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dimanche 11 septembre 2022

Ostertag ressuscité! Les Fringhian diamantaires ont essayé de le relancer


J'avais écrit un chapitre lui rendant justice en 2016 sur ArnoldOstertag :
 

Faisant des recherches sur Jean Eté, (en bas à droite), je tombe sur cette publicité d'Ostertag annotée 16 place Vendôme. Je suis tombé sur mon séant, mais je me relève…Arnold Ostertag au début de la guerre 1939-45- rejoint sa femme qui est de nationalité américaine, il meurt en 1940. 


Publié dans L'international Herald Tribune et the "Washington post"le 01-05-1940
Il semble que pas un français n'ait lu qu'il était Suisse.

La maison qu'il a créée est aryanisée, l'administrateur de biens juifs nommé par les allemands est Maurice Mellerio le locataire de l'immeuble Seligman au 9 rue de la Paix. Or cette publicité dans la revue Réalité daterait de 1950.
Je vérifie auprès de la maison émettrice :  https://hprints.com/fr :  la date est bonne et je remercie Edouard Céalac de m'avoir fourni à titre gracieux le cliché.

Mais alors qui a pu faire cette publicité ?  L'affaire Ostertag a été liquidée ? L'adresse étant bien 16 place Vendôme, qui a repris ce magasin. ?
Ostertag était installé aussi avant-guerre au Touquet, à New York et à Cannes !


Ce ne peut être que Verna Ostertag (qui se remariera avec un grand joaillier : Paul Flato) ??
Maurice Mellerio avait rendu un rapport aux autorités allemandes d'occupation, deux ans après avoir été nommé, pour expliquer qu'Ostertag n'était pas Juif mais Protestant et Suisse.
Donc après-guerre les biens d'Arnold Ostertag avaient été restitués à sa femme (du moins ce qu il en restait), et c'est elle qui je pense au début de cet article a vendu le magasin du 16 place Vendome Aujourd'hui Piaget et Gucci.



Verna avait gardé l'appartement au 1 er étage, c'est la fille de Verna et Paul Flato (Susan) qui m'a transmis cette photo prise après-guerre et l'appartement n'a été vendu qu'il y a 4ans (avec tout le mobilier)
Susan Flato qui parle bien français vit à New York, et est d'une très grande gentillesse.
Heureusement j'ai un petit réseau de copains historiens de la joaillerie dans le monde entier, et c'est Claudine Seroussi qui de Londres va me livrer une partie du mystère.

Dans le cas d'Ostertag, cette date et cette annonce sont correctes. Tout comme l'attribution (dans ce cas, j'ai épinglé cette image pour Ostertag et aucun des autres bijoutiers cités). Ostertag en tant qu'entreprise a existé après 1945. La société a été rachetée par la famille arménienne de diamantaires Fringhian. Ils ont également acquis la boutique du 16 place Vendôme et y ont vendu au détail. En regardant les bijoux, j'ai l'impression qu'ils ont également acquis du stock. Vers la fin des années 1940-1950, ils utilisèrent le nom Ostertag, mais de plus en plus avec Fringhian et Cie en petite écriture en dessous. Puis, pendant une brève période de 1951 à 1952, ils étaient connus sous le nom d'Ostertag-Fringhian. En 1952, l'entreprise était plus connue sous le nom de Fringhian, vendant toujours au détail sur 16 place Vendôme.

Claudine n'a pas de site internet mais elle est sur instagram et si vous aimez la joaillerie, elle abat un énorme travail :  @artofthejewel.

Alors qui sont ces FRINGHIAN????, un autre ami Arménien va m'aider? le fils de Jean Vendôme.
Jean Vendôme s'appelait TUHDARIAN

J'ai très, très, bien connu les frères Fringhian, car mon grand-père était le gestionnaire de l'affaire, mais il est mort en 1963.
Il était déjà l'employé préféré de Achod FRINGHIAN dans l'affaire du grand bazar à Istanbul.
Bref la famille FRINGHIAN s'échappe de la Turquie vers 1917 épargnée du génocide.
Je pense que mon grand-père qui avait des gros soucis avec les autorités turques pour avoir écrit des articles anti turcs dans des journaux arméniens est venu en France avec eux.


Voici le grand père de Raphael et Thierry Vendôme, l'homme à lunettes au travail chez les diamantaires Fringhian.
On parle de la fortune de Gulbenkian et de Mantacheff les arméniens les plus riches mais pas des Fringhian, qui venant en France achètent cinq chateaux, l'immeuble du 56 rue La Fayette dont les bureaux sont visibles depuis l’extérieur par des grands Bow windows., ils y avait deux  ascenseurs dans l'immeuble, dont 1 qui allait directement dans les bureaux des Fringhian, et enfin un hôtel particulier avenue Foch de Paris et qui par ses grandes collections d'art est devenu le musée arménien, fermé depuis plus de vingt ans
Achod avait 4 fils, un qui est mort très jeune, sans doute de maladie, puis Nourham, Boghos et Dji.



Les fameux Bow Windows


56 Rue Lafayette.Paris

ILs sont arrivés en 1917. Le génocide arménien désigne l'annihilation physique des chrétiens arméniens dans l'Empire ottoman entre le printemps 1915 et l'automne 1916. Environ 1,5 million d'Arméniens vivaient dans l'Empire, au moins 664 000 et peut-être jusqu'à 1,2 million de personnes ont péri durant le génocide.
Les Fringhian s'expatrient après la fin du génocide, pourquoi ?  D'une manière générale, les autorités ottomanes évitèrent les déportations massives dans les villes d'Istanbul et d'Izmir, à la fois pour cacher leurs crimes aux étrangers, mais aussi pour tirer profit de la valeur économique des citadins arméniens dans le processus de modernisation de l'Empire.


14/11/1918 Dans le New York Hérald Tribune, les Fringhian sont des réfugiés riches et sont au Ruhl de Nice


Un ami ?


1929 a lire cet annuaire, Achod aurait toujours son affaire de Stamboul?


1929 Achod et ses fils créent une société d'import-export.


1930 dans le journal "Le foyer des Arméniens " les fiançailles du fils ainé Boghos


Achod faisait partie de l'association puissante "Margossian"


Ce n'est pas n'importe quelle campagne, mais dans  le Chateau de Boursault qui appartenait autrefois à la Veuve Cliquot et qui fut l'un des cinq chateaux achetés par Achod à son arrivée en France. Il épouse Louise Missirian la fille du puissant maitre des tabacs de Bruxelles


L'un des descendant Alex occupe ce chateau à l'heure actuelle, et exploite le vignoble de champagne attenant. J'y reviendrais.


Apres s'être appelé "Champagne Fringhian" c'est désormais le "Chateau de Boursault"



Le poinçon des Fringhian d'après Rémy Verlet  auteur du "dictionnaire des joailliers bijoutiers et orfèvres de France" publié par l'école des arts joailliers avec le soutien de Van Cleef & Arpels . Vérification faite dans mes annuaires "Azur" Ostertag est dans le N° de 1931 


Les Fringhian perdent un ami Nubar Kalebdjian le 18-12-1932


Déjà condamné pour un accident en 1929


Qui est Meg Fringhian installées à Istanbul en janvier 1932


Mrs Fringhian de Paris, et Missirian de Bruxelles sont à l hotel de la résidence en 1934


1935 : UNE POUDRIER SERTI DE DIAMANTS, PAR FRINGHIAN
Le boîtier rectangulaire au dessin géométrique gravé, rehaussé de diamants taille circulaire, s'ouvrant latéralement par un poussoir invisible laissant apparaître un miroir encastré et un compartiment à poudre, vers 1935, 7,0 x 7,5 x 1,0 cm. , poinçons français Signé Fringhian, Paris revendu par Christie's.  Qui l'a fabriqué ?

Ce n'est parce qu'on est très riche qu'on paye facilement ses impots:
(8 e sous-section du 'contentieux. — Requête des héritiers de la dame Fringhian contre un arrêté du conseil de préfecture interdépartemental de Châlons-sur-Marne du 27 juillet 1936 ; contribution mobilière et taxe vicinale, année 1933.) Vu la loi du 21 avril 1932 ; Vu la loi du 22 juillet 1889 ; Considérant que, d’après l’article 13 de la loi du 21 avril 1832, la contribution mobilière est due pour toute habitation meublée dont le contribuable a eu la disposition au 1 er janvier de l’année de l’imposition ; Considérant qu’il résulte de l’instruction que, si au 1 er janvier 1933 la dame Fringhian n’était plus locataire du Château de Boursault, cette habitation, qui demeurait garnie de ' meubles, était laissée à sa disposition; qu’ainsi c’est à bon droit que la dame Fringhian a été imposée et maintenue à la contribution mobilière â raison de cette habitation pour l’année 1933 ; Considérant, d’autre part, que, si la dame Fringhian a formulé devant le directeur des Contributions directes des conclusions subsidiaires tendant à la réduction de ladite imposition, ses héritiers ne les ont pas reprises dans la demande qu’ils ont adressée au conseil de préfecture ; que, dès lors, ils ne sont pas recevables à les présenter au Conseil d’État (Requête rejetée.)



Nourham Fringhian passe une annonce dans Paris Midi (journal dissous à la libération). Il préfère embaucher une jeune alsacienne ou polonaise


Journal "Les Nouvelles de Versailles" Nourhan Fringhian recherche une femme de ménage dont le mari soit jardinier
Pourquoi  Nourhan?     Il était resté à Paris pendant la guerre, mais ses frères s'étaient retirés à Boursault. 
A la libération, alors Dji et Boghos échangèrent l'exploitation du Champagne ainsi que les 2 châteaux du domaine de Boursault, seul le petit château était habitable, (l'autre dans le style renaissance fut ravagé par les américains à la libération), contre ses parts dans l'immeuble du 56 de la rue La Fayette, ainsi que la société de négoce de perles, et pierres précieuses. 
Les partages ont dû être équitables. Cela permettait à Nourhan de se faire oublier loin de Paris, et aux autres frères de repartir sur des bases saines en isolant leur frère inquiété par les autorités françaises et aussi pourquoi pas, de possibles représailles individuelles. 

Un dossier important subsiste aux archives nationales
Contenu :

Date de naissance : 17 janvier 1904
Fonction : diamantaire en 1955
Contenu : trafic d'or et de devise
Voir aussi dossier n° 379 A et B

Je me suis laissé dire que "lorsque Nourhan  est arrêté à la libération, ses cheveux blanchirent en une seule nuit."


L'administration gouvernementale est passée par là pour Nourhan, mais reste les joailliers diamantaires Boghos et Djy non impliqués dans les trafics du frère et reste la question, qui a repris le nom d'
Ostertag ?


A ma grande surprise, dans l'AZUR de 1948 (que je possède) je trouve "Ostertag R.Foa", joaillier diamantaire 16 place Vendôme
Donc Mr Foa, à qui Arnold Ostertag avait laissé la gérance en 1939, était mandataire de Arnold depuis 1936, il possédait les clefs des coffres dans le sud de la France, il avait la signature mais de là à retrouver l'affaire à son nom...
Si cela figure dans l'Azur de 1948 c'est qu'avec un décalage, il est là depuis la fin de la guerre.
 Mr Foa, l'homme de confiance de Madame Arnold Ostertag va signer le quitus pour la gestion de Maurice Mellerio. C'est surprenant, il n'est en rien propriétaire de cette affaire.  Et lorsque qu'un dictionnaire du métier écrit "Maurice Mellerio parvient à prouver son aryanité" cela veut dire qu'il n'a pas lu le dossier d'aryanisation.
Il est donc vraisemblable que ce soit Mr Foa qui ait cédé cette affaire aux Fringhian.

NDLR: D' après Marguerite de Cerval, dans le Dictionnaire international du bijou, Mr Foa était un créateur qui dessinait pour Arnold Ostertag, ainsi que Mr P Castel.




Dommage que cette photo ne soit pas nette nous somme en 1950 ; le journal L 'Echo d'Alger, rend compte d'une présentation de mode, Jacques Fath, et les bijoux sont de Djy Fringhian. Ce doit être dans ces années1949-1950 que Fringhian reprend le nom d'Ostertag.



Maitre Boisgirard a revendu cette montre : 

FRINGHIAN Rare MONTRE PENDENTIF en or jaune (750 millièmes) et altuglas cranté. Lunette en or jaune tressé serti de diamants taillés en roses. Cadran doré, chiffres romains. Mouvement mécanique. Signée FRINGHIAN. Vers 1940-50. Cal. : 27 mm. Poids brut : 13,6 g....
C'est plutôt 1950, dommage pas d'indication permettant de voir si c'est du Ostertag ou ,,,,,





Il s'agit de Achod Fringhian et de son adresse personnelle


En juin 1951 Fringhian fait de la publicité aux cotés de Lacloche, Cartier, Mauboussin pour l'union des commerçants de la rue de la Paix.
Peu de bijoux poinçonnés Fringhian sont sur le marché, espérons que cet article nous en fera connaitre ?


FRINGHIAN : EXCEPTIONNELLE BROCHE en or jaune représentant un colibri, partiellement sertie de petits diamants ronds, l'oeil orné d'un saphir bleu et le corps serti d'un beau et important saphir naturel de couleur jaune. Signé et numéroté : FRINGHIAN - PARIS. S772. PB. 15,76 g. Dim : 4,9 cm x 2,5 cm. Pds. du saphir jaune : 15,36 cts. Le saphir jaune est accompagné d'un certificat du CARAT GEM LAB du 01/11/2015 attestant Ceylan (Srilanka) couleur jaune intense et sans modification thermique. Revendu par Adjujart



1951 étonnante définition "joaillier Persan Djy Fringhian" Persan c'est plus exotique ? Mais nous rentrons dans une année de publicités exceptionnelles de haute joaillerie, j'ai pu acheter certaines de 1950-51



Bague émeraude de Fringhian en haut à droite


Double page de publicité les broches en bas sont de Fringhian



Dans la revue "Vogue" du 1 er juin 1951


Dans la revue "Vogue" du 1 er juin 1951


Photo dédicacée de Ludmila Tchérina pour Fringhian en 1953


Réunion de Famille, Boghos est a droite et Djy est à gauche, je pense que dès la fin des années 1950, ils étaient retournés à leur activité de diamantaires qui leur a si bien réussi et ce jusqu'en 2008.

Reste le mystère de la cession à Achod Fringhian et ses deux fils, de la maison Ostertag

Un complément d'informations, des photos des bijoux Fringhian, des documents sont les bienvenus

samedi 22 juin 2019

Tajan: Une belle vente de bijoux en juillet 2019

Cet article n'est pas une publicité, il n'est que mon avis sur des bijoux attachants. 
Victoire Wincklerc, m'a adressé le catalogue de la vente de bijoux, chez Tajan les 2 et 3 juillet 2019.
Certains achètent des placements et ne seront pas touchés par mon article,les autres trouveront ces bijoux-spéculations trop chers pour eux, faites confiance a votre goût vous ferez un bon placement. Mais vous pouvez trouver aussi dans une salle des ventes un bijou qui vous interpellera et c'est l important.


Je survolerai le pendentif de Lalique, tout le monde va en parler, je préfère vous faire part de mon plaisir à voir certaines pièces qui me touchent .

Il y a une époque où l'on se devait d'acquérir tel ou tel produit pour appartenir à un certain milieu, faites vous plaisir , sans excès, mais du moment que vous vous êtes acquitté des dépenses obligatoires  un bijou  est un si beau cadeau pour vous ou une personne que vous chérissez.
Par exemple cette breloque de Van Cleef & Arpels que l' expert de la maison 
Tajan a Baptisé Cartoon,???? je n ai jamais vu ce nom dans l histoire de VCA




Cette breloque de VCA sera mise en vente avec son étui en métal chromé, cet objet est attachant car ce n'était pas une pièce de grand prix, c'est même l'inverse,  et elle ne date pas de 1940, mais de 1933.





Pour le prix, voyez la Pub c'est 80 frs de 1933! 




Van Cleef & Arpels venaient de créer un nouveau  métal le "Stryptor" un alliage d'argent et d'étain.  je l ai expliqué dans mon livre Renée Rachel Puissant Van Cleef, l 'oubliée de la place Vendome. https://www.amazon.fr/Renee-Rachel-Cleef-Oubliee-Vendome/dp/232204041X/ref=asap_bc?ie=UTF8

La bosse du bossu et le fer à cheval, ce sont des thèmes classiques, mais je n’ai pas trouvé ce qui concerne le militaire.
Donc, toucher la bosse d’un bossu est réputé donner chance, le fer à cheval est considéré comme un objet bénéfique, de plus le simple fer en tant que métal protégerait des mauvaises influences et du malheur. Renée Rachel organisa pour la sortie de ce talisman une vaste campagne publicitaire. Même l’Echo d'Alger publie en 1933 cette publicité : « Le porte bonheur de Van Cleef & Arpels était en vente à la Bijouterie de Monsieur Bielle  A la gerbe d'or » qui prévenait qu'elle en avait reçu 100.  Cette maison avait été créée en 1887, et, depuis 1906, elle se trouvait au 54 rue d'Isly à Alger.

Ce bijou a été inspiré par Renée Rachel et dessiné par René Sim Lacaze.




Rappelons que Renée Rachel était une assidue des courses hippiques, c’est là que se faisait la mode. Jeune, elle y allait en compagnie de sa mère Esther.
Seeberger les avait photographiées toutes deux sur un hippodrome en 1923, chacune avec une veste blanche avec un col en fourrure. La femme devenait active, ne voulait plus de corsets qui étranglaient et déformaient les corps. Les femmes voulaient aussi libérer leurs jambes.




A gauche  Renée Rachel Puissant Van Cleef et à droite sa mère Esther (qui ne s'est jamais appelée Estelle)  Esther Van Cleef née Arpels

C’est pourquoi Renée Rachel et Esther sur cette photo portaient une jupe plissée un peu au-dessous du genou, Esther un chemisier boutonné, un collier de grosses perles et une perle importante à chaque oreille, Renée Rachel un chemisier blanc à pois noirs, un sautoir en perles d’onyx, des chaussures assez décolletées avec des talons de 6 à 7 centimètres. 




Esther avait un solitaire diamant à la main droite qui ne devait pas faire moins de 10 carats, mais surtout les deux femmes portaient un chapeau blanc avec chacune un petit macaron, une « Cloche ». La cloche, appelée aussi chapeau cloche, était un chapeau à bords rabattus porté dans les an nées 20 et qui mettaient en valeur les nouvelles coupes de cheveux dites à la « garçonne »
Ce chapeau tombait sur les yeux et les femmes devaient se tenir très droites pour y voir quelque chose.

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Cette bague a le N° 124 de la vente Tajan, elle est notée 1940 et il n'est pas indiqué qu'elle est de Arnold Ostertag
J ai beaucoup travaillé sur Arnold Ostertag, une belle histoire qui finit tristement
.


Photographie  publiée dans le point du 10/6/2011. 


Bague  sertie d'un diamant taille ancienne de forme carrée  avec quatre éléments bombés pour les  points cardinaux, des années 1940 (indiqué par Christie's mais Arnold est mort le 1 er avril 1940 ???) ,platine et or. signée Ostertag Paris. Pourquoi suis-je attaché a Arnold Ostertag



le 24 juin 2016, un mail comme j en reçois assez souvent, de ceux qui vous font frémir d'émotion et de joie, de ceux qui font, que je me dis, que mon histoire des joailliers sert à quelque chose .

Cher Monsieur,
Je viens de découvrir votre site. Je suis la fille de Mme Verna Ostertag épouse d'Arnold. Quelques années après la mort de celui-ci le 1er avril 1940 (il fut enterré dans notre caveau de famille en Pennsylvania) .............


J'ai répondu de suite, pressé d avoir une réponse, pressé d'en savoir plus, car l'aventure continue, il y avait si peu de choses sur le "net" et dans les livres, presque tous écrivaient qu'il n'avait pas ré-ouvert son magasin après la guerre 1939-1945, mais personne n'avait expliqué le pourquoi! Pas un livre sauf mon blog!!!!! Certaines grandes maisons comme Sotheby's dataient des objets ou des bijoux de lui en 1941-1945-1950, alors qu'il était mort en 1940.




Susan m a adressé cette photo de la très jolie Verna Ostertag, sa maman, à droite, et sa soeur à gauche c'est en 1947 quand elle a pu enfin récupérer l' appartement du 16 place Vendôme qui avait été aryanisé et donc confisqué au profit du commissariat général aux questions juives qui l avait revendu a un particulier qui après guerre ne voulait rien rendre du tout, comme Mellerio avec Mr Seligman le propriétaire du 9 rue de la paix.
Mais le château de Rambouillet, les stocks la propriété de Cannes ?

Je repris contact avec Susan Flato, la fille de Paul Flato, qui vit à New York, mais qui a gardé dans son coeur une grande place pour la France.
Elle me téléphona pendant près de 3/4 d heure, dans un excellent français marqué d'une pointe d accent américain, je me devais de reprendre tout ce dossier.
 J ai repris mon travail pour comprendre, j ai obtenu le dossier de l' aryanisation de Melchior Arnold Ostertag,  je ne vais pas reprendre l histoire, elle est dans mon article


Je résume , dans tous les métiers en 1940 les services de Pétain et les Allemands désignèrent des "administrateurs" chargés de confisquer les biens juifs au profit d' un organisme français et des allemands. 
Je fus atterré de voir qu'un bijoutier très catholique de la rue de la paix "Maurice Mellerio" avait accepté ce poste.
Heureusement Arnold Ostertag était parti aux USA ou il mourut rapidement. Sinon Arnold aurait fini en camp de concentration.
Ses biens furent saisis, et revendus, château, maison , stocks du magasin, voiture etc .Quant à son Yacht, il avait coulé quand les allemands avaient fait sauter le port de Cannes 

2 ans après "Maurice Mellerio" adressait son rapport et indiquait qu'Arnold n'était pas juif. Je vous conseille de lire mon article sur richardjeanjacques.com

Alors j'ai fait connaissance de Suzan Flato , pourquoi Flato? 
Car Arnold s'était marié avec Verna  qui avait été l épouse de Paul Flato ce grand joaillier américain, et la très belle Verna avait une fille  Suzan, voila en quoi cette histoire est attachante.

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Le N° 533 de cette vente me touche aussi personnellement, car c'est ma jeunesse, mes vacances annuelles à Bénodet et à Quimper 



Je retrouvais chaque année Jos le Corre un grand ami de mon père, le fils du boulanger de Baud dans le Morbihan ou mon grand père était pharmacien.
Très petit , on m envoyait acheter les miches rondes de pain chaud chez Le Corre, je me souviens du four à pain ancien ou brûlait le bois, qui une fois brûlé et en cendres était repoussé au fond du four pour pouvoir cuire le pain grâce aux briques chauffées au rouge. Après la guerre, il n'y avait que des gateaux simples mais si bons. Vincente, la servante de ma grand mère m envoyait une fois par semaine faire cuire l'épaule d'agneau dans le four à Pain. IL n y avait pas de vitrines, d'éclairages clinquants, quelques lampes électriques avec des rubans collants à mouches qui pendaient du plafond.
Ce n'était pas du plancher flottant comme maintenant, mais du parquet constitué de grandes et larges planches en bois qui craquaient quand on marchait, le pain aussi craquait et c'était si bon.....mais je m'égare.



Pierre Toulhoat

Jos avait un grand ami  Pierre Toulhoat , ils s'étaient connus aux beaux arts de Quimper puis travaillaient ensemble chez Keraluc la faiencerie de Quimper
Les deux sont inscrits dans l iconographie de Keraluc:

Ensemble ou séparément, ils en ont fait des choses, des bannières pour les grands pardons bretons, des toiles, des céramiques qui restent toujours en vente. Pierre fabriquait des bijoux, il travaillait seul au début et n'avait jamais appris la bijouterie.


Je l ai vu dans les années 1955-57 découper des formes dans du plastique blanc, c'était un sculpteur , diplomé de  l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris il découpait au couteau ou d' autres outils tranchants  puis  envoyait au fondeur son travail. Plus tard il créa avec la cire des bijoutiers
Broche Toulhoat

Nous partions de Bénodet (Pen Odet en breton Pen c'est la tête.. l'embouchure.) pour aller chez Jos le Corre rue Kéréon à Quimper dans la maison héritée des beaux parents la mercerie Rodallec , une très vielle maison avec plein de niveaux a hauteur inégales et avec plusieurs escaliers qu'enfant nous dévalions.  Mais a l aller ou au retour , mes parents s'arrêtaient chez Pierre Toulhoat a mi chemin entre Quimper et Benodet et je regardais, avidement...


Pierre a fabriqué des centaines de modèles de bijoux dont des croix celtiques


Je fus tellement influencé par lui et Jos, que plus tard , quand je m installais à mon compte, je dus choisir un poinçon que voici ci-dessus, car je suis breton depuis 6 siècles, et ce sont mes initiales  JJ.R. et une croix celtique.

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Lot 70



1925 une année qui bouleverse la création dans le monde et Lacloche (une dynastie)  crée ce vanity case. En 2016 Olivier Baroin, disait de mes articles sur Lacloche qu' il n'avait jamais rien vu d'aussi complet. ce sera bientôt (mi-octobre) démodé car Laurence Mouillefarine, une vraie professionnelle sortira un livre important sur Les Lacloche.


Françis Lacloche

 J en suis sûr car je converse régulièrement avec le descendant Françis Lacloche, un homme que j ai rencontré aussi à Paris avec mes amis Chinois passionnés de Bijoux, ses écrits sont merveilleux de précisions et puis dans ce métier, tout se recoupe, par exemple lorsque Francis me dit:

"Mon père à d’ailleurs été arrêté par la Gestapo en janvier 1944 à Mougins : ils voulaient lui faire dire où était Jacques Arpels (installé chez sa mère à Mougins) qui a filé en Suisse le jour même."

Moi qui ait passé tant de temps gratuitement sur l histoire de Van Cleef et Arpels, j ai pu entre autres, obtenir le dossier de la fuite en Suisse de Jacques et de sa femme Lucie Hessel




Le N° 460 de la vente est cette montre de Jacques Lacloche, le dernier des Lacloche, très belle montre des années 50 et je n ai pu avoir le renseignement, mais la montre doit être une montre UTI  fabriquée par Monsieur Meyer, car ce fermoir très beau et très efficace est une invention brevetée de UTI.
Il a été mis au point par un de mes maîtres malheureusement décédé, "André Conte" quand il travaillait chez eux . 
Le 6 juin 2019 avait lieu la vente de la  collection Al Thani cet émir du Quatar qui collectionna des merveilles et à propos de cette collection, En 1904, la maison de joaillerie et pierres précieuses "Streeter" a été achetée dans son intégralité par LACLOCHE Frères. 




Le diamant "L'Agra " était resté dans le stock de Streeter jusqu'à sa cessation d’activité de l'entreprise en 1904. Les autres éléments du stock ont été vendus par les frères Lacloche qui avaient acquis les locaux et le matériel de Steeter à travers le Royaume-Investment Corporation, et voulaient se débarrasser du stock. Ils s'associèrent à Harold King et Ullman.


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Le N° 232 de la vente Tajan, 
Même si Suzanne Belperron nous a habitué à des pièces magnifiques et originales, je trouve cette pièce extra-ordinaire dans son oeuvre. C'est un bracelet.
Quelle pièce !! Et de plus avec une attestation de Olivier Baroin.
Olivier que j ai suivi dans son aventure(le mot est faible) Sa passion pour Suzanne et Bernard Herz continuée malgré des problèmes importants avec des étrangers à notre pays et à notre histoire de bijoux.

En 2017 j avais écrit un article différent de tout ce qui s'est écrit sur le sujet.
https://www.richardjeanjacques.com/2017/03/suzanne-belperron-et-bernard-herz-son.html
Olivier je crois était content  et moi aussi, vous devriez lire cette vie de Bernard Herz , le mentor de Suzanne Belperron 


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Le N° 67 de la vente Tajan 





Broche Mauboussin particulièrement fournie en pierres de couleur, après 1941, certainement dessinée par René Sim Lacaze qui en avait dessiné avant 1940 pour Van Cleef & Arpels , presque toutes les maisons restées ouvertes pendant la guerre en ont produit , le  plus en 1942.




Tous ces bouquets datent de 1942
Celui de gauche en bas de ma photo, fut réalisé en plusieurs version, l une d entre elles sera vendue bientot par la maison Aguttes



Une énigme, cette publicité de VCA date de 1942 or c'est un bouquet dessiné par René Sim Lacaze et à cette date là , il n'est plus chez Van Cleef, peut être que René Robert le nouveau directeur artistique pendant la guerre a utilisé des dessins trouvés dans le stock de dessins.

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Et puis ce petit livre N° 12 de la vente 



Diamants rubis et émeraudes  daté de 1840, je dirais un peu plus ...vers 1870
Dommage , il n'y aurait pas de poinçon! bien qu il soit  en or 575-1000° 
A t il été fabriqué en France? et livré aux États unis?



Il y a quelques années,(en 2006)  une maison concurrente  avait dispersé ces bracelets de la collection Cornelius J. Hauck, le bracelet du haut s'était vendu 9500$ la maison avait noté dans son catalogue:
" Bracelet souvenir ancien avec diamants, émeraudes, rubis et or Conçu comme un livre miniature, se déroulant de manière à révéler une série de maillons rectangulaires ajourés en or rappelant le souvenir, chaque extrémité se terminant par une plaque rectangulaire dorée gravée, le revers d'une inscription. Edith Houldsworth, de sa mère, le 6 mars 1867, le fermoir était un cylindre en or gravé à moitié bombé, serti de rubis, de diamants et d’émeraudes. "
Intéressant, ce bijou qui nous laisse imaginer un cadeau  pour rappeler la personne qui l'offrait, il y eut aussi a cette époque beaucoup de bagues souvenir



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Lot 243:

Repossi:  Costantino puis Alberto, une belle maison  depuis 1986 place Vendôme, cette bague est très classique, mais une merveille d'exécution et ce rubis Birman, tout est de grande qualité. Ce n est pas que cela  qui fait que je retiens cette belle bague. 
Pour tout vous dire, je connais la maison Repossi.
En 2004, puis en 2005  cette maison me confia un t
ravail d'expertise. Leur magasin Parisien se trouve place Vendôme, et ce n'est un secret pour personne (ou presque) qu' Albert Repossi fut l'un derniers a rencontrer la Princesse Diana, Princesse De Galles. Son Ami Emad Mohamed Fayed, (en arabe عماد الدين محمد عبد المنعم الفايد ) venait de lui commander une bague ornée d'un diamant taillé en étoile quelques jours avant leur tragique accident.
Monsieur Albert Repossi est fournisseur de la famille princière de Monaco, mais aussi de Sharon Stone, Monica Belluci, Isabelle Huppert, qui a porté un collier en or noirci au Festival de Cannes, etc!!. 

A un moment de mon expertise, il me fallait disposer d'un ordinateur de la maison car ceux du magasin n'avaient pas toutes les données. ayant posé la question, il m'a été répondu que je pouvais me rendre aux bureaux, au département Horlogerie. Je demandais ou étaient ces bureaux, "Les bureaux, c'est au Salvador"
Le Salvador, je connaissais leurs succursales, New york, Japon Italie etc mais "le Salvador?" .  Vous ne connaissez pas? 
le portier va vous accompagner.





C'est ainsi que j'apprenais que les bureaux se trouvaient dans un local appartenant à Henri Salvador. De fait en redescendant , je vis sur les boites aux lettres au 6 place Vendome, l'adresse de la Maison de production de monsieur Salvador "les disques Rigolo" .
Longtemps Henri Salvador y eut son "home studio" et surtout son appartement parisien, qui se trouvait en haut, de l'immeuble place Vendôme. Sa première femme , une Egyptienne avait d'abord réussi à acheter un petit studio, transformé en bureau, aujourd'hui encore celui de Salvador Productions. Un jour, elle apprend que l'appartement juste en-dessous se libère et fait tout pour l'acquérir. Alors même qu'un compromis avait déjà été signé, elle n'hésite pas à surenchérir d'un million d'anciens francs.  Henri était l'une des rares personnes qui habitait encore sur la place (il n'y avait je crois qu'une fenêtre donnant sur la place) car il n'y a plus que des Joailliers et des sociétés diverses.


"Ma" colonne vendôme qui m a suivi dans le midi

 Pour déjeuner, Henri Salvador n'avait que la place à traverser pour aller au Ritz. Cette place Vendôme, avec cette colonne miraculeusement relevée après qu elle eut été abattue par les communards le 16 mars 1871.


Et quand en 2005, je me suis rendu pour une autre expertise d'une semaine à Monte Carlo, j ai pu apprécier la gentillesse de Alberto Repossi, et celle de son personnel. Grace à elles , j ai découvert de merveilleux restaurants italiens à prix raisonnables, car Monaco-Monte carlo !!!!!

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Le N° 551 Travail Français


Dans le catalogue ce bracelet n'est pas daté, 77 grs d or

Pour la date, c'est typiquement 1960, et la breloque de gauche est italienne



Ce bracelet avec des breloques m' interpelle, c'était (relancé par les Italiens) la mode en 1960 nous n'appelions pas cela des "Charm's" .
Cette page est tirée du catalogue 1960 de mes parents et cette breloque était déclinée dans toutes les couleurs , en calcédoines, là c'est une bleue, sur le catalogue Tajan c'est une verte, la même existait en Cornaline, en Onyx etc vous pourrez la retrouver sur mon article sur les années 1960.
https://www.richardjeanjacques.com/2009/05/les-bijoux-des-annees-60-70.html.
Belle époque pour les bijoutiers. 
La Marque c'était eux, le nom c'était le leur, ils s'engageaient vis a vis de leurs clients, les choses n'allaient pas tarder à changer, et la bijouterie allait comme d'autres professions être amenée à s'adapter , c'est a dire, rentrer dans des groupements d'achats, des guildes et autres, puis petit a petit devenir le locataire de vitrines à des grandes marques, jusqu'à ce que les grandes marques les supplantent et s'installent partout. Le marketing laissait lui aussi la place à la communication, la com fait dire et acheter.........un jour il sera de bon ton d'acheter des pilules contraceptives de la marque Tatzi, des collants Tatzi, des jupes et chemisiers Tatzi, des bijoux Tatzi, la voiture Tatzi, les boites du chat Tatzi (il n'y a que celle là que mon chat aimeeeeeee....) etc, les gens fumeront des Tatzi (c'est déja fait) et boiront de la Tatzi....

Il y a aussi dans cette vente Tajan, une belle épingle de la maison Beaumont et Cie de Lyon, rue de la république, une des grandes maisons de Province, des amis de mes parents, je suis allé en stage chez eux après mon service militaire fin 1963. c'est une extraordinaire maison qui avait un très bel atelier, un beau passé et de grands clients a commencer par Mr Berliet

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Lot 76 et 77



Et enfin ces deux pièces, je regrettais que la maison Tajan n'ait pu me donner de renseignements , j aurais aimé savoir quel était le poinçon de maître de ces deux bijoux.  
Mais tout arrive et quelques jours après je reçois ce mail de Tajan
Cher Monsieur,
 Nous vous remercions pour la lecture attentive de notre catalogue. Nous apprécions le souci d’exactitude et de précision que vous y apportez, cette même démarche à laquelle nous nous attachons pour chacune de nos descriptions.
Aussi, après avoir repris les objets en main,  Monsieur Salit observe-t-il le poinçon « HM » qui ne correspond donc pas au maître orfèvre auquel vous faisiez référence. Vous trouverez en pièce jointe à ce mail, le relevé que l’expert a fait.
 Avec nos salutations distinguées,Marie Callies

Merci madame Callies




En haut c'est un poudrier, il parait petit, mais il pèse 40grs94  en or 750/1000° et platine et des petites roses en diamant en bas de la photo c'est une médaille ouvrante , vous voyez à la base deux crans qui permettent d ouvrir ce pendentif qui dissimule un miroir. Ces bijoux doivent dater de 1890-1900.




Il n'en reste pas moins qu'il faut acheter les deux, ce sont des témoins de cette époque ou il y eut une renaissance de la médaille et surtout elle est signée par Edmond Henri Becker comme l'atteste cette signature prise sur une autre pièce  reconnue par la réunion des musée nationaux.



J ai trouvé confirmation de cette signature sur ce pendentif ouvrant lui aussi et c'est Fabian de Montjoye  un antiquaire en joaillerie d une tres grande qualité  qui m autorise a publier ces photos qui suivent   http://www.fabiandemontjoye.com/


Médaillon ouvrant comme celui de la vente



Medaillon plus simple mais c'est l autre face et c'est la même médaille que celle de la vente Tajan

Évidemment qu' il y a d'autres pièces plus splendides a cette vente, mais celles là me "parlaient plus"

Une question, un commentaire? c'est juste après l article ou directement sur mon mail : richard.jeanjacques@gmail.com




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