Et pourtant que de talents, si nombreux, c'est pourquoi je les présente.
1900 Exposition Universelle Louis Bonny
En haut , c'est un pendant de col de louis Bonny, "le Liseron" avec des émaux colorés translucides, tons naturels, diamants sur les tiges. Puis ce très beau devant de corsage de Louis Bonny, feuillage ornemental Art Nouveau, les feuilles sont bordées d'émail translucides, diamants aux tiges et aux pendentifs brillants et rubis.
En 1901 dans le Bottin, Louis Bonny
"les bijoux puissants et savoureux de Victor Prouvé, de Paul Richard et
Becker, de Louis Bonny, de Joé Descomps, de René Foy, de Charles Boutet de Monvel, d’Henry Nocq, de Pierre et Jeanne
Selmersheim, de Desrosiers, Chalon, Dabault, Ruffe, Robert Nau, Lucien Hirtz,
Feuillâtre,"
1900 Exposition Universelle Louis Bonny
Louis BONNY
1. Plaque de cou, Géraníum : les fleurs sont en rubis taillés, Les feuilles en diamants; les tiges en émail sur or.
2 Collier Pendentif :Emeraude cabochon avec feuilles de rose, d'émail translucide et tiges en diamants.
3 et 4. Broches, Marguerites : fleurs en topaze et améthystes taillées, Feuilles en tiges émail et diamants
5. Broche de nuque. Muguet : la Fleur est sur corne, et d'èmail translucide, avec diamants
Dans la revue de la bijouterie joaillerie de 1901 : " Cette confiance spontanée dans une entreprise si lointaine me semble d'autant plus remarquable qu'il y avait des risques probables et un profit pécuniaire bien incertain.Parmi les exposants, je dois citer MM. J. Brateau, Becker, Bonny, G. Falguières, Lucien Gaillard, Marcel Bing, Mme Guffroy, Mlle Francine Peureux, M. Delaherche, et, grâce à tous ces collaborateurs, l'expérience de cette exposition a pu être concluante tant sa valeur artistique est élevée. Le consul et les artistes d'Helsingfors constatent unanimement, dans les lettres qu'ils m'adressent, l'impression très forte qu'a produit notre art national dans ses formes si diverses."
Ainsi Louis Bonny était cité dans les années 1900 comme l'un des joailliers du mouvement Art Nouveau.
1903 Dans la Revue l'Art Appliqué, il est intitulé pour ce bijou de corsage de Louis Bonny "Bijou Moderne"
Marcel BING
Pendant, Ibis : d'or avec émaux opaques et translucides, pampille Opale.
Broche, tête ivoire, or, émail, opales.
Pendant : émaux translucides, perles et brillants.
Pendant : or ciselé, émaux
Petite glace : of ciselé et émaux. avec émeraude.
Epingle de cravate : d'or ciselé et perle baroque.
Pendant: or ciselé; le cygne est en email sur or, le fond d'émail translucide.
Broche, Poissons d' or émaillés en rose.
Marcel Bing était le fils de Siegfried Bing dit improprement Samuel Bing. C'était un marchand d'art, collectionneur, critique d'art et mécène français d'origine Allemande.
Moins à cause de difficultés financières que pour raisons de santé, Siegfried Bing se retire du négoce en 1904, transmet son fonds à son fils Marcel, qui, en association avec Louis Majorelle, va faire des lieux un nouveau salon d'exposition temporaire ; plus tard, les objets d'art japonais sont revendus à la galerie Durand-Ruel, mais une partie des collections fut offerte en donation au musée des arts décoratifs de Paris (1908).
Très active, la Société des amis de l'Art japonais, fondée par Siegfried Bing et Charles Gillot, fut dirigée par Henri Vever durant les années 1920
Boucheron
Collier : grappes boules d'améthystes, monture olivines et fils d'or ; pendants améthystes
Broche de nuque : Fleurs en diamants.
Broche : brillant table hexagonale, cerclé d'améthystes calibrées, sur monture à fleurettes améthystes, brillants et émeraudes.
Broche : grosse rose, sur monture pensées, topazes et améthystes avec feuilles en diamants.
On ne présente plus Frédéric Boucheron, mes blogs sont remplis de ses bijoux, mais je n' avais jamais vu cette parure exposée en 1900.
Frédéric Prudent Boucheron, né le 17 décembre 1830 à Paris où il est mort le 20 août 1902,
Fils de Louis Boucheron (1786-1862) et de Aurore Voizot (1797-1839), il se marie avec Gabrielle Bonin. Il fonde la maison Boucheron et ouvre son premier magasin en 1858, au 150, galerie de Valois au Palais-Royal.
En 1893, il transfère son magasin au 26 de la place Vendôme.
Son portrait est connu mais cette photo a été prise par moi au premier étage avant la dernière réfection du magasin.
Un mouvement aussi important ne s'improvise pas, et si la joaillerie française fut en passe de créer un style nouveau, elle devait ce progrès aux éducateurs de la jeunesse artistique, aux professeurs des écoles professionnelles , aux ouvriers d'art, et a tous les professionnels de cette époque qui au lieu de se tirer la bourre, se réunissaient, se côtoyaient pour agir ensemble.
F. BOUCHERON
1. Grande Branche de corsage : brillants jaunes, monture fils d'or; motifs Libellules diamants et saphírs.
2. Broche diamants, à feuilles de géranium, perle poire au pendant.
3. Broche fleurs ornementales en diamants : pendant perle à tons lilas, perle noire au centre.
Broche saphir six pans; monture ornements brillants et fils d`or.
5. Broche or ciselé ; Tête de lion assyrien tenant une émeraude cabochon, au pendant une perle noire.
Il avait commencé par vendre de la haute fantaisie, faute de capitaux pour se constituer un stock de bijoux précieux.
En 1862, l'annuaire professionnel "Azur" indique " Spécialiste de hautes fantaisies riches, d'orfèvrerie riche, et d'objets d'art, installé aux 152 et 153 galerie de valois"
L'Intérieur du premier magasin Boucheron place Vendome.
C'est en 1893 que Boucheron , s'installe place Vendôme, en 1900, commandeur de la légion d'honneur Boucheron ouvre en 1902 une succursale à Moscou et puis pour apporter ma pierre à l' édifice actuel de la maison Boucheron, j ai écrit un article sur une de mes découvertes: https://www.richardjeanjacques.com/2017/04/boucheron-avait-une-succursale.html car la maison Boucheron ne se souvient plus de cela.
Chez Boucheron , place Vendôme, le salon Chinois,.... ne le dites pas , ils n aiment pas les photos cachées
Louis Chalon: Sculpteur au talent multiple: Vever le cite.
Parure de ceinture: , argent ciselé et doré deux tons, tête ivoire.
Plaque de ceinture, Marguerítes : d'argent ciselé et doré, deux tons, tête ivoire.
Plaque de collier Orchidées:d`or repoussé et ciselé, fleurs émaillées. perles fines.
Agrafe de ceinture Cyclamens : d`argent ciselé et doré deux tons.
Je reprends l excellent résumé sur Louis Chalon, fait par par Jean François Bourriaud, Expert CNES rue Drouot à Paris
Louis Chalon (1866-1940) est un peintre, illustrateur et sculpteur français. Après avoir étudié la peinture auprès de Jules Lefèbvre et Boulanger, Louis Chalon débute sa carrière en tant qu’illustrateur. En 1898, il crée une série d’illustrations en trompe-l’œil pour de la porcelaine. En 1900, il devient connu pour ses dessins dans les journaux comme Le Figaro illustré, L’illustration ou La Vie parisienne. Parallèlement, il poursuit son activité sur le design et crée de nombreux objets d’intérieur (lampes, encriers, vases, horloges), où il reprend le thème populaire de la femme-fleur.
Louis Chalon expose régulièrement au Salon de la Société des Artistes Français. Il a participé à l’Exposition universelle de Paris de 1900 et expose au salon de 1898 à 1911 en tant que peintre, illustrateur de livres et sculpteur. Le courant artistique de l'art nouveau est représenté dans ses œuvres avec des sujets antiques, mythologiques, des bustes et des personnages wagnériens. Il est également l’auteur d’une remarquable suite d’illustrations de Rabelais. Ses oeuvres sont exposées au Musée du Petit-Palais à Paris et au musée des Beaux-Arts de Bruxelles.
COLONNA
Plaque de col, en or sur fond d`émail rose, émeraudes et perles.
Pendant de col, avec la chaine, en or avec émail, perles, et diamants.
Broches, or et perles.
Pendant, plume d'émail crème, avec perles baroques et diamants .
Pendant, Orchidée : d'or avec émail vert et perles.
Broche barrette, or et perles.
Édouard Colonna, né en 1862 et mort en 1948, est un orfèvre français ( Bien qu' il soit né en Allemagne, ait changé son nom car il se nommait "Klonne" mais il est mort à Nice à l'age de 86 ans). Il fait partie des jeunes artistes découverts par Siegfried Bing, l'un des principaux promoteurs de l'Art nouveau.
Le musée des arts décoratifs de Paris conserve quelques-unes de ses pièces, caractérisées par un style très sinueux
Il fit des études d'Architecture, et quitta l Europe en 1882 pour New York et travailla pour Tiffany, Evelyne Possémé nous précise qu'il partit pour Montréal en 1888 comme architecte, c'est sur recommandation de Tiffany qu' il va travailler pour "Bing" de 1898-99 à 1903 Après la fermeture du magasin "Bing", Colonna retourne au Canada puis New York en 1913 et revint à Nice pour se retirer en 1923.
Un article élogieux sur Colonna dans la revue de la Bijouterie Orfèvrerie
C'est à ce moment que se présenta à M. Bing un jeune artiste inconnu avec, sous le bras, un portefeuille tout entier consacré au développement de ce thème : « Lignes décoratives tirées de l'orchidée. » Edouard Colonna, de par l'espèce particulière de son talent, de par toutes les fibres de son cerveau, fut l'auxiliaire prédestiné et apparu à l'heure propice, pour la mise en oeuvre du programme imaginé.
Analysez les quelques spécimens représentés ici. Le plus souvent, le bijou Colonna ne prétend aucunement au rôle d'une somptueuse parure d'apparat. C'est plutôt l'ornement d'un usage familier, s'accommodant au besoin de la sévérité du costume tailleur et des étoiles de drap. Alors même qu'il compose des bijoux d'un puissant effet décoratif, M. Colonna ne cherche pas une magnificence d'effets que pouvaient seuls accompagner l'éclat des corsages de brocart semés de pierreries, les jupes aux plis magnifiques et tout le fastueux appareil des toilettes Renaissance ou Louis XIII. C'est dans l'équilibre parfait des formes, dans la pureté des lignes, que réside le charme discret de ses compositions. On remarquera à quel point la structure élégante et simple de ses pendants, de ses broches, de ses boucles de ceinture, s'harmonise avec la délicate silhouette de la femme moderne, la sveltesse de sa taille, la ligne onduleuse de ses toilettes. Ainsi se trouve réalisé cet accord du costume, du type féminin, avec la parure dont il convient de faire la loi essentielle de l'art du bijou.
Tous les éléments décoratifs des oeuvres de Colonna sont tirés de l'étude des formes végétales. Il n'en est guère où l'on ne trouve une interprétation ingénieuse de la plante, soit qu'elle ait suggéré le motif de la composition, soit qu'elle ait fourni seulement le principe de la ligne et des ornements. Telle broche figure une fleur d'orchidée, dont les pétales sont autant de perles baroques ; tel pendant, une courge encadrée de deux larges feuilles vertes ; tel autre, enfin, offre une combinaison de lignes entrelacées où l'interprétation de la nature se révèle encore dans la souplesse toute végétale des courbes. Nous ne saurions trop insister sur cette conception originale du caractère décoratif de la plante. C'est elle qui donne aux bijoux de Colonna des qualités de style et de distinction qu'on ne saurait puiser dans une imitation servile.
Lampe d'Edouard Colonna en vente chez Dominique Ruiz au Marché Biron
Est-ce à dire que la plante soit, parmi toutes les créations de la nature, le seul élément offrant un principe d'heureuses combinaisons ornementales ? Dans les ateliers de l'Art Nouveau, on n'a eu garde de restreindre, par un semblable parti pris, l'essor des artistes. S'il est indéniable que M. Colonna semble vouer un culte un peu exclusif aux beautés plutôt linéaires du monde végétal, nous voyons que M. Marcel Bing ne craint pas d'enfermer, par contre, en ses jolies silhouettes, tantôt quelque gracieuse effigie humaine, tantôt quelque forme habilement choisie parmi les mille variétés de la gent animale.
HENRI DUBRET
1. Agrafe de ceinture, Églantine : en argent ciselé et doré.
2. Collier Géranium des bois: en or ciselé, avec alternance d'émail rose et opales feuilles en diamants en saillie sur fond d'émaíl vert.
3. Collier, brisé et coulissé selon la forme du cou : en or sur fond d'émail vert et feuilles en diamants; perles au pendant.
J'ai déja publié sur Dubret, mais la découverte de nouvelles photos de 1900? me fait reparler de lui
Magnifique broche revendue par Christie's
Henri DUBRET
Plaque de col, "Syrêne passant" Syrene écrit ainsi dans le texte : en ivoire sculpté à
chevelure et queue d`or ciselé: elle tient un rubis: étoiles de mer, opales serties de diamants, anémones en rubis, perles de diverses nuances pour coquillages: semis de roses parmi les vagues .
Peigne. Narcisse _-En argent frotté d'or et patiné.
Plague de ceinture "j'unis et j attache" : pervenche et
feuilles d`argent ciselé et doré. au-dessous et à demi-cachée, une améthyste:
Peigne, Ronces: en argent doré et patiné avec fleurs en diamants
DURAND-LERICHE
Branche Orchidée : à transformation, pour parure de corsage ou coiffure, joaillerie Diamants
Pendant de cou Oíseaux : en ciselé avec émail mat, grande opale, ornements en dimants , pampille perle.
Devant de corsage, Noeud de dentelle, style Second Empire, en diamants avec pendants perle et diamants poires.
Bouquet de corsage, Violettes : fleurs en diamants. feuilles et monture en diamant sur or vert.
Durand Leriche en 1900: Vever l'a oublié, Le dictionnaire international du bijou a passé outre, Vivienne Becker, lui consacre 2 lignes, c'est étonnant??? Médaille d'or à l'exposition universelle de 1878! trésorier de la Chambre Syndicale de la BJO en 1901, 1902....1903
En 1879 Durand-Leriche était déjà au 4 rue de Montesquieu a Paris
Ce doit être vers ces années1879-1880 que Durand Leriche produisit cette belle broche trembleuse, en argent et or entièrement sertie de diamants, le diamant principal pèse 2 ct 40,
"Car la joaillerie, de nos jours, ne consiste plus, comme jadis, à monter les pierres conformément à des traditions toujours les mêmes. Etant données diverses pierres à monter en broche, par exemple, le talent du joaillier moderne consistera à imaginer une. monture inédite et les joyaux groupés en leurs nuances et leur éclat, comme l'aurait fait un peintre, resplendiront alors avec avantage et d'une manière véritablement artistique.
C'est ainsi, du moins, que procède M. Durand-Leriche, l'un de nos fabricants les plus en vue, 5, rue de l'Echelle, à Paris, et que nous trouvons précisément à Liège, dans cette classe 95, où ,sa vitrine était une des plus belles et des. plus remarquées.
Joaillier, bijoutier, orfèvre, M. Durand-Leriche, dont la maison compte parmi les plus anciennes et les plus sérieuses de Paris, puisqu'elle a été fondée en 1835, et s'est toujours continuée et agrandie de père en fils, nous présentait à Liège plusieurs créations, parmi lesquelles les visiteurs ne se lassaient pas d'admirer :
Un grand nœud dentelle, tout en brillants,. de l'allure la plus gracieuse ;
Un fort beau diadème, touffu et riche, et, cependant, étonnamment léger de dessin
Une grande libellule en brillants et émeraudes, d'un éclat superbe ;
Mais, par-dessus tout le reste, il convient de mettre les deux grandes fleurs d'orchidées en. brillants, ainsi que le ravissant bouquet de violettes en diamants, qui ont retenu l'admiration de la princesse Clémentine et qui sont de superbes joyaux, d'une finesse de travail exquise..
En somme, tous les bijoux exposés ont réellement étonné par leur originalité, le bon goût de leur composition et l'intelligence avec laquelle l'artiste a su ménager à chaque pierre la place qui était la plus favorable au développement de ses feux. A dessein, n'étant qu'un profane, nous ne parlons ici que de la composition des joyaux et ne disons rien de la taille des pierres, de la fabrication des montures, parties du travail qui, chez MI. Durand-Leriche, sont toutes aussi exécutées de main de maître". (dans le Panthéon de l'Industrie)
La Maison Aguttes https://www.aguttes.com/ a revendu cette broche : Broche "insecte" en or jaune et argent sertie de diamants de taille ancienne sur tout le corps, au centre ornée d'un rubis ovale et retenant dans ses pattes avant une petite perle grise. Dans un écrin en forme de la maison DURAND LERICHE Début XIXème Poids brut: 22, 68 gr...
Pourtant Durand-Leriche fabrique des pièces importantes, témoin ce diadème revendu par la maison Sotheby's qui le date de 1874
De conception de feuillage, composé de sept épis détachables de motifs de blé et de tête de fleur, chacun serti de diamants rose, coupe circulaire, en forme de coussin et rose, longueur environ 280 mm, broche, ferrures pour cheveux et un crochet pendentif, étui ajusté estampillé Mon Leriche Durand Succ.
Anciennement dans la collection de Mathilde von Württemberg, de la princesse von Urach, de la comtesse de Württemberg (1854-1907), fille de Théodolinde de Beauharnais, princesse de Leuchtenberg (1814-1857), et de Wilhelm von Württemberg, comte de Württemberg, prince von Urach ( 1810-1869),
Grâce à la maison Sotheby's je m aperçois que le nom devrait être dans l ordre Leriche-Durand, car j apprends ainsi que Mr Durand est le successeur de Leriche.
J ai écrit que Vever n'en parle pas , mais dans le livre de Willa Silverman, sur les cahiers rédigés par Vever en 1898, au 27 janvier 1898 je lis
" Le soir chez Marguery, c'est le banquet que m offrent les membres de la corporation avec lesquels je suis en relations amicales et dans la liste des membres de la BJO tous engagés comme Vever dans les préparatifs de l Exposition Universelle de 1900 à Paris, figure Ernest Durand-Leriche.
Dîner chez les Massin, 25 couverts. C'est pour rendre le dîner de
noce des jeunes Sébastien. Très beau service, fleurs épatantes, au
centre de la table une glace entourée d'œillets rouges et de verdure,
avec une grande anse en roses jaunes, et, à chaque extrémité une
profusion de fleurs, pivoines, branches de cerisiers en fleurs etc. Vers
les bouts de la table des gerbes de tulipes multicolores et des brins
d'avoine - Sur la nappe des guirlandes de marguerites jaunes et de
petites feuilles vertes. C'est ravissant - le centre avait environ 2'” de
long - Bon dîner, barbue, poularde, canards exquis, asperges magni-
fiques, œufs de foie gras, etc. Convives : les Darche, les Picard, les
Sébastien, Collet, Thomas, etc. Je suis entre Mme Collet et Mme Thomas
une femme superbe et sculpturale. Après dîner, musique, chant par
Mme Massin, Mm Thomas (Toi qui connais les Hussards de la garde),
d'autres dames (La Traviata, Vénus, etc.). Puis, parodie du << Songe
d'Athalie ›› par un Mr Lagrange du Grand-Guignol, ancien apprenti de
Mr Massin. Charles Massin (chouchoute) joue ensuite avec M” Lagrange
une petite pièce en un acte de Courteline titre : M' Badinlgs - très
amusant et bien joué * Deux messieurs font ensuite une conférence
à deux. C'est un peu long - Enfin nous rentrons tard et contents de
notre soirée. Durand-Leriche et d'autres invités étaient venus le soir
en cure-dent.
FALGUIÈRES
Boucle, Oeillets stylisés : ors de couleur.
Pendant Vague: tête carnée onyx sculpté à chevelure d'algues en or ciselé; écume cn brillants, chardons de mer d'or ciselé, perle.
Pendant, Arum : fleurs en brillants, et feuilles d`or ciselé.
Peigne : d`or ciselé sur fund d'écaille repercé à jour.
Coulant de chaîne, Mimosa : d`or ciselé deux tons, avec
pendant Opale.
Pendant, vase émeraude, avec anémone d'émail sur platine.
Des oeuvres de Falguieres présentées a l expo universelle de 1900, et....regardez en haut à gauche
Je reprendrai la citation de Vivienne Becker (l historienne de la Joaillerie que j' admire beaucoup pour son travail) de Gabriel Mourey qui déclara en 1902
"Depuis la libre expansion du mouvement moderne, les bijoux sont devenus une sorte d hommage passionné déposé par les hommes d'aujourd'hui au pied de l'éternel féminin"
Deux des bijoux qui figurent sur cette planche de l exposition universelle de 1900, consacrée à Falguiere par Georges Meusnier ont été revendus depuis nous permettant de les découvrir en couleur
La Maison Skinner de Boston (USA) a revendu ce rare bijou de Gabriel Falguière : « Fécondité » de Gabriel Falguière, en or jaune, émail, diamants et perles fines. . Photo : SkinnerLot 232
Revendue par Christie's: Pendentif en or, diamants, émail et opale. Il date de 1900. Falguières a montré un grand talent en exécutant le mouvement de la chevelure avec des fils ronds en or.
C'est la planche consacrée a Falize Lucien
FALIZE frères.
Boucle de ceinture travail de bijouterie, décor de muguets.
Bracelet or repercé et ciselé, émail translucide, maillons souples.
Èpingle de coiffure : bijouterie d'or, gravure et émail translucide; décor d'iris
Pendant de col. Diane de Poitiers: en or avec émaïl translucide, pampille perle, type Renaissance française.
Médaillon de Jean Garnier.
Peigne. en 0r ciselé et émaillé ; décor de dyclitras.
En Art Nouveau , le thème de la femme fut très privilegié
Si l histoire des Falize vous interesse , je leur ai consacré un article:
René FOY -
1 et 3.Pendants Roses et Anémones: fleurs en brillants, feuillages d`émaux translucides, verts deux tons, perles diamants, opales et chrysopales.
2. Peigne, fleurs de pommier pétales en brillants, cœurs en saphirs jaunes, feuillages en émail sur or, tons naturels.
René FOY
Pendant, Femme aux Iris :En ivoire sculpté serti de diamants
avec chevelure brillants et saphirs
Peigne, Clématites blanches : d`émail translucide, tons naturels.
Pendant Oeillets: d`or et d'émail, l'un rose, et l'autre brun, diamants.
Cachet, Fíllette aux Pavots : figurine en ivoire sculpté avec jupe d'émaux translucides cloisonnés d'or
Plaque de collier, Glycines : émail sur or tons naturels et feuillages en brillants.
A propos de René Foy et d autres exposants de L exposition Universelle de 1900, la Revue de la Bijouterie Joaillerie ecrivit
MM. G.-Roger Sandoz et René Foy occupent des emplacements composés de salons, formant l'entrée de l'exposition française. La charmante décoration de ces salons séduit d'autant plus que les vitrines qui les entourent sont garnies de pièces intéressantes. On avait laissé à ces deux hommes de goût la liberté d'organiser comme ils l'entendraient leur installation ; ils l'ont fait l'un et l'autre dans un ordre d'idées très personnel.
C'est dans une attirante symphonie chêne et vert pâle que M. G.-Roger Sandoz nous montre des pièces de bijouterie et d'orfèvrerie, des joyaux, des objets d'art aussi nombreux que variés, tous d'un goût exquis et d'une exécution parfaite. Quelques critiques pourraient bien être formulées au sujet de certaines pièces un peu lourdes d'apparence mais, en vérité, l'ensemble est d'une réelle beauté artistique.
M. René Foy a voulu un cadre absolument style moderne; son salon est en harmonie avec les objets qu'il expose : boiseries, vitrines, meubles, sont laqués blanc; sur le bleu pâle des tentures et de la gaînerie se détache une frise au pochoir composée de cyclamens d'une tonalité plus claire. Parmi les pièces exposées, qui étonnent toujours quand elles ne charment pas, je remarque un diadème d'une grande légèreté fait de guirlandes de violettes blanches, en cornaline sculptée, dont les coeurs sont formés de brillants ; cela m'a paru simple et poétique.
A noter aussi, dans le salon de M. René Foy, des essais nouveaux de grès de grand feu, dont les formes et les émaux se marient avec les montures de belle orfèvrerie qui les accompagnent. Une coupe vigne vierge, un petit vase graines de sycomore, etc., sont particulièrement jolis.
Au centre de cette section, je remarque la vitrine de M. Louis Aucoc, qui expose de très intéressantes pièces de cette fine joaillerie que l'on admire toujours avec plaisir. Je m'arrête particulièrement devant une broche pouvant servir de pendant, composée de deux oiseaux sertis de brillants et d'émeraudes; le plumage est traité d'une façon gracieuse légère ; je préfère incontestablement ces modèles de joaillerie, qui sont d'une exécution irréprochable, à son art nouveau manquant peut-être, à mon avis, de simplicité.
A côté de M. L. Aucoc, voici M. Paul Templier. Ses bijoux et joyaux sont d'un travail très soigné et je constate avec la plus vive satisfaction ses progrès constants. Entre autres, je note quelques bagues et boucles, essais nouveaux et modernes auxquels je ne trouve pas une signification suffisamment apparente ; je leur reprocherai une tonalité uniforme et d'être un peu trop linéaires, malgré leurs autres qualités : le collaborateur, M. Théodore Lambert, se serait-il trop servi de son crayon d'architecte ?
Me voici devant la vitrine de M. Lucien Gaillard, un jeune maître qui a su joindre à l'art contemporain les dernières perfections industrielles. Il présente des pièces de bijouterie d'un très grand fini et d'une recherche de goût des plus appréciables; des pommes d'ombrelles dont les mélanges de bois, de métaux, d'ivoire, sont d'un bel effet décoratif. Fort intéressants aussi ces vases en fonte de fer, ornementés de métaux différents, où ce chercheur infatigable a su nous montrer des patines nouvelles de tons très harmonieux.
Mais voilà de ravissants émaux qui m'attirent. M. E. Feuillâtre, abandonnant la gainerie classique, a trouvé un arrangement des plus artistiques et très ingénieux pour exposer ses pièces au coloris si délicat, aux tons pâles et mats si précieux. M. Feuillâtre est un maître dans cet art si apprécié et si difficile de l'émail ; chacune de ses expositions offre aux visiteurs une surprise agréable et est pour lui l'occasion d'un nouveau succès. Parmi les plus jolis vases remarqués dans sa vitrine, deux méritent une mention toute spéciale ; c'est d'abord celui dont nous donnons la reproduction, d'un bleu pâle mat, sur lequel se détache une guirlande d'églantine en émail cloisonné et paillonné de tons roses : cette harmonie de bleu et de rose est exquise. Puis c'est un autre plus grand, dont la forme, rappelant le japonais, nous montre des retombées de faux ébénier jaune pâle, exécutées en cloisonné d'or sur un fond aubergine brillant. Je citerai encore une très jolie petite boîte formée par une tête de pavot sur laquelle se détache en repoussé une gracieuse plume de paon.
E. GODET
|. Broche Raisin sur fond d'émail translucide, les grappes sont en perles baroques avec feuilles en or ciselé; pampilles perles fines.
2.Broche Chardon : avec opales et diamants sur platine.
3. Boucle Chardon . argent ciselé, patine.
4. Broche Marguerite: en or ciselé et auréolée de marguerites, en émail avec diamants aux entre-deux.
5.Pendants de col, Le Printemps: or ciselé patine vieux vert, fleurs sertíes de rubis, d'émeraudes et de diamants.
6. Boucle, Fleurs de Soleil : d'or ciselé avec émaux opalins transparents;
C'est un pendentif en émail plique à jour à décor de coucher de soleil, le contour asymétrique est formé par un Iris en émail,un motif d'aile orné de diamants et une tête et un cou d'oiseau en or
Je ne connais pas Ernest Godet, il était installé 9 place des victoires a Paris en 1874 , il n'est pas cité par Vever, ( Vever dans le livre de Willa Z .Silverman cite bien a de nombreuses reprises Emile Godet, mais parce que c'était le notaire de Vever)
Vivienne Becker nous indique qu'il fut un joaillier et un artiste très influencé par MUCHA avec ses couleurs profondes et son usage fréquent du violet et du jaune
Poinçon de Ernest Godet a partir de 1884
E. GODET
Broche, Ia Musique : or ciselé. patine.
Broche, Sourire: tête email ton de chair transparent: cheveux d`émail chatain, émeraude au corsage.
Boucle, Coq írríté : argent patine.
Bague, Sainte Thérèse : or ciselé patine, aurèole sertie de diamants
Bague, le Sommeil : or ciselé patine.
Bague, le Baiser : or ciselé patine.
Boucle. Innocence : au lis d`argent ciselé patine.
Pendant, Tulipes : en or ciselé, fond d'émail translucide, tulipes en émail sur or, tons naturels, trèfles de perles fines: fronton serti de diamants : chaine d'or vert avec entre-deux émaillés.
Pendant, au Cygne _sur un fond cloísonné,d'email translucide l aile de l' oiseau est sertie de diamants, la tète et le cou en or ciselé, l`iris est d`émail, tons naturels la chaîne en or vert patiné.
Pourtant Emile Godet était déjà connu depuis les années 1870
Haas Neveux & Cie Montres d'Art
1. Le Réveil: Figurine: or mat : étoile et soleil platine et roses, fond terrestre émail mat; enroulements sinueux roses et diamants.
2. La Charmeuse de serpents .figurine en or mat ciselé: palmettes de la coilfure èmaul bleu, serpents or vert, brillant à la jonction des deux têtes ; enroulement de serpents; ors de couleur.
3. Fantaisie Ornementale: fond émail translucide bleu turquoise, pampilles perles, tète du haut auréolée de platine, tête du bas sur fond étoilé en or diamants et roses diamants.
4. Le Chardon: or gris jaune éteint, fleur or jaune.
5. Paon revêtu : revetement du paon émail bleu, duvet en brillants, ailes en émail, plumes tons naturels émail, pampille perle.
(3. Femmes à l'étoile :_figurines or deux tons, pampille perle, étoile en diamants.
C'est une maison qui fabriquait des montres dont des montres-bijoux
C'est donc une maison ancienne installée depuis longtemps sur Paris
Elle fabriqua aussi des montres a grandes complications comme celle ci dans les années 1900, revendue par Christie's
Haas Neveux & Cie.Une très belle et lourde boîte chasseur en or 18 carats à répétition minutes à quantième perpétuel à levier sans clé avec phases de lune, mouvement de qualité poinçon de Genève et coffret d'origine Signé Haas Neveux & Co., Genève, A-ne M-son B. Haas Jne., Haas Neveux & Cie Succ.s, Genève-Paris, no. 18'861, vers 1905 Mouvement: cal. 18 '', manuel, bijou au centre, estampillé du sceau du label de qualité de Genève, remontage en dent de loup, régulateur micrométrique col de cygne, répétition avec deux marteaux en acier poli sur deux timbres Cadran: cadran en émail blanc teinté avec chiffres arabes, extérieur échelle calibrée pour 300 unités, chiffres cinq minutes dorés, aiguilles Louis XV en or, signée Boîtier: quatre pièces, couvercle avant avec un fin monogramme en émail champlevé rouge et bleu translucide, glissière à répétition et bouton de chronographe dans le bracelet, cuve en or à charnière, 54 mm. diam., signé Avec: boite d'origine Haas Neveux & Cie et ressort de rechange.
Comment Haas poinçonnait-il en 1900 ? Je ne l’ai pas trouvé, ce poinçon date de 1913.
Arthur Jacquin
Bague, en or vert avec Opales
Boucle de ceinture avec, Libellule: En or sur argent martelé, rehaussé d'obsidiennes
Pendeloque, la Mer: ors de couleurs sur émail translucide, chaîne or et platine.
Bague, d'or rouge avec opale enchâssée dans le front du masque.
Bague, Fleur de Pois : ciselée or vert.
Georges-Arthur Jacquin était un artiste décorateur français (émailleur, céramiste et créateur de bijoux il a pratiqué aussi la gravure sur bois et la gravure à l'eau-forte). Il est également critique d'art vers 1896 et réside alors dans le 7e arrondissement rue du Général Bertrand.
Né le 20 janvier 1851 à Fère-Champenoise (Marne) et mort le 29 avril 1932 à Paris 6e.
Elève des peintres Foulongne, Gérôme et Harpignies.
J ai trouvé un passage le concernant dans la revue de la Bijouterie Joaillerie." il faut encore que je tienne le même langage à propos des photographies de M. Jacquin. Lui aussi est un artiste émérite et convaincu, d'un talent très personnel. J'avais beaucoup à louer sa boucle chardons, ses épingles monnaie-du-pape ou capillaire ; je me promettais aussi quelques légères critiques de profane, mais voilà, il me faut réserver mes observations, ne me croyant pas le droit de les formuler, puisque l'absence des objets ne permet pas le jugement du lecteur, qui est le souverain arbitre. La prochaine fois, M. Jacquin, donnez-nous de bonnes photographies.
"Nous retrouvons encore des algues, des crabes, des coquillages, des chauves-souris, des scarabées chez M. Arthur Jacquin, objets d'aspect lourd et monotone, auxquels manque la finesse d'exécution et le raffinement, qui sont des qualités obligatoires pour des bijoux, bien qu'il y ait plus de recherche et d'originalité dans les bijoux de M. Jacquin que dans ceux de beaucoup d'autres exposants dont les oeuvres sont plus commerciales qu'artistiques."Revue de la bijouterie Joaillerie"
"Halte devant la vitrine de M. Arthur Jacquin. Son exposition présente me parait sensiblement supérieure à celle de l'an dernier, bien qu'il conçoive le bijou toujours un peu trop plat. Son pendentif, la Naissance de la perle, sa boucle d'argent émaillée, ses bagues sont dignes d'attirer l'attention et de la retenir. C'est l'avis de plusieurs visiteurs, qui examinent avec un intérêt visible l'oeuvre de cet excellent artiste." Revue de la Bijouterie Joaillerie 1901"
"Pourquoi, en dépit de l'art qui se dégage de la plupart de ses bijoux, demeurai-je froid quand même? Sans doute parce que nos goûts sont absolument différents et que nous n'envisageons pas le bijou de la même manière. Je crois que la mienne est la bonne, si je m'en tiens au sentiment de la plupart des femmes. Malgré les qualités incontestables de ses bijoux, ils sont, comme nous venons de le dire pour M. Jacquin, trop plats et de patine triste. Sont-ce là des parures des femmes, des ornements destinés à faire valoir la beauté et à s'harmoniser avec elle ? Les fragments de pintadine nacrée qui sont sertis dans les plaques et les pendants, sont impuissants, malgré leur jolie couleur irisée, à compenser la tristesse de
ces bijoux d'argent, gris et noir, aux émaux ternes. Je m'incline assurément devant la volonté de l'artiste, qui a ses raisons pour agir ainsi, mais je regrette ce parti pris, contre lequel j'ai entendu protester devant moi de jolies visiteuses.' Revue de la Bijouterie Joaillerie"
Marcel BING
1.Pendant Ibis: en or émaux opaques et translucides, pampilles
2.Broche Tête ivoire or, émail, opales
3. Pendant ; émaux translucides, perles et diamants
4_ pendant : or ciselé et émaux
5 petite glace: or ciselé et émaux, avec émeraude
6 Epingle de cravate en or ciselé et perle baroque
7 Pendant : en or ciselé le cygne est en émail sur or
8 Broche poissons : en or, émaillés en rose.
B. LALIQUE. - VEVER et GRASSET. - O. ROTY - L. RAULT
l. René Lalique - Collier en or ciselé, avec émaux bleus aux épis : brillants et perles.
2. O. Roty_ Bracelet: d'or ciselé.
3. L. Rault. _ .Broche 1 coquille figurine en relief
4. R.Lalique Fleur de pavot par émaux translucides cloísonnés or aux pétales : étamines, d'émail noir sur tiges or: pistil émail, tons naturels; dessus en diamants.
5, Vever et grasset -- Broche : téte ivoire à chevelure en or: au fond figure or, avec cheveux d'émail bleu profond : ornementation émaux et cabochons.
6. O. Roty. - Bracelet : d'or ciselé.
Roty (Louis Oscar) était né en 1846 mort à Paris le 23/03/1911
Le créateur le plus important dans le domaine des breloques, il a suivi les cours de Beaux arts en 1864 , étudia la sculpture et la peinture avec Dumont, passa trois ans à Rome apres avoir gagné le grand prix en 1889.
Chevalier de la légion d honneur en 1883 , devint professeur aux beaux arts de Paris puis président de l académie en 1897 Il est considéré comme le premier graveur de médailles.
Il est surtout connu pour la figure de sa Semeuse, utilisée en France sur les pièces de monnaie et les timbres postaux.
Bracelet du Centenaire de Rivaud et Roty
"D'ailleurs, Roty auquel s'adressaient plusieurs fabricants, se servait depuis longtemps du procédé de la réduction et exécuta ainsi, à l'occasion de l'Exposition de 1889 destinée à fêter le centième anniversaire de la Révolution Française, un bijou, un bracelet dit du Centenaire, que Charles Rivaud édita, comme il édita dans de charmantes montures de sa composition, des médailles de Dampt, la broche du « Souvenir » de Victor Prouvé et bien d'autres. Charles Rivaud est du reste un artiste, doublé d'un artisan, dont les productions sont pleines de recherche et d'originalité."(d'apres Vever)
Louis Rault
"Le Musée des Arts décoratifs possède, entre
autres œuvres de Rault, une branche d'éventail en or repoussé par lui ; le
Musée du Luxembourg lui acheta, en 1892, au Salon, une coquille d'or dans
laquelle une sirène lutine un crabe ; nous en connaissons un autre analogue,
sculptée dans un lingot massif d'or forgé, où Vénus, nonchalamment couchée,
joue avec un amour. Toutes ces pièces sont de véritables chefs-d’œuvre.
Plusieurs sont allées enrichir les belles collections de M. Corroyer, membre de
l'Institut, qui les prisait à l'égal de ses meilleures pièces anciennes. M.
Corroyer s'intéressait d'ailleurs vivement à toutes les manifestations de l'art
moderne ; architecte éminent, il ne dédaignait pas de mettre son talent et son
expérience à la disposition des orfèvres ou des bijoutiers à qui il fournissait
même parfois des dessins, et dont il n'accepta de construire l'Hôtel syndical,
rue de la Jussienne, qu'à titre gracieux. Il se plaisait aussi à. encourager,
par ses achats et par ses commandes', un grand nombre d'artistes contemporains
peu connus et peu fortunés. Bel exemple d'initiative. A donner à tant
d'amateurs qui ne veulent rien connaître en dehors de l’« ancien ».
A la suite de l'Exposition des Arts de la
Femme, les meilleurs ciseleurs de Paris, voulant rendre au talent de Rault un
hommage spontané, adressèrent une pétition au ministre de l'Instruction
publique pour lui faire décerner la croix de la Légion d'honneur. Cette
distinction lui fut donnée l'année suivante, après l'Exposition de Chicago." D'apres Henri Vever
Louis Rault, travailla pour Frédéric Boucheron et faisait partie des meilleurs artisans que Boucheron employa de 1868 à 1875, Louis Rault mourut en 1903
Marioton. Claudius
Pendant La Prairie le tout en or de couleurs ciselé patiné et décoré d'émail perles et forts diamants au faite et au pendant.
Médaille de L'Urbaine : frappée en argent et interprétée en broche.
Broche, Char de I'Amour :or repoussé, montée sur jaspe sanguin et perles fines.
Peigne, les Prunelles: écailles avec íncrustations d'or ciselé et de pierres, saphir mat et poli.
Peigne de jeune fille, les Lis: Argent ivoire et turquoise, et _ béryls aux stigmates.
Broche, Génie des Fleurs: or repoussé sur monture en lapis-lazulí.
Broche les Víolettes :en or ciselé.
Pendant de cou Symphorina; Deuillage et fleurs d`0rs de couleur, perles fines et corail rose.
Broche, Glycine : ors de couleur, émail et :diamants.
Claudius Marioton, pseudonyme de Claude Marioton, né le 2 février 1844 à Paris et mort dans la même ville le 26 avril 19191 est un sculpteur français.Ciseleur, il est créateur de bijoux et également de luminaires.
E.-V. MURET
I. Parure Algues marines: à transformations pour décolleté
en carré, tour de cou, diadème, pendant et traîne à la robe.
Algues naturelles en or ciselé. avec vésicules en chrysoprases baígnées, diamants jonquilles perles baroques.
2. Pendant, au Cygne: en or ciselé, ailes en èmail nacré sur corps et perles baroques.
3.Pendant Figurine :en or ciselé sur torse perles baroques
Muret est tres peu connu, pourtant il fabriqua des choses adorables comme ce collier
E MURET, Joaillier à Paris: jolie diadème à transformations en or et argent sertie de roses de diamants et diamants de taille ancienne, l'écrin composé de cinq éléments permettant un collier, une grande et une petite broche et un diadème 60,53g
Un Muret apparait dans les annuaires de 1837 comme joaillier, En 1842 il se trouve rue Tiquetonne, puis en 1848 Muret était installé au 19 rue Rambuteau. Par déduction ce doit être le père du joaillier qui travailla en 1900?
ORAZZI
1. Epíngle de Coiffure en argent ciselé et perles.
2. Pendant de cou .figurine d'argent ciselé et patiné.
3. Peigne, en argent ciselé.
4. Agrafe de manteau en argent ciselé et niellé, turquoise
5. Bague, en argent ciselé.
Le peigne qu on peut voir sur cette photographie de 1900 a été revendu en 2018 par la maison De Baecque,
Manuel ORAZI (1860-1934) pour LA MAISON MODERNE
La naïade et les méduses
Rare peigne d’époque Art Nouveau. La partie supérieure, recevant le décor dans le goût symboliste, exécuté en argent repoussé. Le peigne, à cinq dents, réalisé en corne blonde.
Vers 1900. Porte le poinçon de titre sur la partie en argent. H. 10 cm - L. 11 cm
Bibliographie :
Modern design in jewellery and funs, spring 1902 - Introduction de Gabriel Mourey, éditions Charles Holme, office of the Studio, London, Paris, New York. Notre peigne ou un modèle identique reproduit planche 29.
Cette affiche de la maison moderne a été réalisée par Manuel Orazzi, l auteur de l affiche dessina des bijoux d une étrangeté organique critiquée par certains comme une extravagance.
Historique :
Le magasin La Maison Moderne, dont l’intérieur et la façade furent dessinés par Henry Van de Velde, avait pour but de concurrencer la boutique de l’Art Nouveau Bing en ciblant une clientèle plus jeune. Elle ouvrit ses portes en 1899 et prit le parti de présenter des œuvres d’artistes considérés à l’avant-garde, on comptait parmi ses protégés : Maurice Dufrène, Félix Aubert, Maurice Biais, Abel Landry, Paul Follot, Pierre Selmersheim, Blanche Oby-Robin et bien sûr Manuel Orazi et Henry van de Velde.
P. TEMPLIER
1. Broche brillants et émeraude sur ornementation de pur style moderne.
2. Pendant de col, Tigre : en opale scuIptée, vignes et bacchantes en or ciselé
3. Pendant, aux Coqs : joaillerie brillants et topaze rose, petites perles.
4. Croissant en brillants: à l'oiseau d`or ciselé passant sous un nuage de cornaline.
Il y eut d'abord Charles Templier qui eut un fils qui lui succéda en 1885, Paul Templier, déclaré a l'état civil le le 17 avril 1860 comme , Jean Paul TEMPLIER. Comme son père il était bijoutier et même Joaillier. 1885 A la mort de Charles, Paul Templier, son fils, prend en charge le fonctionnement des ateliers. Il est le père de Raymond Templier.
Il était installé au 3 place des victoires a Paris, il fut une personnalité importante de la profession et eut de grandes fonctions dans nos métiers.
Il fut l un des premiers à utiliser le platine à la place de l'argent.
RAMBAUD-FURCY
Epingle de coiffure 'aux Bluets .' en ors jaune et vert, émaux tons naturels
Pendant Campanule : argent vieux tons fleur oxydée.
Peigne, Anémone :Ors de couleur.
Boucle, Aíglon : or deux tons.
Plaque de cou Anémones : or et diamants
Broche au Lys en or ciselé
Broche, Chrysanthèmes :or deux tons.
Agrafe de manteau: Glaieuls de Colleville: argent oxydé émaillé tons naturels
Cité de nombreuses fois dans la presse sans (apparemment) qu'un article de fond lui soit consacré
Grand diadème Joaillerie en diamants et émeraudes
Broche Joaillerie Diamants et perles
1882 dans le journal "Beaumarchais" journal satirique et économique.
"Vendredi. Au Palais-Royal, devant la vitrine du bijoutier Sandoz, une apprentie de seize à dix-sept ans, au nez retroussé, aux « nichons » artificiellement grossis, contemple les parures avec des yeux aussi luisants que les bijoux. un vieux monsieur qui sort du bouillon Duval - lecteur de Don Fabrice, s'arrête derrière elle "Ah ! si j'étais encore riche, ce que je t'en paierais du vice, ma fille"
Grande famille de bijoutiers joailliers français sur lesquels j ai écrit un article
Gustave Roger Sandoz est le père de Gérard Sandoz, Gustave Roger était Bijoutier et Horloger
Vever a moins connu son fils Gérard mais il a écrit ceci a propos de Gustave Roger Sandoz
Son fils, Gustave-Roger Sandoz (1867), est le digne héritier des éminentes qualités de son père; il lui a succédé en 1891
En 1895, il transféra rue Royale ses magasins, désormais plus spécialement consacrés à la joaillerie. Il ne quitta pas le vieux Palais auquel s'était tant intéressé. son père sans avoir écrit, en collaboration avec Victor Champier, un ouvrage apprécié, le Palais - Royal, édité par la Société de propagation des Livres d'art.
Membre du jury à l'Exposition de 1900. G.-Roger Sandoz a brillamment soutenu la réputation de sa maison en exposant des pièces de joaillerie et de bijouterie très remarquées, ainsi que des objets d'art très intéressants :
Photographie extraite de mon article de Gustave Roger Sandoz
Gustave-Roger SANDOZ
1. Pendant de col et collier, Feuille de marronníer : ors de couleurs, ciselés, avec cabochons et grosse émeraude gravés.
2. Pendant de col, Iris : Opale, brillants, émaux translucides.
3. Broche, Digitales : d`or ciselé avec rubis Cabochons.
4. Pendant de col, Serpent: d'ors ciselés et émaillés, avec Opale.
5. Face a main,Oeillets: en or ciselé et émaillé.
6 ; Loupe Oeillets en ors ciselé et émaillés
Henri Auguste SOLIÉ
1. Boucle à Ia Loïe Fuller : figurine d`argent ciselé, flot de rubans, patine or vert.
2.Broche "le Printemps" : or ciselé.
3. Collier byzantin: buste de femme en or ciselé, avec pavots émaillés à la chevelure, ornements pavés d`émeraudes.
4, 5, 6. Bagues en or ciselé et diamants
Un des grands joailliers à adopter le genre Art nouveau, Henri-Auguste Solié avait son atelier installé au 75 rue de Faubourg-Saint-Honoré à Paris, utilisant les thèmes organiques du mouvement et les fusionnant avec la forme féminine. Il expose à l'Exposition Internationale de Paris de 1900 où il présente une boucle inspirée de la danse de Loïe Fuller avec des rubans drapés illustrant la fluidité du mouvement.
Mais on sait peu de choses sur lui, il est cité dans le Vever mais rien de précis sur sa carriere.
J ai pu trouver son mariage, le 2 avril 1890 mais sinon!!!
C'est pourtant un artiste joaillier attachant
Henri Auguste SOLIÉ
1. Collier, La Parisienne: tête or ciselé, auréolée sur fond de mosaïque 0pale avec diamants. Le collier est en or en fil tourné.
2. Boutons de manchettes, Mascarons : têtes grimaçantes en Or ciselé.
3. Pendant de col, Sirène: Figurine en or ciselé, avec chevelure ondoyante, et qui déferle le long du corps; diamants et perle..
Peu de documents sur lui, la revue de la Bijouterie Joaillerie de Aout 1900, indiquait
A côté d'une jolie boucle, un buste de femme à la coiffure ondoyante, et d'un pendant au milieu duquel rit une tête de faune, nous remarquons, dans l'exposition de M. Solié, un autre pendentif avec une petite tète de jeune fille respirant une fleur ; c'est un joli sujet gracieux et agréable. Peut-être le bouquet de feuillage alourdit-il un peu la finesse de la figure, mais, au demeurant, l'ensemble est attrayant.
Très beau bijou d'Auguste Solié revendu par Sotheby's
Le pendentif représente une femme prise dans une toile d'araignée sertie d'opales polies, de diamants taille circulaire et rose, signé Solié, numéroté, poinçons d'état français, raccord de broche détachable; accompagné d'un collier à maillons fantaisie rehaussé d'émail plique-à-jour, de saphirs cabochons et de rubis et de perles d'opale polie, longueur environ 700 mm, se sépare en deux colliers plus courts, chaque longueur environ 360 mm, marques de dosage français.
Merveilleux bijou d'Henri Auguste Solié revendu par la Galerie Tadéma de Londres
Or, émail et perle
H 3,40 cm (1,34 pouces) | L 3,80 cm (1,50 pouces)
Littérature:Une Belle Broche Sirène Mélusine (double queue) attribuée à Henri-Auguste Solié
illustrée dans notre prochain livre:
Beatriz Chadour-Sampson & Sonya Newell-Smith, Tadema Gallery London Jewellery from the 1860s to 1960, Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart 2021, p. 221
Maker & Muse Women and the Early Twentieth Century Art Jewelry, The Richard H. Driehaus Museum, 2015, illustré: p. 19
Collections: acquises par le Richard H. Driehaus Museum, Chicago
La Galerie Louis Wine dans l'Ontario , VENDU
Collier Pendentif Art Nouveau Français 18K, Perle et Diamant, Paris C. 1900 par Henri-Auguste Solie. Le Pendentif représentant une tête de femme à la manière de Loie Fuller; avec une petite étoile sertie de diamants sur la tête, une seule goutte de perle, une chaîne étroite en or et en perles naturelles. Poids total de l'article: - 5,50 g. Longueur totale: - 19 ins. HENRI-AUGUST SOLIE était un joaillier parisien connu pour son utilisation de motifs féminins. Pour l'Exposition Internationale de Paris de 1900, il réalise une boucle Loie Fuller incorporant des rubans drapés et montrant beaucoup de mouvement. Pour des illustrations de son travail, voir "Les Salons de Paris 1895-1914 Bijouterie II Les Créateurs" Pages 220-221. En 1892, Loie Fuller aux Follies Bergère connaît un succès spectaculaire avec les lumières et les miroirs et Fuller devie l'inspiration de nombreux sculpteurs.
VEVER
1. Peigne, au Chardon : feuilles émail vert translucide, sur Or.
2. Peigne, Cyclamens émaux translucides, nervures en or fin incrustations d'Opale feuilles et peigne en ivoire.
3. Peigne, Gui : or émaillé avec grains perles fines peigne en corne naturelle
Si vous aimez les bijoux vous connaissez tous Henri Vever, juste pour rappeler que
Henri Jean Baptiste Eugène Vever est né à Metz (Lorraine) le 16 octobre 1854 et mort en décembre 1954 à Noyers (Eure) est un joaillier, écrivain et collectionneur d'art français, rattaché au courant de l'Art nouveau. Il est aussi un bibliophile renommé et l'un des principaux collectionneurs d'œuvres d'art japonais d'avant guerre.
\FEVER
1. Grand pendentif "Ancolies" à feuilles en émaux translucides, fleurs et ornements en diamants; au centre. gros diamant de couleur rose vif.
2 Pendant Bretonne de face : figure ivoire sculpté, coques,de la coiffure et collerette brillants; les cheveux le corsage émaíllés, grosse pampille de corail.
3. Pendant, Vague et Sirène: les figures d'or ciselé glacé; d'émai| semi transparent, la vague en émaux translucides.Au centre une perle; l'ecume en diamants
4. Pendant, Sylvia : la tete, le buste et les bras en agate sculptés: les ailes en émaux verts translucides et diamants, le corsage en brillants, deux rubis poires. La robe est d'émail jaune
et noir sur or.
5. Pendant. Bretonne de profil: téte et cheveux or glacé d'èmaíl légèrement dépolí, coiffure et rubans d'opales bleues encadrées de brillants; les genets du fond émail tons naturels.
Tous ces bijoux sont connus , vendus et revendus, collectionnés par les musées juste deux exemples ci-dessous pour vous montrer les couleurs
Albert VIGAN (Collaborateur J.Cherrier)
_ Plaque de ceinture:, Paysage d'automne: "ciel d'émail semi" translucide, bleu gris dégradé au jaune avec 'taches rouges, arbres et verdure émaillée sobrement de tons harmoniques; l`écu est en émail translucide avec reflets des arbres de la berge et du ciel : le cadre est d'or vert.
. Bague or ciselé.
_Peigne émail Víolettes : sur fond d'émail mat réséda, le cadre est d'or vert, violettes et feuillages d'or ciselé et de couleurs appropriées.
_ Bague, Astarté: personnage d'omphale inspiré de l'opera de Xavier Leroux: téte du lion ciselée et émaillée en roux, cheveux de teinte cuivre, fleurettes en bleu clair; le buste est en or vert mat: à la gorge, un diamant.
_ Pendant: le Somrneil: l'étoile est en émail semi-translucide, pavots d'émail rouge violacé, feuillages en vert roux; les cheveux de ton cuivre, avec semis de diamants aux étoiles et parmi les cheveux.
_ Plaque de ceinture Aurore sur fond d'émail, les rayons sont en or vert, et les étoiles d'argent, le coq d'or ciselé et patiné.
. Bague, Cygne: le ciel est d'opale; le cygne, émaillé en bleu; l'eau d'émail translucide les fleurs en ors de couleur et patinés.
_ Barrette de cou. Plumes de paon , le Cadre est en or vert, dont les têtes des paons en or jauni, les plumes en ors de couleurs, à tons vert jaune et rouge aux pointes et aux nervures, Les yeux émaillés en bleu vert sur paillons : fond d`émail réseda.
En 1904
Rien dans la plupart des livres existants sur ce joaillier que je trouve de par son oeuvre tres attrayant.
Je remarque qu'en 1900 Georges Meusnier notait sous sa photo que le collaborateur de Albert Vigan était J.Cherrier
Dans la revue de la Bijouterie Joaillerie , j ai trouvé un passage intéressant au sujet du peigne aux Violettes
Le peigne aux violettes de M. J. Cherrier est assez gracieux; la bague Astarté qu'il a exécutée pour Mme Héglon est élégante.
Marie-Antoinette Willemsen dite Meyrianne Héglon (21 juin 1867 à Bruxelles - 11 janvier 1942 à Bruxelles) est une artiste lyrique belge d'origine danoise. Après son mariage avec le compositeur Xavier Leroux, elle est connue sous le nom de Madame Héglon-Leroux.
Dans la revue de la Bijouterie Joaillerie, le peigne de Vigan mais noté Cherrier:
"Peigne émail Víolettes : sur fond d'émail mat réséda, le cadre est d'or vert, violettes et feuillages d'or ciselé et de couleurs appropriées." En effet comme il est écrit plus haut par Georges Meusnier, Cherrier était un collaborateur de Vigan.
Pièce de 1900 parue dans la presse de l'époque, il semble que Albert Vigan ait réalisé plusieurs versions
Comme celle-ci: ou ne figure plus le Cygne, ni des fleurs flottant sur la rivière
Il a été vendu sur le site 1stdibs, avec cette définition:
Une plaque de collier Art Nouveau en or et argent et émail plique-à-jour par Albert Vigan. La plaque de collier incurvée est conçue représentant une rive mystérieuse de la rivière avec de l'eau émaillée plique-à-jour ondulée reflétant les arbres sans feuilles. Similaire photographié dans Les Salons de Paris 1895-1914, The Designers LZ, par Alistair Duncan, Antique Collectors Club, 1994, page 270. Vers 1900. Signé, poinçon de fabricant "Vigan" AV, marque française de contrôle
Ces bagues sont de Albert Le Vigan
L étude de Pierre Bergé a revendu cette broche pendentif de Albert Vigan en or et diamants
Deux moineaux se disputent deux baies rouges. L'une des pierres est sertie dans les griffes, l'autre semble tomber. Belle transparence de la corne claire. Signé Albert Vigan,
http://creative-museum.com/
Alphonse Auger
Alphonse Auger
Les libellulles de Alphonse Auger sont célèbres bien qu' il ne soit pas le seul, tel Philippe Wolfers, a célébrer ce thème animalier. Après s'être associé avec Gabriel Falguières puis Gueret son fils Georges lui succèdera en 1900 , La maison Auger fabriqua non seulement des bijoux, mais aussi des trophées, des épées, a retrouver dans mon article.
Diamants pierres de couleur, plique à jour de Alphonse Auger en 1900
Louis Aucoc
Ci dessous, c'est une broche revendue par la maison Christie's et là nous somme à peu près sur de la date, car en 1899 , Vever l'a présentée dans le journal de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie, nous pouvons noter aussi que le motif en or est un bas relief de Edmond Becker
Son poinçon
| orfèvre |
auteur | Aucoc, Louis |
patronyme(s) | Aucoc |
prénom (état civil) | Louis |
variantes | (fils) |
profession | Fabricant bijoutier |
initiales | L.A. |
symboles | un loup, passant tête à gauche |
n° de garantie | A8866 |
n° de préfecture | pas de numéro |
date d'insculpation | 12 janvier 1877 |
| Paris |
Broche en or qui peut être aussi portée en pendentif, comprenant l’image gravée d’un jeune coq, plein de vie, avec une barrière (ou une palissade) au milieu de feuilles et de fleurs. Les feuilles sont rendues avec des couleurs très réalistes, et le bord porte des clous décoratifs en diamants. Un diamant est serti au sommet de la cage et une perle de belle taille est suspendue à la base à une minuscule rose.
Le jeune coq est représenté sur un fond de plique-à-jour figurant un paysage dans les bruns et verts L’écrin original en cuir porte l’adresse L. Aucoc Fils, rue du quatre Septembre, Paris, imprimée sur le satin du couvercle.
Aucoc 1900 dans l excellent livre de Vivienne Becker
1900 Aucoc
A l'exposition universelle de 1900, le Pavillon de la Bijouterie
Artiste inconnu de 1900
Bréant et Coulbaux
Je sais peu de choses d 'eux:
En 1884 Bréant était installé à Ville d'Avray un certain Leclercq lui a vendu son fond du 18 rue de la Paix , plus tard il déménagera au 12 rue de la Paix
un entrefilet dans la presse:
Le conseil municipal vient de voter une subvention de 5,000 francs à la Société maternelle parisienne, dont Mme G. Charpentier est présidente.
Les résultats obtenus par cette œuvre sont tels que l'on refuse tous les jours des enfants faute de place.
C'est pourquoi le ministre de l'intérieur vient d'autoriser cette société à faire une loterie de cinquante mille billets à un franc dont le produit servira à construire des pavillons.
Le gros lot est un objet en diamants de trois mille francs, remboursable à deux mille cinq cents francs et qu'on pourra voir exposé chez MM. Bréant et Coulbaux, 12, rue de la Paix, à partir du 25 décembre, 'La petite Presse de 1891"
L'excellente Galerie Tadéma de Londres a revendu ce pendentif
Perles, diamants, saphirs
Médaille d'or à l exposition universelle de 1889
Dans le journal "le Rappel" de 1891 il est installé au 12 rue de la paix
En 1901 dans le journal Art et Décoration. Le modèle était de Georges Le Turcq.
"MM. Bréant et Coulbaux ont édité quatre modèles de cannes tout à fait intéressants pour la variété d'imagination et les sérieuses recherches d'adaptation qu'ils manifestent. On y observe ce souci des formes repliées sur elles-mêmes, que nous avons recommandées. Le pommeau de canne formé de trois flamants entourant un cabochon de pierre est à cet égard assez significatif : les ailes et les cous des oiseaux s'enlacent et se nouent, de manière à former en vérité une couronne ininterrompue, aux flexions souples. Même dans cette gueule de serpent, férocement ouverte, qui surmonte une autre canne, les crocs restent émoussés et poursuivent sans aspérité le modelé général"
Maitre Chayette-Cheval a revendu cette pièce un Fume-cigarette en quartz rose et monture en pomponne. Joint un porte- stylo en nacre et pomponne.
Antoine Bricteux:
Ce joaillier a beaucoup fabriqué de 1882 à 1927, et pourtant peu de bijoux de lui sont connus, et peu de pièces apparaissent sur le Marché
J ai sélectionné des bijoux fabriqués en 1900.
Pour une autre boucle conçue par Landois pour Bricteux en 1899, voir Vever 1908-12 (111, p. 638) (Charlotte Gere)
Supplément à la publication au catalogue:
L’adresse de la société était le 29, rue des Petits-Champs, à Paris. (Charlotte Gere)
Voir «La Belle époque des bijoux français de 1850 à 1910», Londres 1990, la traduction anglaise du catalogue de l'exposition de 1989: «Pariser Schmuck vom Kaiserreich zur Belle Epoque», Munich, Bayerisches Nationalmuseum, Cat no 155.
Celle ci diffère légèrement, mais le British Muséum ou elle est exposée cite:
Boucle de ceinture en or tricolore coulée et ciselée sous la forme d'une femme debout avec des draperies fluides touchant une tête de lion. Marque de garantie et marque du fabricant.
Bague Art Nouveau Floral Or et émail plique-a-jour Longueur: 2,5 cm Largeur: 2 cm (Longueur: 0,9 po) Galerie Tadéma
Henri Ernest Dabault:
Henri Ernest Marie Dabault, né à Marsais le 4 juillet 1858 et mort à Paris le 29 décembre 1935, est un peintre, bijoutier et joaillier français. Dabault a dessiné beaucoup de bijoux mais il était surtout un peintre.
Joaillier très imaginatif, il travaillait l'or et l argent en utilisant des thèmes symboliques et romantiques
Peut être son ouvrage le plus connu, "Le Baiser aux Serpents: Cette jeune femme coiffée d' un curieux chapeau, tend les lèvres à l un des deux serpents qui lui enserrent le buste et la chevelure, le torse stylisé évoque la danse et se termine en enroulement. Il est recouvert d une sorte de pelage soyeux.
Charles Van Lerberghe dans sa "Chanson d'ève " ècrivait.
Sois absous par ma bouche
De toute trahison
Mon beau serpent, et glisse
En paix, comme un rayon,
Parmi ces roses
Je trouve ce bijou très typique de l année 1900, il est en argent ciselé, deux cabochons de corail sertis, opales, émail champlevérendu brillant par endroits par une couche générale d'émail transparent; incrustations de petites émeraudes et de brillants taillés en roses.Signé et date gravée 1901.
M. Dabault est un artiste plein de fantaisie qui a beaucoup d'imagination, et ses recherches sont intéressantes malgré leurs défauts. Sans doute ses agencements sont un peu compliqués ou bizarres, et je n'aime guère le bijou où se voit une femme qu'un serpent vient baiser sur les lèvres, il est trop grand, trop lourd, et manque de parti pris et de lignes générales, je lui préfère de beaucoup cette femme échevelée qui forme un « pendentif de col » très original, en or patiné, avec des perles, du corail et comme des ailes en émail translucide. Il en est de même de la boucle un peu étrange représentant une sorte de Léda-Chimère avec des tons d'argent et d'or usé très réussis. La Magicienne avec son hennin d'opale, la bague Phoebé dominant le Sommeil sont à signaler. Mais la boucle de ceinture où une femme allonge et replie un bras démesuré me paraît une erreur de goût, d'autant plus regrettable que nombre d'autres compositions curieuses et intéressantes dénotent chez M. Dabault un tempérament et des tendances bien personnelles.
J.-L. BERTRAND
La revue de la BJO, a propos de l expo de 1900, publiait cette photo d une agrafe de Dabault en 1901
La galerie Tadéma a revendu cette bague de Dabault qui fut exposée à l'exposition universelle de 1900, un très beau saphir elle représente Zeus et Héra.
Les Enluminures: les anneaux du monde, Beatriz Chadour-Sampson et Sandra Hindman, l ont citée en 2016 illustré page 215
L allegorie de la fortune par Dabault
Dans la Revue de la Bijouterie Joaillerie en 1901
Les deux bijoux qui suivent appartiennent au musée de Nemours et au Petit Palais à Paris
1906 Nymphe et Faune broche curieusement éxécutée en laiton
Pendentif Dabault au Musée du petit palais Paris, en jade et or
Homme aux multiples facettes (joaillier, peintre, décorateur), Dabault est formé chez le peintre et sculpteur Carolus-Duran (1837-1917) ainsi que chez le sculpteur Claudius Marioton (1844-1913). Son activité de peintre est attestée dès 1882, année au cours de laquelle il reçoit une médaille de bronze à une exposition se déroulant à Niort, sa ville natale.
Son activité de joaillier est confirmée par une médaille d’argent à l’Exposition universelle de 1900. Il présente ensuite ses travaux aux Salons de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1901 et 1902. La même année, Dabault expose au Salon des artistes français « une vitrine contenant des objets d’art en matières précieuses diverses ».
Sa production de bijoux Art Nouveau est connue au travers d’un corpus d’une vingtaine de pièces de mode féminine mais également masculine. Une dizaine de bijoux est conservée dans des collections particulières alors que vingt-sept bijoux ont été légués par sa veuve, le 25 février 1944, au Château-Musée de Nemours et au Petit Palais. Il faut considérer cette production comme des « bijoux d’art », d’après les propres termes employés par Madame Dabault dans son testament. En effet, ceux-ci sont essentiellement composés d’or, d’argent, de pierres précieuses ou semi-précieuses et sont représentatifs du goût des années 1900 tant du point de vue de leur motif d’inspiration que de leur technique Texte du musée de Nemours
Cette broche n'est pas intéressante pour les matières , mais pour sa ligne et son dessin, elle a été léguée par madame Dabault en 1945 au musée du Petit Palais
Dabault, Henry Marie Ernest (Marsais, 04–07–1858 - Paris, 29–12–1935), bijoutier - Joaillier :La Magicienne (Titre attribué) Broche Argent, Pierre précieuse et pierre fine, Verre
Signature - Au revers : "E. Dabault" c'est la Représentation d'une femme au hénnin dite broche "Moyen Age"
L Gautrait en 1900
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