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Copyright photo appartenant à Jean Jacques Richard
C’est sa fille qui, en tant que directrice artistique depuis 1926 le remplace elle répond aux questions d’une journaliste.
En 1938 Renée Rachel Van Cleef deviendra la patronne de Van Cleef & Arpels, de 1926 à 1940 elle a dirigé la création de cette maison et produit la plus belle période de VCA.
Plaidoyer pour le Luxe ? : En 2025 L’élégance, à contre-courant pose la question :
"Était-ce vraiment si laid, la mode 1900 ?" La question intrigue, presque provoque. Car derrière les voiles de tulle, les corsets sculptés et les cascades de bijoux, se cache une époque où la mode n’était pas simple vêtement, mais narration personnelle.
En ce tournant du siècle, l’exubérance était le langage du raffinement. Les femmes revêtaient des robes aux bustiers brodés, traînant leurs histoires sur les pavés, tandis que les joailliers façonnaient des pièces qui transcendaient le simple ornement.
“Ces bijoux avaient une âme… une audace que les créations actuelles ont parfois oubliée.” ecrivait
Louis Lazarus, historien d'art décoratif
En 1938 Renée Rachel Van Cleef deviendra la patronne de Van Cleef & Arpels, de 1926 à 1940 elle a dirigé la création de cette maison et produit la plus belle période de VCA.
Plaidoyer pour le Luxe ? : En 2025 L’élégance, à contre-courant pose la question :
"Était-ce vraiment si laid, la mode 1900 ?" La question intrigue, presque provoque. Car derrière les voiles de tulle, les corsets sculptés et les cascades de bijoux, se cache une époque où la mode n’était pas simple vêtement, mais narration personnelle.
En ce tournant du siècle, l’exubérance était le langage du raffinement. Les femmes revêtaient des robes aux bustiers brodés, traînant leurs histoires sur les pavés, tandis que les joailliers façonnaient des pièces qui transcendaient le simple ornement.
“Ces bijoux avaient une âme… une audace que les créations actuelles ont parfois oubliée.” ecrivait
Louis Lazarus, historien d'art décoratif
Quelques semaines avant sa mort, photo prise par un professionnel de Vichy
L’âme des ornements.
Les maisons comme Van Cleef & Arpels naissaient alors dans une effervescence créative sans pareille. Mme Puissant-Van Cleef, figure discrète mais influente, affirmait que chaque bijou portait une mémoire.:
“Un bijou n’est jamais un simple éclat. Il est ce que l’on tait, ce que l’on garde.”
Aujourd’hui, dans une époque friande de minimalisme, on regarde parfois ces vestiges avec un brin de condescendance. Trop de tout. Trop de froufrous. Trop de dorures.
Mais peut-être avons-nous troqué la poésie contre le pragmatisme, le rêve contre l’utilité.
Vers une réhabilitation du faste
L’article défend une mode qui ne cherchait pas à plaire, mais à émouvoir. Chaque broderie, chaque camée, chaque perle avait une intention, un mystère. Et c’est là que réside le luxe véritable : dans la liberté de dire “Je suis unique” sans s’excuser.
Coco Chanel : « Le luxe, ce n’est pas le contraire de la pauvreté, c’est le contraire de la vulgarité.»
Karl Lagerfeld : « Le luxe, c’est le confort d’un tee-shirt dans une robe de soirée. »
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Jean-Noël Kapferer (expert du luxe) : « Le luxe commence là où le marketing s’arrête. »
Alors, la mode 1900… si laide ?
Pas, selon ceux qui savent regarder au-delà des apparences, et percevoir l’âme dans la dentelle.
