant un tambour, un singe jouant du violon, un lapin jouant avec des baguettes sur un petit tambour, une sonnette électrosphérique, Arlequin et Colombine dansant un ballet, un singe à lunettes grimaçant, un colibri battant des ailes, un papillon voletant et un crâne, semblable à celui présenté ici, qui roulait des yeux et grinçait des dents. Une fois l'épingle fermement fixée à la cravate de l'homme, elle était fixée à une pile hermétiquement scellée dans sa poche de poitrine par un fil invisible. Pour animer son épingle à cravate, il tournait furtivement la pile de côté dans sa poche, surprenant ainsi son public..
Épingle tête de mort en or et émail, à la manière de Gustave Trouvé et Cadet-Picard, années 1870 or, émail revendu par la maison Bonhams.
Le crâne est modelé de manière réaliste et décoré d'émail crème et noir, la mâchoire articulée actionnée par une broche secondaire reliée par une chaîne de liaison en os émaillé, marques d'essai et de fabricant françaises indistinctes, émail imparfait.
Cf : Lot 15, 24 septembre 2015 Bonhams et Lot 106 16 décembre 2003 Sotheby's pour des exemples similaires de Skull stiuck pins de Gustave Trouvé.
Les épingles suscitèrent l'admiration à l'Exposition universelle de Paris en 1867 et furent décrites par Henri Vever comme des « joyaux d'une originalité presque terrifiante » ; en 1879, elles figurèrent dans un article détaillé de la revue scientifique française « La Nature ». En raison de la précision technique requise pour leur fabrication, ces épingles furent produites en très petit nombre et, dès 1891, elles étaient déjà des pièces de collection.
Un exemplaire presque identique se trouve dans la collection de bijoux du V&A de Londres, (voir plus haut) sous le numéro de musée M.121-1984. Un autre a été vendu lors de la vente aux enchères londonienne de « Bijoux », le 16 décembre 2003, lot 106. Un crâne fumant un cigare et portant un monocle en émeraude a été vendu lors de la vente londonienne de « Joaillerie fine », le 27 mars 1990, lot 14. Pour plus d'informations, voir : Henri Vever, « Bijoux français du XIXe siècle », (traduction de Katherine Purcell), Londres, 2001, p. 779-780 ; Clare Phillips, « Bijoux et joaillerie », V&A Publications, 2000, p. 91 ; Charlotte Gere et Judy Rudoe, « Bijoux à l'époque de la reine Victoria », Londres, 2010, p. 210-211 ; Kevin Desmond, « Gustave Trouvé, génie électrique français (1939-1909) », Londres, 2015.
Vever est président de l Chambre Syndicale de la BJO en 1875 et l'Assemblée accepte Cadet Picard comme membre
1882 Cadet Picard est en faillite et à l'époque c'était terrible, tous les journaux le publiaient, le failli etait considéré comme un dirigeant dont la gestion était jugée à l'origine des difficultés de l'entreprise, il ne pouvait plus se réinstaller.
« Le Comité de l'Intérieur a adopté ce matin à l'unanimité une proposition de M. Victor Hugo qui demande au ministre de l'Intérieur, sur les fonds votés récemment pour les secours aux lettres et aux arts, une somme de 25.000 francs destinée aux cinq associations littéraires qui existent à Paris ».
Nous venons de citer l'Événement du 1er août 1848, c'était son jour de naissance. Amis et ennemis disent volontiers que Victor Hugo avait créé ce journal et que, sous la signature de tel ou tel rédacteur, c'était sa pensée même qui se faisait jour. Il a fait justice de cette affirmation dans la lettre que nous reproduisons page 635 ; quant à la création du journal, nous tenons de Paul Meurice le récit des circonstances dans lesquelles l'Événement vit le jour.
Paul Meurice* et Auguste Vacquerie ** étaient, et cela avant même leur sortie du collège, admirateurs passionnés du poète, ils le sont restés toute leur vie ; voyant, en 1848, leur dieu attaqué furieusement par une certaine presse, ils rêvaient de le défendre, d'affirmer leur communion d'idées dans un journal ; mais il étaient loin de posséder les fonds indispensables au lancement des premiers numéros.
Paul Meurice fit alors part de ses désirs, de ses regrets à son demi-frère, l'orfèvre Froment-Meurice, et à son beau-frère, Charles Mahler ; tous deux s'engagèrent à assumer une partie des premiers frais ; diverses combinaisons furent alors envisagées, Victor Hugo les énumère dans cette lettre à Paul Meurice :
« Cher ami, plus j'y pense, plus je vois la situation embarrassante. Je crois pourtant qu'on peut s'en tirer. De notre côté je ne vois toujours que l'une de ces trois combinaisons :Ou une combinaison Goudchaux-Lachâtre (par tiers). Ou une combinaison Goudchaux et nous (meilleure).
Ou enfin votre combinaison de soixante parts à 750 francs, trente-une à nous. En ce cas je suis encore prêt, comme je vous le disais hier, à faire les 14.000 francs nécessaires pour les 19 parts miennes. Mais qui prendrait les 29 restantes ?En tout cas, il serait utile de voir M. Goudchaux. Je ne le connais pas personnellement, mais si vous croyez que cela pourrait servir, je vous accompagnerais chez lui.
Voulez-vous venir manger ma côtelette ce matin ? Nous causerons. Venez à dix heures et demie. Nous aurons deux heures. Je suis forcé de sortir à midi et demie.
VICTOR H.
Il est probable qu'indépendamment de leur apport dans les « trente-et-une parts à nous », Froment-Meurice et Charles Mahler s'engagèrent pour quelques-unes des « 29 restantes » ; grâce à leur concours, l'Événement parut ; Charles Mahler, à partir du 4 septembre, signa même : L'un des propriétaires, gérant ; les deux fils de Victor Hugo firent leurs premières armes dans ce journal ; Paul Meurice et Auguste Vacquerie y bataillèrent à qui mieux mieux ; un groupe d'ardents écrivains se joignit à eux : Théophile Gautier, Théodore de Banville, Gérard de Nerval, Dumas fils, Mürger ; la réussite dépassa leur attente. jusqu'au jour où les fondateurs payèrent de la prison ce trop grand succès.
* Paul Meurice le frère de madame Mahler**Auguste Vacquerie était le beau frère de Leopoldine Hugo qui se noya à Villequier sur la Seine.
Familier de Victor Hugo, beau-frère de Léopoldine Hugo. Rédacteur à L’Événement, journal quotidien paraissant matin et soir, du 30 juillet 1848 au 1er décembre 1851 et dont les points de vue se teintèrent progressivement de socialisme, il subissait une peine de prison au moment du coup d’État.
Il accompagna Hugo en exil à Jersey après le coup d’État du 2 décembre 1851 et y resta sept ans. Il y vivait en compagnie de sa mère Jeanne Arsène Charreau (1790-1868), de sa sœur Marie Arsène (1811-1882) veuve de Nicolas Lefèvre (1801-1842) et leur fils Ernest Lefèvre. Pendant son séjour il fit de nombreuses photos des occupants et visiteurs de Marine Terrace puis Hauteville house, résidences successives de la famille Hugo sur l’île de Jersey puis Guernesey.
Il fut, en 1869, l’un des fondateurs et rédacteurs du Rappel avec Albert Barbieux, Charles Hugo, Victor Hugo, Paul Meurice et Henri Rochefort.
Il était aussi romancier et auteur dramatique.
Durant toute la période de la Commune de Paris, il publia des éditoriaux hostiles à Versailles, attentifs à tous les efforts de conciliation et prônant la défense intransigeante de la République.
Il fut, en 1881, l’un des fondateurs de la « Ligue de l’intérêt public - Société protectrice des citoyens contre les abus » créée à l’initiative du docteur Edmond Goupil.
Exécuteur testamentaire de Hugo avec Paul Meurice, il supervisa les éditions posthumes du poète.
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