mardi 17 mars 2020

Bagues Religieuses: Papales, Cardinalices, Episcopales ....!

En or, en argent, en bronze .....Un anneau avait encore plus de valeur que dans l’Antiquité païenne, tant l’Église en a fait un symbole d’alliance indissoluble entre les deux conjoints.
C'est aux environs du VI ème siècle que la coutume de l'anneau a été instituée pour le mariage chrétien.
Lors de la cérémonie du Mariage Chrétien le prêtre les bénit et invite les époux à se les échanger en se jurant fidélité et amour.
Ce cérémonial ne valide pas le mariage, mais l 'anneau peut aussi être considéré comme ayant un caractère sacramentaire, à l’image de l’anneau du pêcheur reçu par le Pape au début de son pontificat ou de celui des religieux (cardinaux, évêques, sœurs…).



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Ce sujet est tellement varié qu il est difficile de le classer par dates où fonctions.
Les bagues religieuses pouvaient appartenir à des religieux ou des religieuses, mais aussi aux peuples des dieux, par exemple:




Bague "Rosaire" avec demies perles 1830 environ

Les bagues rosaires: Le rosaire, à l'origine, est une forme de dévotion mariale qui consiste à réciter trois chapelets, composés chacun de cinq dizaines de grains. Ces quinze dizaines permettent de méditer sur des « mystères » liés à Marie et à Jésus.




L une des plus belles (pour moi) bagues religieuses, elle est sculptée dans du corail,elle représente sur le haut (le chaton) le portrait du pape Urbain VIII  et sur les épaules (les cotés) les silhouettes des deux fondateurs de l église catholiques Saint Paul reconnaissable à son épée,  et Saint Pierre avec une clef, et portant deux bibles . 




A t elle été donnée à un pelerin? à un prélat de l église? C'était aussi des bagues (amulette) protégeant des pièges du diable.


Apres la révolution et ses excès, il y eut un retour à la religion.



Et  ce fut une période romantique, la mode des bijoux pieux, les bagues rosaires qu'on offrait à l occasion de la première communion, les bagues souvenir d'un lieu de pèlerinage, telle cette bague qui ressemble beaucoup a celle que Fossin
réalisa pour le Maréchal Lannes, duc de Montebello, aux environs de 1840. C'est une croix de Foi entourée par le serpent de la sagesse.
Ces bagues remplaçaient le chapelet, une espèce de chapelet portable.

Sur la croix : le Credo.
Sur les gros grains : le Notre Père (Pater Noster).
Sur les petits grains : le Je vous salue Marie (Ave Maria).
Sur le plus gros grain : le Salut, ô Reine (Salve Regina)
À la fin d'une dizaine : le Gloire au Père (Gloria Patri).



 Bague de Boemund Von Saarbrucken

Boemund von Saarbrücken († 10 février 1367 à Sarre ) de la famille alsacienne d'Ettendorf fut archevêque et électeur de Trèves de 1354 à 1362 sous le nom de Boemund II .

L ennui c'est que Diana Scarisbrick donne une autre version, d'après elle, ce serait la bague de l évèque Arnold II Von Isenburg décédé en 1259 trouvée dans sa tombe dans la Cathédrale  de Trèves. 
Le dessus est serti de Chrysophrase  tandis que le revers représente un portrait d' homme, niéllé.
Mais  il y aurait eu aussi, une bague semblable avec le portrait d'un évèque sur le revers appartenant au pape Boniface VIII.
De même que Grégoire VII, ce pontife voulait élever la puissance spirituelle au-dessus de la puissance temporelle, et prétendait disposer des trônes. Ce qui fait qu il eut beaucoup d'ennuis , en particulier avec Philippe Le Bel.




on peut voir sur ce portrait qu il avait des bagues à presque tous les doigts

Giuliano della Rovere, né le 5 décembre 1443 à Albisola près de Savone et mort à Rome dans la nuit du 20 au 21 février 1513, est un homme d'Église. Successivement évêque de Carpentras, Lausanne, Coutances, puis de Viviers et enfin archevêque d'Avignon, il fut élu pour devenir le 216e pape de l’Église catholique le 1er novembre 1503 sous le nom de Jules II (en latin Julius II),à la suite du conclave d'octobre 1503. Il conserve sa charge jusqu'à sa mort en 1513.
Préoccupé de l'équilibre des puissances en Italie, cet ambitieux chef d'État, plus séculier que religieux*, élimina tour à tour César Borgia, les Vénitiens puis les Français de la Romagne et du Milanais, accroissant simultanément le territoire des États pontificaux.





Une Bague Ecclésiastique, Or Jaune 18 Carats, Améthyste et Perles De Rocaille, Pouvant Appartenir À Antonio Ruiz-Cabal Y Rodríguez, Évêque De La Cathédrale De Pampelune, 1886-1899 Revendue par la maison Théodore Bruce en Australie


Antonio Ruiz-Cabal y Rodríguez fut évêque de Pampelune de 1886 à 1899. Il était docteur en théologie et parent du cardinal Romo, professeur et recteur du séminaire (1877-84) et docteur chanoine de Séville. Il devint évêque de Pampelune en 1886 et fut consacré à Madrid par le nonce Rampolla. On disait de lui qu'il était exemplaire dans sa conduite et qu'il était un travailleur extrêmement acharné. Il suit de près les vicissitudes du Vatican, consacrant une pastorale au Rerum Novarum de Léon XIII. Durant son évêché, quatorze couvents religieux furent fondés et huit dots annuelles pour mariage ou professions religieuses. Malade de diabète, il démissionna de l'Église en mourant peu de temps après et fut enterré dans la cathédrale de Séville.




C'est l anneau du Pape Sixte IV

Francesco della Rovere, né le 21 juillet 1414 à Celle Ligure, près de Savone, et mort le 12 août 1484 à Rome, devient le 212e pape de l’Église catholique le 25 août 1471 sous le nom de Sixte IV.



l'anneau pontifical de Sixte IV,  date du XV ème siècle. Sur un des cotés sont représentés Adam et Eve, chacun d'un coté de l'arbre de !a science défendu, 
au-dessus duquel les deux clefs de saint Pierre,sont croisées et surmontées d'une mitre aux fanons écartés. Le fond est occupé par un grainetis irrégulier.
Un pape étonnant et détonnant .....En 1476, il décrète à travers sa bulle de Salvater noster que les indulgences peuvent s'acheter pour réduire le temps de purgatoire. Il est ainsi à l'origine du commerce des indulgences dans l'Église de Rome.

Par ailleurs, il eut l'idée de taxer les prostituées et les prêtres concubinaires de Rome, ce qui rapporta au Saint-Siège chaque année près de 20 000 ducats (par les prostituées), soit des sommes considérables. N'étant pas parvenu à emprunter de l'argent aux Médicis qui lui sont opposés, le scandale des Pazzi qui le soutiennent éclate ; son neveu Raphaël est emprisonné quelque temps.
S'appuyant sur le théologien Balaeus du xvie siècle, Juan Antonio Llorente rapporte qu'il autorisa la sodomie durant les mois d'été à cause « de l'ardeur brûlante de cette saison »
En 1480, Sixte soutient la guerre de Venise contre Ferrare.
Il est inhumé dans la chapelle de la Conception de la basilique Saint-Pierre.




C'est le marteau du Camerlingue


L’anneau du pêcheur devait être brisé à la mort du Pape. Cette tâche revenait au cardinal camerlingue qui, devant tous les cardinaux, le brisait à coups de marteau. Cependant, la coutume a évolué et il est maintenant simplement rendu inutilisable. Ainsi, le pape émérite Benoît XVI ne le porte plus depuis sa renonciation, et son anneau du pêcheur a simplement été rayé.




Marteau de cérémonie pour Jules III

Nuremberg (?), Augsbourg (?), 1549/1550 Argent, émail, ébène,37,5 x 25,0 cm
L'Année Sainte - célébrée à Rome à des intervalles de 100, 50, 25 ou même 33 ans - commence traditionnellement avec l'ouverture rituelle de la Porte Sainte dans la basilique Saint-Pierre. Le Pape frappe trois fois la porte en briques avec un marteau spécialement conçu, qui est ensuite ouvert par les maçons. Le pape Jules III a donné le marteau en argent utilisé en 1550. le cardinal évêque d'Augsbourg Otto Truchsess von Waldburg, qui l'a laissé à l'université de Dillingen, qu'il a fondée. Le marteau de cérémonie papal, qui se distingue par sa qualité exceptionnelle, est le seul exemplaire du genre conservé du XVIe siècle.




En 1922 voici des fabricants de bagues religieuses , dont Arvisenet Marcel, fils de Léon Etienne Arvisenet.




Voici la promotion à laquelle j'ai appartenu en 1960,  à l'école de BJO de la rue du Louvre à Paris, Mais Arvisenet  ne fit pas que des bagues religieuses, par exemple ci-dessous  un satyre et une femme



Bague de Arvisenet


Outre les évêques, de nombreux autres ecclésiastiques ont le privilège de porter des bagues. Le pape est bien sûr le premier des évêques, mais il ne porte pas habituellement la chevalière distinctive de la papauté et connue comme "l'anneau du pêcheur"  mais généralement un simple camée, tandis que plus de magnifiques anneaux pontificaux sont réservés aux fonctions ecclésiastiques solennelles. Les cardinaux portent également des bagues indépendamment de leur grade dans la hiérarchie ecclésiastique. L'anneau appartenant à la dignité cardinale est conféré par le pape lui-même dans le consistoire dans lequel le nouveau cardinal est nommé à un "titre" particulier. Elle est de faible valeur et sertie d'un saphir, tandis qu'elle porte sur la face intérieure de la lunette les bras du pape qui la confèrent. Dans la pratique, le cardinal n'est pas obligé de porter habituellement la bague ainsi présentée, et il préfère généralement utiliser la sienne. Le privilège de porter une bague appartient aux cardinaux-prêtres depuis l'époque d'Innocent III ou avant . Les abbés du Moyen Âge antérieur n'étaient autorisés à porter des bagues que par privilège spécial. Une lettre de Pierre de Blois au XIIe siècle (PL, CCVII, 283) montre qu'à cette date, le port d'une bague par un abbé était susceptible d'être considéré comme un objet d'ostentation, dans les derniers règnes pontificaux la bénédiction et la remise d'un anneau faisait partie du rituel ordinaire de la consécration d'un abbé, et c'est encore le cas aujourd'hui. D'un autre côté: aucune cérémonie de ce genre n'est indiquée dans la bénédiction d'une abbesse, bien que certains abbesses aient reçu ou assumé le privilège de porter un anneau d'office. L'anneau est également régulièrement porté par certains autres prélats mineurs, par exemple les protonotaires, mais le privilège ne peut pas être considéré comme appartenant à des chanoines en tant que tels  En tout état de cause, ces anneaux ne peuvent généralement pas être portés par ces prélats mineurs lors de la célébration de la messe. 




Maître Couteau Bégarie a revendu cette bague d'évêque en or 750 millièmes ornée d'une améthyste facettée rectangulaire à pans coupés en serti clos festonné entourée de perles. Époque Napoléon III.Poids brut 16.40 g

Pour l'église catholique Une bague ecclésiastique est une bague portée par un homme du clergé, tel un anneau épiscopal (on dit plus souvent d'ailleurs anneau plutôt que bague).

 Clément d'Alexandrie confirme l'usage des bagues à l'époque des Pères apostoliques, en décrivant des bagues qui représentent l'ichthus et le Saint-Esprit.
Dans les constitutions apostoliques, Tertullien et Cyprien de Carthage critiquent l'usage abusif des bagues, tant leur emploi était fréquent dans la période ancienne. Quoi qu'il en soit, les actes de sainte Perpétue et sainte Félicité témoignent que les martyrs portaient et échangeaient les bagues lors de leur baptême de sang.
En Occident, les bagues/anneaux sont portés  non seulement par les évêques catholiques  mais aussi par les évêques anglicans et luthériens. Les évêques orthodoxes ne les portent pas, mais certains prélats des Églises catholiques orientales en font usage. Augustin d'Hippone mentionne leur emploi dans l'Église latine pour faire concurrence aux prêtres des païens. Le quatrième concile de Tolède en réglemente l'usage.
À Rome, donc, le Pape porte un anneau spécial, appelé l'anneau du pêcheur. Les cardinaux ont des bagues particulières, tout comme les abbés ayant reçu la permission d'en porter une. Quelques congrégations ecclésiastiques confèrent par ailleurs des bagues à leurs membres. On peut aussi relever les bagues de mariage qui symbolisent l'union de l'époux et de l'épouse, et par analogie, du Christ et de l'Église.
Remis au cours de la consécration épiscopale au nouvel évêque consacré par l'évêque consécrateur, l'anneau épiscopal "signifie la Fidélité de l'Evêque à l'Église, épouse du Christ, et la Fidélité de Dieu à Son peuple" (www.eglise-catholique.fr).


Anneau Episcopal de Maurice de Sully

Par le passé, on ne devait jamais y graver aucune figure (ci-dessous, l’anneau épiscopal dit « de Maurice de Sully », évêque de Paris au XIIème s., conservé au Louvre). L’évêque, le cardinal ou le pape peuvent avoir deux anneaux : un dont ils usent dans la vie quotidienne, un autre pour les cérémonies religieuses. Ce dernier est appelé « anneau pontifical ». Plus tardivement, le Saint Siège accorda également aux pères abbés de certains monastères le privilège de porter l’anneau épiscopal. L’« anneau du pêcheur » est propre au Souverain Pontife. Cet anneau représente saint Pierre assis dans une barque et jetant ou retirant de la mer un filet de pêche.
Dans la période antique, on utilisait l’anneau de fer comme marque d’honneur individuelle. Le port en était accordé officiellement par l’état afin de récompenser les faits de guerre. Ensuite, dès les premiers temps de la République romaine, apparut le port d’un anneau d’or par les sénateurs. Le port de l’anneau d’or s’étendit progressivement à tous les hommes libres (ingenui), l’anneau d’argent étant quant à lui réservé aux affranchis, et celui de fer aux esclaves. Son rôle principal devint dès lors de différencier les classes sociales. La plupart des témoignages font mention d’un port au quatrième doigt de la main gauche, notamment parce que, selon une croyance commune, il y aurait dans ce doigt une veine qui remonte directement au coeur ! S’agissant du port de l’anneau par l’évêque, nous pouvons noter que, déjà dans l’usage romain, les "flamines dialis", c’est-à-dire les prêtres consacrés au culte de Jupiter, étaient assimilés aux sénateurs et, à ce titre, portaient l’anneau d’or. Cela signifie donc que le port de l’anneau d’or possédait aussi une valeur de distinction religieuse.

Peut-être l’usage de l’anneau d’or par l’évêque remonte-t-il à l’Antiquité, mais nous n’en avons aucun témoignage assuré. Le premier document qui paraisse insinuer assez clairement l’existence d’un anneau épiscopal remonte au début du VIème s. Ce n’est qu’au VIIème s. que nous rencontrons la mention formelle de l’anneau épiscopal proprement dit.
Communauté Saint Martin





Bague religieuse probablement d'évêque en or jaune (750 millièmes) et de forme ovale en émail bleu translucide sur fond guilloché rayé, surmontée d'une croix sertie de diamants de taille ancienne en attribut épiscopal. L'anneau de style néo-gothique repercé. Provenance : Mgr Charles GAY. Eveque d'Anthédon puis de Poitiers.

Fils de Pierre Gay, fondateur d'une maison de commerce à Paris, et de Constance Clausse dont le père fut maire de Versailles, Charles Gay naît dans une famille bourgeoise des lendemains de la Révolution française. Bien que baptisé, son éducation religieuse est plutôt négligée par sa famille et assurée dans une certaine mesure au collège Saint-Louis où il est interne. Musicien, il fait ses études supérieures au Conservatoire de Paris où il noue des liens avec Franz Liszt et son élève Hermann Cohen qui deviendra prêtre de le l'ordre du Carmel. Sa recherche du beau et de l'un le conduit à Dieu: « l'unité est tout, l'unité est Dieu ». Il met alors résolument le christianisme au centre de sa vie puis embrasse le sacerdoce. Il est ordonné prêtre le 17 mai 1845 à Saint-Sulpice par Mrg Affre.

Il se lie d'une amitié étroite avec Charles Gounod dès le lycée. En effet, ils se rencontrent au Lycée Saint-Louis en 1829, faisant partie tous deux du chœur de la chapelle. Ils se sont ensuite retrouvés à l'Opéra, lors d'une représentation de La Juive. Ils s'occupaient tous deux de composition musicale. « Depuis lors, nous ne nous somme plus perdus de vue. »


Poinçon tête d'aigle. . PB 6,96 g Revendue par "Limoges Encheres"







Bague épiscopale en or
L'anneau, fort large, à section triangulaire, est orné de trois cercles de filigrane. Le chaton surélevé se compose d'un  tronc de pyramide à quatre pans, renversé, décoré d'ornements en forme de S qui sont exécutés en filigrane. Ce chaton soutient un rang d'arcatures en plein cintre ajourées., sur lesquelles est établie une plate-forme rectangulaire enchâssant une chalcédoine cantonnée de quatre perles, serties au rabattu. Deux des perles  sont mortes, les deux autres ont disparu et les bâtes qui les sertissaient sont écrasées. Des S en filigrane sont disposés entre les perles, sur le champ..



Diana Scarisbrick  nous écrit qu'elle pense que cette bague était portée par William de Whykeham évêque de Winchester, lors des grands messes.
Elle est en vermeil,avec un cristal vert enchassé dans un chaton a sa forme Sur les épaules, il y a des silhouettes moulées pouvant représenter Saint Guy, un des premiers martyrs  qui fut jeté dans un chaudron d'eau bouillante.




Saint Guy passait pour protéger ceux atteints d' épilepsie et de la chorée, qui est la danse de Saint Guy


Cet évêque porte de nombreuses bagues



C'est un très gros cabochon de saphir qui est tenu par quatre griffes. 
l' anneau est formé de deux dragons, cette bague est française, elle fut trouvée en 1829  dans la tombe de Thierry évèque de Verdun qui était mort en 1165
Elle est actuellement au British Muséum



Cette bague en revanche a été trouvée près de Bridgewater dans le Sommerset en Angleterre en 1924.  L anneau est gravé et niellé en caractères lombards "AVE MARIA GRATIA PLENA DM",  ce qui est étonnant c'est  que deux autres bagues semblables,  sont détenues par des musées, Les trois bagues auraient été exécutées ou en France où en Angleterre Pour des évèques où des abbés?




Cette intaille qui serait datée du III eme siecle apres JC, nous permet de voir des mains jointes et les initiales CCPS/IPI , 10 siecles plus tard elle est sertie comme cachet sur la bague  de Thomas de Rogeriis de Suessa sur l anneau est gravé,
"Christus Vincit Chrtistus Regnat, Christus impérat( le Christ conquiert, Christ règne, Christ commande"et "Et verbum Caro Factum Est Habitavit In Nobis" Il n'est pas facile de la dater exactement car il y eut deux Thomas dans cette famille à la fin du XIII et du XIV eme siecle




Bague de la 2e moitié du 13e siècle ayant appartenu à l' évêque Raymond de Cornil, mort en 1293, dont le tombeau, où la bague a été retrouvée en 1918, existe toujours  dans la 2e chapelle nord de la nef.
C'est un cristal de roche qui est serti au centre la bague est gravée elle est exposée à Cahors et il est gravé en Occitan: De las Peyras de San Brandan


Bague en argent revendu sur Catawiki , de nombreuses bagues portent cette inscription.
Le monogramme IHS (parfois JHS) est une abréviation et une translittération imparfaite du nom de « Jésus » en grec : Ι = J, Η = E et Σ = S1 (JES. = Jesus/ησος, IHΣOYΣ = nom complet en grec).
Le monogramme trilitère grec IHΣ (pour ησος, le nom de Jésus) se rencontre déjà parmi les plus anciens symboles chrétiens. Lorsque le latin devint la langue dominante du christianisme le monogramme fut mal compris, le êta grec (en majuscule), étant identique à la lettre latine H. Le monogramme devint I.H.S. et interprété librement comme signifiant :

pour certains le IHSV, le « IN HOC SIGNO VINCES » de l’empereur Constantin (« Par ce signe tu vaincras », mots que Constantin affirme avoir entendus avant la bataille du pont Milvius, en 312). On trouve ce sigle IHSV sur des tombes du haut Moyen Âge.
pour d’autres le IESUS, HOMINUM SALVATOR (« Jésus, Sauveur des hommes »), IESUM HABEMUS SOCIUM (« Nous avons Jésus pour compagnon ») ou encore IESUS, HOMO, SALVATOR (« Jésus, Homme, Sauveur ») rencontré souvent dans des textes latins.
De quoi y perdre son latin!!! 



Bague de nonnes, nombreuses sont celle qui sont gravées "IHS" Bruno Leprat m'a transmis cette vente." C’est assez rare d’en trouver en vente! :- sur le chaton est inscrit à chaque fois de manière différente IHS et à l’intérieur on trouve une devise en latin, comme Dieu est charité ou Jésus Sauveur, voilà je pense que vous êtes mieux placé que moi pour les dater. Ce lot, il y en avait d’autres qui, d’après mon interlocuteur ont sans doute fini à la fonte"




Bague 

Bague d’investiture en bronze doré, au chaton gravé d’une croix cantonnée des lettres INRI. Jonc cantonné des symboles en relief des quatre évangélistes. En-dessous, un écu couronné et une guivre (vouivre qui est une créature fantastique mythologique) couronnée. Schlumberger pense que l’écu qui figure sur le jonc est celui d’Aragon. Ce type de lourdes bagues en bronze doré, dont l'usage n'est pas certain, porte souvent des armes de papes. Dites bagues papales, elles ont pu servir à des évêques ou à des envoyés du pape.




INRI est l'abréviation du latin " Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum " qui signifie " Jésus le Nazôréen, roi des Juifs ". Cette inscription était gravée sur la croix du Christ lors de sa mort.
Nazoréen?: Les Nazôréens ou Nazaréens (en grec: Ναζωραος (Nazôraios), en hébreu: Notzrim) sont un groupe religieux juif-messianiste mal connu, attesté de manière indirecte à partir de la seconde moitié du 1er siècle. Ce groupe a la particularité de reconnaître en Jésus le Messie, tout en continuant à pratiquer les préceptes de la loi juive. Pour une branche de la recherche, les Nazôréens reconnaissent la messianité de Jésus, qu'ils qualifient de « serviteur de Dieu », mais pas sa divinité.




Très belle bague  de Pietro Barbo, qui devenu Pape, prit le nom de Paul II.
Pietro Barbo (né le 23 février 1417 à Venise – mort le 26 juillet 1471) était un religieux italien du xve siècle, neveu par sa mère d'Eugène IV, qui fut abbé, évêque, cardinal, et fut élu pape le 30 août 14641, pour succéder à Pie II. Il devint le 211e pape de l'Église catholique et prit le nom de Paul II.
Il avait collectionné plus de 800 camées et intailles collection  qui apres sa mort fut acquise par le fameux Laurent de Medicis , Laurent le Magnifique.
Il fit bâtir le palais Saint-Marc, actuel palais de Venise (palazzo Venezia). Il dépensa 200 000 florins d'or pour une tiare ornée de saphirs , etc etc .




Cette bague cachet est sertie d une sardoine a trois couches  de couleurs différentes , que le graveur utilisa  de manière ingénieuse. Au revers le nom et le titre du Pape. Sur le dessus , Saint Pierre et Saint Paul se font face  séparés par une croix processionnelle , c'est un splendide exemple de l art du début de la renaissance. C'est donc une bague cachet qui était utilisée pour sceller la correspondance.


Par exemple sur ce document de mes archives privées, on peut voir que les cachets étaient toujours utilisés pour sceller un courrier, celui ci est de  Claude-Antoine de Choiseul-Beaupré (né le 1er novembre 1697 à Daillecourt - mort le 2 octobre 1764) qui est un ecclésiastique français de la famille de Choiseul qui fut abbé commendataire, comte et évêque de Châlons-sur-Marne et Pair de France.
Ainsi en agrandissant de cliché vous pourrez voir l empreinte du cachet mais surtout le reste de cire qui fermait et authentifiait le courrier.



Bague en bronze avec le monogramme IHS vu plus haut

BAGUE d'évêque en or jaune sertie d'une aïgue marine hexagonale. La monture est finement gravée et repercée de croix dans des quartefeuilles. Deux grandes croix pavée de diamants de chaque côté de la pierre. Pourtour gravé d'une frise de grecques stylisée. Anneau intérieur entouré d'un tissu rouge Poids brut: 32,4 g Provenance: Donnée à Monseigneur Alfonso Mistrangelo (1852-1930), archevêque de Florence puis à Monseigneur Léon Laffite, camérier secret de sa Sainteté Pie XI en 1923, et prélat  à la cathédrale de Monaco en 1942   revendue par EVE: http://www.auctioneve.com/


Bague de l'évèque de Strasbourg, conservée à la Bibliothèque nationale de France


Le cardinal Caleppi usa de ses qualités de Diplomate lorsque Napoleon 1 er envahit le Portugal,  ceci pour sauvegarder les biens de l'église. C'est pour ses actions que le Pape Pie VII lui offrit cette bague fastueuse, elle date du XIX eme siècle Le Pape est représenté de profil, son nom est écrit en lettres d or  sur ses épaules.



Le mot "PAX"  se trouve au dessus des armes de la famille du Pape, Les Chiaramonti



Sur les épaules  de petits camées de l'écusson familial "un noir avec   les yeux bandés"


C'est la bague du Cardinal Ratzinger  Beatrice Bohly m'a autorisé a citer sa photo. http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/09/20/les-trois-anneaux-de-benoit-xvi/
Cardinal Ratzinger qui est le futur  Pape Benoit XVI
«Ma soeur Maria et moi, nous l'avons achetée, en 1977, chez l'antiquaire Baumann à Ratisbonne. Je sais seulement encore qu'il s'agissait d'un anneau avec une pierre fine sertie mais je ne sais plus quelle pierre c'était. Cet anneau était un cadeau venu du coeur et mon frère l'a particulièrement apprécié. Plus tard, il avait certes l'anneau papal et la question se posa de savoir ce qu'il adviendrait de son anneau de cardinal, après sa mort. Là naquit l'idée de l'offrir à la Mère de Dieu à Altötting. Mon frère en était convaincu: c'était le lieu le meilleur pour le déposer...»
C'est une améthyste ovale, enchassée dans un anneau d'or. L'améthyste est gravée avec l'image d'un pélican, le symbole de la crucifixion, parce qu'on dit que le pélican nourrit ses jeunes avec son propres sang, en se déchirant la poitrine. La bague est un peu usée, comme on peut s'y attendre après avoir été portée continuellement pendant trente ans. Elle est aussi extrêmement émouvante, et c'est probablement l'objet le plus précieux que Joseph Ratzinger a confié pour l'exposition.



Anneau Episcopal de Monseigneur Taurin. 1875

Lourde bague en or, réalisée dans le style « archéologique », dit aussi « style étrusque », aux épaules décorées de palmettes en fil torsadé et granulation, et au large chaton ovale serti d’une améthyste entourée d’un perlé. Le corps de bague s’ouvre au niveau d’une épaule, au moyen d’un cliquet cranté, afin de permettre un passage plus facile de l’articulation.
Parfait état d’origine. France, 1875.








Ce magnifique anneau pastoral a appartenu à Monseigneur Ludovic Cahagne, né à Heubécourt (Eure) en 1826. Moine capucin, il fut envoyé en mission d’évangélisation en Ethiopie. Il fut le précepteur de l’Empereur Haïlé Sélassié. Fut nommé évêque titulaire d’Adramythe et vicaire apostolique des Gallas, sous le nom de Monseigneur Taurin (du nom du saint patron d’Evreux), le 14 février 1875. Il fut en rapport avec Arthur Rimbaud en 1887. Il mourut à Carcassonne, le 1er septembre 1899. Les documents l’attestant sont remis avec l’anneau.
 Merci a Fabian de Montjoie qui m autorise a publier ces photos.
http://www.fabiandemontjoye.com/



Monseigneur Taurin Cahagne fut un bel homme d'église et un sacré baroudeur, d' ailleurs il fut decoré de la légion d honneur au titre du ministère des affaires étrangères.

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Bague d'évêque en or jaune 18K (750°/00) sertie d'une importante améthyste entourée de demi-perles. Aux épaulements, un écu de gueule à deux clés posées en sautoir, et un écu d'azur à trois roses surmontées d'un soleil.
Les deux clés passées en sautoir sont emblématiques de l'autorité des papes, comme celles de St Pierre permettant l'accès au Paradis.
Anneau intérieur de mise à taille. XIXème siècle.





BAGUE ÉPISCOPALE EN OR FORMANT PENDENTIF SERTIE D'UNE GRANDE AMÉTHYSTE, PAR NOËL-THÉOPHILE ORIANNE, PARIS, VERS 1825  
la monture ornée de grappes de raisin et pampres de vigne sur fond amati, un autre anneau permettant de l'utiliser comme pendentif
Revendue par la maison Sotheby's



1821 Bulletin de Commerce

J ai trouvé à la BNF l' acte de constitution d une société entre Louis Victor Bingant et Noel Théophile Orianne  en 1821 , intéressant.





Voici le poinçon de Noel Theophile Oriane  dans le livre intéressant de Douet que je conseille souvent pour la période qui suivit la révolution. Car tous les poinçons changèrent de forme et devinrent  "losange et initiales" pour tous.



La maison d'enchères "Tessier Sarrou" a revendu cette importante bague d'évêque en or jaune 18K (750/1000°) sertie d'une améthyste ovale, aux griffes formant des fleurs de lys, épaulée d'anges entouré des instruments de la passion: marteau et clous, ainsi qu'une ancre et un coeur enflammé. XIXe siècle. Poids brut:23,8g



Il y eut aussi des bagues sobres, simples, comme cet anneau de l'archevêque Albert de Montreuil Alberto von Montreuil 1131-1152 dans le trésor du Dom à Trèves. 



Maitre Damien Libert, a revendu cette bague d’évêque en or uni, le chaton plein griffé d’une améthyste ovale facetée sur paillon. Dans son écrin en maroquin vert d’origine.


Anneau ecclésiastique en or jaune 18k (750 millièmes) serti d'une intaille en améthyste rectangulaire à pans coupés, gravée d'un blason, la couronne de la monture porte une inscription latine en émail crème, les chutes de la monture ornées de Saint Paul d'un côté, et d'un chevalier templier de l'autre ; l'intérieur de l'anneau porte la date "24 septembre 1929".
Signée "A.Falize", poinçon de maître de Bapst et Falize.
Poids brut : 41,2 g. Doigt 73
Egrisures sur la pierre. Petits sauts d'émail.
La devise « Obedientia et dilectio » inscrite sur les bords de la bague ainsi que sur l’intaille indique que celle ci a appartenue à Pierre Hector COULLIÉ (1829-1912).
Ordonné prêtre en 1854, il est consacré évêque en 1876 et archevêque de Lyon en 1893. Il inaugura la basilique de Fourvière en 1896. L’année suivante il est crée cardinal. Ce haut dignitaire de l’église laissa une forte empreinte, pour ses prises de positions face aux problèmes politiques et sociaux de son épiscopat.
"Obéissance et affection » fut la devise qu’il choisit lors de son sacre pour montrer son attachement au Saint Siège.
Au cour de l’ordination épiscopale, le nouvel évêque reçoit, entre autre insigne, une bague : l’anneau épiscopal qui signifie le lien de l'évêque ou son mariage symbolique avec l'Église du Christ.
Il choisit également une devise, laquelle l’inspira et le guidera. Cette devise est souvent inscrite, comme ici sur l’anneau, dans la langue officielle de l’église catholique : le latin.
L’améthyste est souvent employée pour orner les anneaux épiscopaux ; en effet le nom de cette pierre vient du grec et signifie "sans ivresse ». Elle est donc adaptée pour représenter les vertus de l’humilité et de la sagesse. Les anneaux des évêques au XIXème siècle sont généralement fastueux et réalisés par des grands joailliers qui y déploient toute leur maîtrise et savoir faire.
Cette bague porte la signature d’Alexis Falize (1811-1898) et le poinçon de Falize et Fils.
Le poinçon de Falize et Fils (valable entre 1875-1880) permet de conclure que cette bague a été réalisée entre 1875 et la date de l'ordination épiscopale de Pierre Hector Coullié le 19 novembre 1876.
L’émail employé ici, pour souligner la devise latine, rappelle la maîtrise de Falize père dans cette technique, dont il c’était fait une spécialité, et grâce à laquelle il avait acquis une grande renommée.
Vendu par Maitre Millon


un de mes assidus lecteurs, Bruno Leprat a acheté cette bague épiscopale à Riom et m a adressé le cliché.

Cette bague a fait d'ailleurs l'objet  d'un article de presse.


Cette bague figure sur ce "Tarif" sous le N° 485

On trouve cette bague sur ce tarif de 1893 de la maison Poussielgue-Rusand Fils.
Je l'ai citée 6 fois dans l article :https://www.richardjeanjacques.com/search?q=Poussielgue

 

Remise d'un anneau à une moniale

Il existe aussi des bagues de "Religieuses, mais je n ai pu trouver de documents photographiques. Les Soeurs sont "les epouses du Christ"





Les anneaux unis portés par certains ordres de religieuses et qui leur ont été conférés dans le cadre de leur profession solennelle, selon le rituel prévu dans le Pontifical romain, semblent trouver une justification dans la tradition ancienne. Saint Ambroise parle comme si c'était une coutume reçue pour les vierges consacrées à Dieu de porter une bague en mémoire de leurs fiançailles à leur époux céleste. Cette remise d'une bague aux "religieuses professes" est également évoquée par plusieurs pontificaux médiévaux , à partir du XIIe siècle. Alliances, ou plus strictement, alliances données lors de la cérémonie de fiançailles , semblent avoir été tolérés parmi les chrétiens sous l'Empire romain depuis une période assez précoce

*profès (professe au féminin) le religieux ou la religieuse qui a prononcé des vœux (c'est-à-dire qui a fait profession religieuse
) ;


Sources diverses dont les livres: 

"La Bague", de l antiquité à nos jours édité par la bibliothèque des arts:
"Les bagues " de Diana Scarisbick.


Vos commentaires seront appréciés ci-dessous, ou m'écrire à richard.jeanjacques@gmail.com



mercredi 11 mars 2020

Des poinçons : Chapus et "la Gerbe d'or" Hartz et Hartz et Plisson:


Sur cette charmante timbale au décor de bords de mer un poinçon.



Sur ce poinçon, une gerbe de blé et un nom. CHAPUS : C'est le poinçon d'une maison célèbre:
Henri Vever dans son Histoire de la Bijouterie disait de cette maison.
"Que d'anciennes ou nouvelles maisons honorablement connues seraient encore à citer ! La Gerbe d'or, fondée en 1797, dirigée actuellement par Mme Chapus et son fils"



On trouvait de tout au "86 rue de Rivoli" à la "Gerbe d'Or"



L affiche précisait : En face de la Tour Saint Jacques


Et  sur  ce jeton publicitaire il était indiqué : Au coin de la rue Saint Martin"



Pile et face d un jeton publicitaire




Publicité de 1906





Publicité de 1907


Et c'est toujours une bijouterie qui est installée au même emplacement , la maison Histoire d'Or


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Une cloche en argent massif et manche en Ivoire.  Ce n'est pas une cloche de messe! J en ai tenu de nombreuses entre mes mains lorsque je servais la messe à la chapelle de mon pensionnat. Celle-ci ne "sonnerait pas assez".
Un peu avant la consécration, le  prêtre ou le servant de messe, avertit les fidèles avec la clochette. Puis, il sonne également la clochette à chaque élévation du pain et du vin, conformément aux usages de chaque lieu.

Celle-ci est une clochette pour appeler les domestiques , elle est revêtue du poinçon de l argent et d un poinçon de maître.  Celui de la maison HARTZ





  orfèvre
auteur Hartz
patronyme(s) Hartz  variantes (& Cie)
profession Fabricant bijoutier
initiales H & Cie.
symboles un chat assis
date d'insculpation 17 janvier 1906
lieu(x) d'activité 75   Paris
adresse de l'atelier 90 boulevard de Sébastopol.

Henri Vever écrivit: Il s'est toujours fait d'excellente bijouterie dans l'importante maison dirigée par MM. Bottentuit et Plisson de 1872 à 1886, puis par M. Plisson seul jusqu'en 1898; à cette date, celui-ci s'adjoignit M. Hartz, son collaborateur depuis de longues années, et qui devenait son associé lorsque, en 1904, la mort emporta M. Plisson, après 32 années bien employées à la recherche de la nouveauté et au souci d'une fabrication irréprochable.
Le nombre des jolis bijoux et des modèles à succès exécutés dans cet atelier réputé est considérable. M. Hartz en fut presque toujours le créateur ou l'inspirateur ingénieux. Tous les genres furent traités avec une égale réussite : ciselure, émail, petite joaillerie, etc. C'est de là que sortirent pour la première fois les chimères en or ciselé, si froidement accueillies au début de leur apparition et qui par la suite firent véritablement fureur. Le succès fut également complet pour ces animaux en ronde bosse, entièrement pavés de diamants:, que rehaussaient des lignes de rubis, de saphirs ou d'olivines : lapins, chats, lézards, tortues, crabes, insectes de toutes sortes, ainsi que pour les charmantes petites corbeilles fleuries et tant d'autres jolies fantaisies d'un goût bien parisien.





Maison Plisson et Hartz




Mr Plisson étant décédé en 1904  Monsieur Hartz , créa la maison Hartz et Compagnie.


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Un dessous de plat


"32 " veut dire 32 grs d' argent pour ce chauffe plat en métal argenté.



Poinçon de Charles Halphen pour le précieux


Déjà dans l annuaire du commerce en 1873.


L’alfénide, appelé aussi métal blanc, est une préparation métallique que MM. Alphen ont fait connaître en 1850. L’appellation est dérivée du nom des inventeurs, chimistes et orfèvres français au XIXe Charles Halphen & frères + suffixe -ide. Alliage blanc « d'argent » pour usage domestique. Composition : cuivre 59 %, zinc 30 %, nickel 10 %, fer 1 %. Par rapport à l'argent massif qu'il tend à imiter, il possède trois avantages : ▪ une plus grande dureté ; ▪ une plus grande longévité ; ▪ un moindre coût. Il a été notamment utilisé dans la fabrication de couverts et autres ustensiles de table. La manufacture Alfénide fut rachetée par Christofle en 1880 et nommée « Orfèvrerie Gallia ». La marque d'orfèvrerie Gallia a été déposée en 1908, avec le poinçon de garantie de l'argenture Alfénide. Description du poinçon d'argenture : une tête de bouc dans un losange inscrit dans un carré, semblable à celui, losangique lui, de la veuve Charles Halphen, orfèvre insculpée le 17 mars 1877. Poinçon sur couvert 



Cet enregistrement dans le "Bottin" date de 1858


ALFÉNIDE. Alliage de cuivre, zinc et nickel, sur lequel l'argenture et la dorure adhèrent parfaitement. V. ARGENTURE, COUVERT.
Ce mot Alfénide vient du nom de Halphen (Charles) qui, vers 1850, eut l'heureuse idée de faire entrer le nickel dans la composition du métal destiné à la fabrication des couverts. Jusqu'à cette époque, on appliquait l'argenture sur un alliage composé de environ 30 parties de zinc et de 70 parties de cuivre c'était le laiton (V. ce mot) facilement fusible, ductile, malléable, et d'un jaune plus ou moins vif, mais lorsque par l'usage et les frottements journaliers l'argenture était enlevée, le laiton reparaissait. La découverte de M. Charles Halphen fut un grand progrès pour l'industrie des couverts argentés son nouvel alliage dota cette industrie d'un métal blanc parfaitement homogène, très-malléable, d'une résistance supérieure à celle du laiton et comparable à l'argent par sa couleur et son brillant. La fabrication, de l'alfénide en France est assez importante. Bornel, dans le département
de l'Oise, qui comptait, en 1850, une vingtaine de feux, est aujourd'hui un pays riche et prospère, grâce à t'usine de la maison Halphen, qui occupe plus de cinq cents ouvriers honnêtes et laborieux.
1881 dictionnaire encyclopédique 


Grace au site Delcampe :https://www.delcampe.net/f
Nous pouvons decouvrir la maison Halphen successeurs et toutes les marques créées


Adolphe Jean Marie MOURON dit Cassandre dessinateur de bijoux pour Fouquet ou Hermès et d'autres

  Ce beau bracelet est réapparu , la maison  Christie's l'a revendu et le décrit ainsi UN BRACELET BRACELET ART DECO MULTI-GEM ET DI...